long live the lord - introduction & explications

À pas prudents, Belgrade avance parmi les décombres et les cadavres, évitant les flammes qui cherchent à prendre par endroits. Le souvenir est encore vif de cette sensation atroce, la précédente bombe corrosive ayant dévoré sa peau avec avidité. Sachant très bien que l'air se ferait rapidement corrosif à l'intérieur de ce qui fut autrefois une serre, elle arbore un sortilège de Têtenbulle pour l'instant efficace bien qu'à la durée limitée.

Elle cherche parmi les corps, quelqu'un ayant survécu à ses blessures et qui pourrait avoir besoin d'une aide. À mesure qu'elle découvre les victimes de l'attaque, son ventre se serre de plus en plus, autant de chagrin que de crainte que le prochain visage sera trop familier, voir amical. Quand elle aperçoit enfin ses camarades slaves, un soupire de soulagement lui échappe. Rassemblés autour de Mendeleïev, ils paraissent tous entiers. La brune ne fait pourtant pas le moindre geste pour les rejoindre ; à nouveau, son regard s'égare à la recherche d'une âme à sauver. Elle remarque soudain un anglais, Baileys, penché au dessus d'une silhouette qu'elle ne parvient pas à discerner. À pas rapides, elle s'approche, met un genou au sol. Un chien au pelage clair, visiblement dans un piteux état, est couché là. Boadicée ? Baguette en main, Belgrade réfléchit. Pourquoi n'a-t-elle pas encore retrouvé forme humaine, et est-il possible qu'elle reste piégée de la sorte si elle n'est pas soignée à temps ? Les connaissances de la slave en animagie sont trop maigres.

« Vulnera sanentur... »

Elle n'est certes pas une grande médicomage, mais cela vaut la peine d'essayer.

lancer de dés:

Un hoquet surpris lui échappe, alors que sa baguette lui file des mains. Pliée en deux, elle se tient le bras comme si celui-ci venait de prendre feu, parcouru d'une douleur fantôme. Les sévices passés se mêlent les uns aux autres et son souffle est coupé pendant de trop longues secondes. Le morceau de bois roule à plusieurs mètres d'elle, sans même qu'elle y jette un seul coup d’œil.
Elle a échoué si lamentablement que la honte lui ronge les entrailles et les larmes montent aux coins de ses yeux, à la vision de l'état de Boadicée qui ne s'améliore pas.

Une voix résonne brutalement dans sa tête, mais aussi dans celle de ceux proches.

Cesses de frayer avec la vermine, petite écervelée. Je vais devoir t'en faire passer l'envie, d'une manière ou d'une autre.

Il marche parmi les corps comme un lion en son royaume, tête fière et regard carnassier. Ce chien géant que certains commencent à reconnaître, et surtout dont on devine sans peine les intentions. Un instant, Belgrade pense qu'il va se jeter sur Baileys, la proie évidente pour celui qui se régale du sang des hybrides. Au lieu de cela, c'est vers elle qu'il avance et elle ne réalise que trop tard. Dans un mouvement maladroit, elle se redresse, fait quelques pas trébuchants en arrière.

« Laisses-moi..., lâche-t-elle entre ses dents serrées, la peur se mêlant à la colère tandis qu’elle continue de reculer. »

Lancer de dé pour Cléopatre:

Cléopâtre est la directrice de la délégation de Uagadou. Elle enseigne les rudiments de la magie sans baguette, ainsi que l'aide à la performance du rituel visant à devenir animagus. Des cours réservés à l'élite puisque seuls les 10 meilleurs élèves de l'Astronef ont le privilège d'y assister.
Malgré cela, elle ne montre aucun mépris pour le bas du classement, considérant simplement qu'elle ne peut pas perdre de temps à former des individus qui ne sont pas prêts à recevoir son enseignement. Sa réputation la dit bienveillante, mais froide et austère. Il est rare de la voir rire, comme si le sérieux de sa mission empêchait le moindre instant de détente.

On l'aperçoit souvent en compagnie de Meryt-Neith, logique puisqu'elle l'a recrutée, mais certains murmurent qu'autre chose les lie. Une rumeur dont la véracité reste à prouver.

