[CASTELOBRUXO] MAXIXE N. 34

Max, Max, Max, les syllabes déformées par la phonologie anglo-saxonne, t’as mal à ton portugais quand tu les entends et pourtant, c’était ce qui était attrayant dans ce tango brésilien, l’idée que ça puisse presque ressembler à un prénom. T’avais pas vraiment envie d’avoir pour nom quelque chose qui n’en soit vraiment pas un, t’as déjà perdu beaucoup de ta personnalité et ça aurait été l’étape de trop.
C’est vrai, t’es un peu un mystère Max, t’as le sourire Colgate constamment plaqué sur le visage, tellement que t’aurais pu être un Ilvermorny et pourtant ton regard est dur, froid. Un peu un paradoxe, t’es toujours serviable, toujours prêt à rendre service à tout le monde mais t’as cette position détachée, comme si rien ne t’atteignait vraiment. Tu te fonds dans la masse, du mieux que tu peux, t’aime pas ressortir et t’as politique c’est de ne pas faire de vagues, alors tu restes dans ton coin, t’aides ceux qui te demandent de l’aide et tu contrôle tes émotions au maximum. Personne sait ce qu’il se passe réellement dans ta tête, t’es méfiant, sans doute à outrance et peu de personne ont l’honneur de pénétrer ta carapace. C’est peut être ça qui les intrigue tant, ça et la lueur du métal qu’on peut parfois apercevoir sous tes pantalons. Ils l’ont tous vu, à un moment ou à un autre, t’essaie de faire attention et de garder ça secret mais les rumeurs sont rapides, plus rapides que toi, et tu les entends, les murmures de ceux qui se demandent quelles bêtes sauvages rodent dans la foret amazonienne pour avoir pu faire ça.