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Ballet aérien

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Sam 4 Mai - 13:17
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ballet aérien

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Semaine 7 - Vendredi. Corbeau cauchemarde depuis plusieurs jours et se lève à des heures indues. Désirant s'améliorer, il se rend au stade pour s'entraîner physiquement et commence à s'élever vers le ciel sur un Nimbus 2010.

Le soleil pâle brille au-dessus du stade. Une odeur de rosée matinale imprègne l'herbe et les gradins de bois. Le Corbeau marche d'un pas vif, veillant à ne pas glisser entre les marches. Son regard est vague. A observer les cernes sous ses yeux sombres, on devine une nuit agitée. Pourtant, à quelques sept heures après minuit, il est déjà debout, n'ayant pas eu le courage de rester allongé, avec les restes de ses cauchemars flottant autour de son lit défait. Ainsi, lorsqu'il a quitté le dortoir, les autres membres de la délégation dormaient encore et dans les couloirs le menant jusqu'à l'extérieur de l'Astronef, il n'a croisé personne, hormis quelques membres du personnel qui lui ont jeté un regard mêlé de surprise et de méfiance.

Comment le leur reprocher ? Après les événements des dernières semaines, le moindre étudiant ayant un comportement inhabituel soulève directement les pires soupçons. Lui-même évite de plus en plus la compagnie de ses semblables, submergé malgré lui par l'anxiété ambiante. Il s'est fait très discret depuis trois semaines, ou plutôt depuis la mort de Corail et certains ont dû être surpris de ne pas entendre le Corbeau se répandre en provocations et remarques acerbes lors des derniers désastres. Mais l'oiseau se fatigue et son croassement est devenu trop douloureux. Alors il est seul, et toujours plongé dans ses pensées.

Un vent frais le dérange dans sa réflexion. Il resserre la veste de laine qu'il porte sur une tenue traditionnelle de wushu. Vêtu de noir, Corbeau se démarque dans la brume. Il n'a pas forcément l'intention d'être repéré, cependant. Car profitant de l'heure des poules, il a décidé de s'entraîner à « marcher sur des œufs ». Allégorie pour lui de son entraînement physique.

L'étudiant a la réputation d'un sorcier plutôt rusé, parfois redoutable en duel et très inventif. Mais la majorité de ses camarades ignorent que malgré ses airs assurés, le jeune homme n'en mène pas large lors des exercices physiques. Certes, il dispose d'une musculature fine et nerveuse, il est loin d'être handicapé par un poids trop important ou par une tare physique... quand il le veut, il est capable d'une certaine souplesse. Mais l'endurance, le sens de l'équilibre, la force... il devait s'avouer régulièrement qu'il n'était pas à la hauteur.

Et Corbeau n'aime pas ne pas être à la hauteur. Alors il doit s'élever.

Son pas vif le conduit aux vestiaires du stade, où il se débarrasse de sa veste et l'échange contre un Nimbus 2010. Un balais qui commence à se faire vieux mais dont les capacités restent tout à fait correcte, surtout pour un non-amateur de Quidditch tel que lui. Sortant dans la brume, il sent ses avants bras dénudés se couvrir de chair de poule. Sans attendre d'hésiter, il enfourche le manche et d'un pas ferme, il s'élève dans les airs.

Jusqu'ici, tout va bien.

Enfin, c'est ce qu'il se dit, puisqu'il ne voit pas encore l'intrus qui a pénétré lui aussi sur le terrain.
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Lun 6 Mai - 19:41
El Decapito
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UNO DOS TRES  CHA VA MOURIR
Ballet aérien 
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]  Il a les oreilles qui sifflent. Les paupières lourdes qui restent désespérément ouvertes. La nuit à été longue. Le sommeil n’est jamais venu frapper à la porte de Cha Cha Cha. Il a l’estomac vide et des rêves plein la tête. Des idées, des plans. Il se sent honteusement trahi. Il avait donné sa confiance à Sherry, il lui avait dit qu’il serait sage mais pourquoi en aurait-il attendu autant d’un gars qu’il venait de rencontrer ? C’était ridicule. Et pourtant. Il s’y était attaché à ce ptit gars. Vraiment.  
Toute la nuit, une question l’avait hanté : pourquoi ?
Pourquoi avait-il tout fait flamber ? Pourquoi avait-il fait exploser les bâtiments et Viviane ? Il n’était pas seul, il le savait.
Il l’avait vu.
Et pourtant Cha n’avait pas voulu y croire. La naïveté maladive de Sherry l’avait contaminé. Il n’avait pas cru le bouclé capable d’une telle chose. Et il s’était trompé. Il n’était pas si faible, si perdu.
En fait, il n’avait pas besoin de Cha Cha Cha.

Sept heures.
Toujours aucune minute ou seconde de sommeil au compteur. Il s’était tourné et retourné dans son lit sans trouver une position confortable qui l’aurait fait sombrer. C’était sa maison ici, il y était bien, il s’y sentait en sécurité.
Et dire que le gars en qui il avait le plus confiance sur cette foutue île avait fait tout capoter. Le destin est sournois.
Cha ne voulait pas rentrer ce qu’on pouvait appeler son chez soi car il n’en n’avait tout simplement pas. Vie de vagabon, vie de vices, vie manipulée.
Il devait rester ici, ou aller ailleurs mais surtout pas retourner là-bas. Il fallait qu’il se vide la tête, qu’il oublie de penser. Qu’il en pense plus à rien. Fallait qu’il se défoule.
Depuis combien de temps n’avait-il plus mis le cul sur un balais ? Et pourtant il adorait ça et était plutôt doué.

Accompagné de sa mauvaise humeur, il marche les mains dans les poches, les yeux flous. Pas besoin de passer par le vestiaire, il se fou de tâcher ses vêtements, il se fout de tout de toute façon Cha Cha Cha. Il a bien remarqué qu’il y avait un clampin dans les airs. Il s’en fou je vous dis. Il va dans la remise aux balais. Il ne peut s’empêcher de se dire qu’il y en a tellement qu’il ne sait pas lequel prendre. Il attrape un Galaxy 208, un balais qui a quelques années mais sans doute un des plus récents que cette cabane peut comporter. Il l’enfourche tape sur le sol et s’élance dans les airs.
Ses bons vieux réflexes reviennent. Il se baisse pour ne pas perdre de la vitesse, il monte. Il grimpe là haut dans le ciel, traverse la brume et les nuages avant de sauter par dessus son balai. Saut de l’ange dans le vide. Plonge dans les air, baguette dégainée. son corps tombe, l’adrénaline, cette vieille amie l'accueille à bras ouverts et il sourit comme un qu’on tandis que l’air s’engouffre dans ses joues le faisant ressembler à une grenouille qui avale un sèche cheveux. Le sol se rapproche rapidement. D’un geste de baguette, le balais revient et le ramasse avant qu’il ne s’écrase au sol. Il remonte. Hilare.
Il a froid mais qu’importe. Ce saut de l’ange lui a fait un bien fou. Il zigzague l’esprit vide, enfin. Puis, il braque d’un geste pour éviter de faire un frontal avec … C’est qui ? Ah oui.

T’as un problème Corbillard ? Priorité de droite tu connais pas ?

(c) DΛNDELION
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