Lorsque les runes s’étaient mises à briller, LUTHER KING n’avait pas mis longtemps avant de comprendre quelle allait être la suite des événements. Dans son esprit se mettaient déjà en place les rouages d’un plan pour survivre. Hélas, les minutes, les secondes, qui allaient suivre était hors de son contrôle, elle ne pouvait qu’espérer survivre, comme tous ceux présents dans les serres à cet instant. Survivre et ensuite, répliquer. Se battre. Eliminer les ennemis jusqu’à ce qu’il n’en reste plus un seul. C’était pour cela que le MACUSA l’avait envoyé sur l’Astronef : car elle était la meilleure quand il s’agissait de casser des gueules. Ou quelque chose comme ça en tout cas. Probablement pas en ces termes mais l’heure était-elle réellement aux préoccupations linguistiques ?

dés:

Une explosion. Vraiment, ils n'avaient rien trouvé de mieux ? Ils fallait vraiment qu'ils apprennent à diversifier leur champ de sortilèges tant c'était pitoyable. Enfin, pitoyable certes, mais suffisant pour propulser Luther King plusieurs mètres en arrière. Quelques secondes de chaos défilent devant ses yeux avant qu'elle ne roule sur le côté. Plusieurs parties de son corps la font souffrir, mais elle est en vie, et en bon état comparé à d'autres personnes gisant autour d'elle. Aussi tente-t-elle difficilement de se lever. La terre tourne, et elle se rattrape de justesse à un arbre dont les racines ont tenu bon. Elle y déverse le contenu de son estomac. Bien, voilà qui est fait, au moins sa digestion ne l'embêtera plus. Reprenant ses esprits, elle jette un regard d'elle. Les premiers lâchent fuient, d'autres aident leurs compagnons. Son regard se pose alors sur N°35 qui est au dessus d'une silhouette ... animale ? N°3 les rejoint, un sort de soin au bout de la baguette, suivie de Mary Read qui l'imite. Bon sang. Quelle idiote celle-là. Luther King se précipite aussi vite qu'elle peut afin de constater le chien allongé sous les débris. On la soignera plus tard, peut-être. "Il faut se replier afin de soigner ceux qui doivent l'être" déclare-t-elle d'un ton sans équivoque "Ramassez les blessés, ceux auxquels vous êtes sûrs de pouvoir vous fier, puis on y va."

Du coin de l’œil il voyait Guinness être évacuée, un problème en moins, Vic semblait chaud pour tenir le front, et interpellant Baileys, il ne manqua pas de lui répondre, un sourire carnassier aux lèvres en toussant quelques gouttes de sang « Un peu ma gueule, je me charge des serres, par devant et laisse-m’en un peu aussi ! On fêtera ça avec des grosses binches qu’on boira dans le crâne de ces bâtards ! Et ne crève pas surtout tu me dois un trois feuilles pour la partie de l’autre jour ! » Puis quelqu’un apparut près de lui, Luther King, lui confirmant qu’elle prenait en charge Boa, tant mieux, si elle ne l’avait pas fait, le loup l’aurait amenée en lieu sûr lui-même. Pour certains c’était une simple directrice, mais pour lui, un belle âme, celle qui lui avait redonné la foi, et qui lui avait tendu la main, elle avait encore une chance d’être sauvée. Mary Read le héla d’ailleurs à ce sujet, n’ayant peut-être pas aperçu Luther derrière l’imposant gabarit du loup. « Luther King l’évacue, et Cléopâtre se charge de Guinness, partez avec les Vicaire, je peux me charger du monstre pour couvrir vos mouvements, on se rejoint dès que possible ! » Le lycanthrope se redressa alors de tout sa stature, clopinant un peu mais l’adrénaline commençait à faire effet, il sorti sa baguette, pour tenter de se soigner comme il pouvait, même si la magie de soin n’était pas trop son truc :  « Allez on se concentre ! Vulnera Sanentur » Mais cela n’eut pas vraiment d’effet, tout juste ça lui a soulagé le fait que ses roustons le grattaient et très vaguement ralenti le saignement… « J’savais que j’aurais dû être plus assidu sur ces cours… Et, putain manquait plus que lui… » Jet de soin: Le monstre cornu entrait dans le game, toisant les résistants désorganisés de toute sa hauteur, même s’il fut rapidement pris d’assaut de toute part, d’abord pétrifié, il voyait là la cible parfaite ! Son regard croisa celui de Pollux, qui d’un Diffindo entaille la bête de partout. Leur regard se croisèrent à nouveau, un hochement de tête suffit à faire passer le message de la part de Pollux, Baileys eut tout juste le temps de lui dire quelques mots « Pars, survis pour les autres, je m’en charge ! » Il sentait que sa magie était faible, mais il fallait tenter le coup quand même. Il leva le bras, laissa glisser le manche de sa baguette dans le creux de sa main, la leva en direction du monstre et tenta son sortilège « Incendio ! » Jet de lance flammes: Les flammes partirent alors, faibles mais présentes, brûlant la surface de la peau du monstre à plusieurs endroits, mais l’intensité manquait, cela ne suffirait clairement pas à l’achever. Le lycanthrope pesta de rage « Au diable les baguettes, on va faire ça autrement ! » Il avança un peu, et ramassa ce qui restait du pied d’une des tables, formant une sorte d’épieu brisé avec l’intention de l’enfoncer bien profond dans le fondement de cette saloperie de parasite increvable ! Il appela alors toutes les forces présentes en lui, que le loup lui donne l’énergie de crever cette bestiole. Il le sentait, son sang bouillonnait, trop d’émotions, de colère, de rage, le loup garou était aux bords de la transformation, même sans lune, on avait déjà vu de rares cas de transformations dans de telles situations, mais les chances de survie n’étaient pas hautes. Entre son état et la douleur d’une transformation, s’il se changeait, il ne pourrait fournir qu’un ultime effort, un dernier coup avant de tomber inconscient ou rendre son dernier souffle. Malgré le fait qu’il en avait rêvé des années, ce n’était pas le moment. Il ne pensa ‘Pas encore, pas maintenant’, reprit ses esprits, et s’avança pour tenter d’en finir avec le monstre, commençant à traverser les quelques mètres qui les séparaient, déterminé. S’il devait mourir ici, ce serait les armes à la main. (c) ANAPHORE

