Sippin' on straight chlorine, let the vibe slide over me, this beat is a chemical, when I leave don't save my seat, I'll be back when it's all complete, the moment is medical.
Pensées se sont remises en place. Un peu. T’as réussi à mettre un semblant d’ordre dans ton esprit légèrement détraqué. C’est toujours le bordel, mais t’arrives presque à trouver un sens à tout ça. Presque. Certaines images reviennent parfois te hanter, te perdre à nouveau. T’es parvenu à oublier tout ça, juste le temps d’une nuit. Ou du moins, on t’a fait oublier tout ça juste le temps d’une soirée. Et c’était reparti de plus belle. Tu te retrouves avec la boîte de joints supposés bons pour la santé. T’y as pas vraiment touché. Peut-être parce que t’en as pas eu l’occasion. Peut-être que tu veux pas les savourer seul. Peut-être que c’est un peu trop tard pour les savourer. Puis le visage de l’asiatique te revient. Un autre flash suit bien vite. Souvenir peu agréable que t’aurais préféré laisser enfoui au fond de ton crâne. C’est sûrement l’heure d’une discussion. Et tu veux le remercier pour son présent. Parce qu’il a fait un effort, qu’il a même inventé une recette pour toi.
Tu t’esquives de ton dortoir. Les cours sont sûrement terminés à cette heure-ci. Ta démarche est hasardeuse, peut-être même plus que d’habitude. Mais c’est pas vraiment ce qui va t’arrêter. Surtout quand t’as une idée fichée dans la tête. Tu sais pas trop où commencer. Tu fouilles, tu questionnes ceux que tu croises. Tu finis par l’apercevoir au détour d’un couloir qui file tu ne sais où. Et tu veux pas qu’il t’échappe, t’as pas envie d’encore repousser, parce que t’as peur que les choses tournent mal et tu veux pas t’en vouloir. Tu veux pas que ce soit ta faute. « Cardinal ! » Tu l’interpelles, accélères le pas, cherches à le rattraper. Tes pieds s’emmêlent un peu, tu manques de trébucher mais te rattrapes. Comme souvent. Tu te mangeais pas le sol si souvent que ça mine de rien. Alors t’arrives à son niveau, lui adresses un petit sourire peut-être un peu vide, un peu inquiet. « Faut que j’te parle ! » Ton se veut enjoué, redescend pourtant bien vite sur des notes plus sérieuses. C’est pas vraiment des trucs qu’on peut annoncer en riant. Tu l’attires un peu à l’écart, baisses déjà d’un ton alors que t’y es pas encore. « J’sais pas si c’est important, mais peut-être que ça l’est un peu. Puis t’as dit que tu devais me raconter une histoire alors tu pourras le faire après. » Ce sera l’occasion et peut-être même que tu pourras lui demander de te refaire quelques joints pour enfin pouvoir les savourer.
CODAGE PAR AMATIS
Sam 11 Mai - 8:17
Cardinal
Pseudo : DELPH
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Crédits : KELLY (AV)
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Tout a le pouvoir d'être fort et la sagesse d'être sage, Un jour tu auras tout ça en toi.Tu trouveras dans ton long voyage, Les réponses que tu cherchais, Car si tu gravis la montagne, Tu atteins son sommet. Enfant de l'homme, regarde au ciel, En élevant ton esprit,Tu atteindras l'arc-en-ciel. Enfant de l'homme, tu deviendras un homme ! (@tarzan // beerus)
Cardinal trottine dans les couloirs, comme si de rien n’était. Ses cheveux sombres sont propres, comme toujours après un entraînement, mais il ne les apprécie pas vraiment, il aimerait une nouvelle teinture. La vie manque de couleurs, et il n’a plus besoin de faire son deuil, puisque Sherry est vivant. ♡ Si la pensée le fait sourire, il ne perd pas de vue qu’il doit faire de son mieux pour devenir plus fort afin de protéger ses camarades, pour ne plus jamais les voir blessés ou décédés.
Revenant des cuisines, il marche lentement, en s’assurant de ne pas renverser le contenant plein de thé. Ses compagnons aimaient bien lui rappeler qu’il pouvait faire bouillir l’eau par la magie, mais ce n’était pas pareil. Il aimait prendre son temps pour trier les feuilles, le faire lui-même, il tenait à ce rituel presque autant qu'à ses chansons. Quand il croise des camarades, qui ont le regard triste ou la tête baissée, le cardinal se fait un devoir de vocaliser, tentant de leur remonter le moral. « Lève la tête, porte ton fardeau, puise ta force en ceux qui t'aiment. Construis des murs solides et hauts, une nouvelle vie t'attend où le danger vient rôder. » Les mots ne sèchent pas les pleurs, ni ne réparent les cœurs, mais si le rêve s'endort, ce n’est pas le cas de l’espoir. Des bruits se font entendre, mais le jeune homme ne porte pas attention. « Là-bas, entends la voix qui t'appelle, deux mondes, une seule famille ! Laisse ton cœur et le destin guider toutes ces vies… »
C’est seulement quand un ami de Chevalier lui dit d’écouter la voix qui l’appelle, lui, en ce moment, que Cardinal se retourne. Sherry fonce en sa direction, et manque de trébucher, ce qui arrache un froncement de sourcil inquiet à Cardinal, se demandant si le fait de ne pas pouvoir tenir sur ses pieds était un effet secondaire de la mort. « Chéri ! » le salue-t-il, avec son entrain et sa bonne humeur habituelle.
Cependant, il se rend compte que le sourire de son camarade n’est pas le plus brillant au monde. Apparemment, il doit lui parler. Il l’attire à l’écart. Cardinal se demande si c’est en rapport avec la boite de joints bons pour la santé, mais il ne doit pas se laisser distraire. « Tout ce que tu me dis est important ! » Sa voix est trop forte et il s’en rend compte, quand des gens se retournent vers eux. « Tu es mon capitaine. » lui souffle le jeune homme, cette fois-ci, à un timbre, un ton et un volume raisonnable.
Sippin' on straight chlorine, let the vibe slide over me, this beat is a chemical, when I leave don't save my seat, I'll be back when it's all complete, the moment is medical.
Elle est contagieuse, sa bonne humeur. Ou pas tant que ça. Peut-être un peu. Tu retrouves un fin sourire, un peu triste, mais bien présent et un peu plus vrai. Regard angoissé est jeté vers les têtes curieuses et tu tires le cardinal un peu plus loin, juste pour être sûr. Tu te contentes juste d’espérer que ce que t’as à dire n’est pas si important que ça et que c’est juste une fantaisie de ton esprit dérangé, rien de plus.
Léger rire te secoue, un peu gêné alors que tu passes une main dans tes boucles, te frottes l’arrière du crâne quand tu repenses à ce fameux tournoi. Ou du moins que tu repenses à une partie de ce fameux tournoi. Parce que tu te souviens pas vraiment. Voire pas du tout à vrai dire. T’étais pas vraiment là. « Tu sais qu’c’était pas vraiment moi, n’est-ce pas ? » Tu penches la tête de côté, pas tant inquiet de révéler ce détail. On t’avait parlé de ce que t’avais soi-disant fait, on t’avait parlé de tes exploits en duel et ça te faisait toujours un peu sourire qu’on puisse penser que ça venait de toi. T’aurais peut-être aimé que ça vienne de toi aussi. Même si ce week-end de défonce avait été des plus plaisants.
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Jeu 9 Mai - 23:09