HRP:

Spoiler:

C’est la panique qui réveille Roosevelt, professeur d’Ilvermorny. Ça crie, des gens disparaissent dans des cercles d’or, alors forcément, ça le réveille. Non loin de lui, Rigel et Antarès, deux de ses élèves, se frottent les yeux sans comprendre. Le hurlement de Pollux - les runes vont exploser - peine à atteindre les deux jeunes, qui dormaient quelques secondes encore d’un sommeil de plomb. Mais Roosevelt, lui, l’entend, et comprend. Si les runes pètent, il y aura des morts. Comme ses élèves. Sans réfléchir, il se lève, et court vers les deux américains proches de lui pour les plaquer à nouveau au sol, faisant rempart de son corps avant que tout n’explose d’un coup. Il absorbe la majorité des dégâts à la place des deux jeunes, et même s’il ne peut les empêcher d’être blessés, son intervention leur a empêché la mort. La voix de Nobunaga claque dans le chaos. Vivianne, morte. Les mangemorts arrivent.

« Monsieur, qu’est-ce qu’il se passe, murmure Rigel, affolée, les mangemorts sont là ? »
« Parle moins, et aide-moi, l’interrompt Antarès en repoussant le professeur, assez gravement blessé. Monsieur, vous nous entendez ? »
« Oui, lâche Roosevelt dans un râle de douleur. Il faut qu’on s’en aille avant qu’ils n’arrivent. »

Il se soulève du mieux qu’il peut pour laisser ses élèves sortir. Qu’ils s’enfuient, se mettent à l’abri, pense-t-il, incapable de bouger. Mais ni l’un ni l’autre ne l’entendent de cette oreille. Rigel murmure des sorts de soin qui échouent, et Antarès se penche pour saisir son professeur par le bras, utilisant sa force pour le redresser tandis que sa camarade lui vient en renforts pour le stabiliser.

« Faut qu’on s’en aille, murmure Antarès, si on traîne ici on va se retrouver encerclés. »
« Et tu veux aller où, génie, souffle Rigel, ils sont partout ! »
« Ilvermorny, leur répond Roosevelt avec autorité, j’ai entendu Pollux et les autres, on sera en sécurité le temps de trouver un plan. »

Les élèves hochent la tête, et s’éloignent en hâte, chacun servant de béquille à leur professeur blessé. Direction Ilvermorny, avant qu’il ne soit trop tard.

PNJ récupérés :
- Roosevelt (prof américain) a fait 21 au dé.
- Rigel (élève américaine) a fait 74 au dé.
- Antarès (élève américain) a fait 37 au dé.