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Draw me like one of your French girls [Cha]

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Mer 1 Mai - 14:48
Odessa
Odessa
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Semaine 8 - Mardi après-midi.

Tu vas pas en cours, cet aprem ?

Quelques secondes de silence avant qu'Odessa réponde pas la négative à Minsk. Non, il n'irait pas cet après-midi. Pas aujourd'hui. Cela faisait presque deux semaines et demi qu'il se montrait studieux comme il l'avait rarement été. Cours le matin. Cours après le repas. Et puis encore leurs recherches après tout cela. Comme si ce n'était pas déjà assez. Comme si ce n'était jamais assez.

Alors le slave lâche. Il abandonne sa camarade pour prendre un peu de temps pour lui. Il a besoin de se détendre. Ses nerfs sont à vifs, brûlures permanentes désormais. Il ne pourrait rien supporter de plus. Il allait craquer si cela continuait. Et Ambre... Toujours aucune nouvelle d'Ambre. Ça le bouffe. Il s'en veut. C'était sa faute. En partie. Et il n'arrangeait rien. Les recherches ne donnaient rien. Il avait sûrement condamné son ami. Petit génie.

Alors il n'irait pas en cours. Non, à la place, il irait dessiner. S'évader. Fuir la réalité. l passe par le dortoir et attrape le nécessaire. Fusain, aquarelles, gomme, crayons. Et puis un paquet de feuilles. Suffisamment pour esquisser, pour multiplier les positions. Suffisamment pour ne pas s'éterniser, passer d'un croquis à un autre. Suffisamment pour ne pas se fixer, ne pas se focaliser sur une idée.

Mais dessiner quoi ? Des natures mortes ? Mauvaise idée, il voulait quelque chose de vivant. Les animaux ? Lassant. Et la discussion n'allait souvent que dans un sens. Des gens ? Pour ça, il aurait dû aller en cours. Il aurait encore pu croquer la concentration des héros de la Rébellion. Mais c'était trop tard, il ne pouvait pas réellement se permettre d'y aller maintenant.

Puis l'illumination arrive et un nom lui traverse l'esprit. Évidemment. Vu le taux de présence du latino en cours, c'était sans doute sa meilleure option. Et l'avantage, c'est qu'il est sûr de pouvoir lui prononcer une pratique qu'il pensait devoir oublier à l'Astronef. Alors, il se dirige vers les dortoirs des Castelobruxo. Il irait lui demander. Et s'il refusait... Et bah tant pis, il irait croquer les animaux, comme d'habitude. Ou il patienterait jusqu'à la fin des cours pour une nouvelle victime.

La porte lui semble ouverte alors il pénètre dans la bâtisse. Direction la salle commune - il n'allait quand même pas se permettre les dortoirs - où il trouve sa victime. Il reste dans l'encadrement de la porte, pour être plus proche de la sortie en cas de refus et annonce sa présence, ainsi que la raison de sa venue.

"Salut, la porte semblait ouverte donc je me suis permis de rentrer. Je venais te chercher justement, j'ai besoin d'un modèle pour dessiner. Nu, idéalement, pour que je m'exerce à l'anatomie mais sinon, je me contenterais de fringuer." Il hausse des épaules. Rien ne servait de tergiverser. De toute manière, ils n'étaient pas proches. Alors, Odessa ne ressentait pas de gêne à faire une telle proposition. Il s'en moque bien au final, il a juste envie de dessiner et d'entendre quelqu'un lui parler.   
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Mer 1 Mai - 23:50
El Decapito
El Decapito
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UNO DOS TRES  CHA VA MOURIR
Je serais ta Rose si tu es mon Jack  
Dormir.
Glorieux plaisir.
Et puis, l’avantage du dortoir des Castelobruxo, c’est qu’il n’étaient que deux mecs et donc, le matin, le bruit était moindre.
Frevo allait en cours, Cha restait dans son lit jusque passé midi évitant de se réveiller pour aller manger, faudrait pas perturber son sommeil. De toute façon, tout l’monde avait bien abandonné de le traîner en cours et les professeurs s’en fichaient totalement.
Il savait qu’en temps de guerre, il serait l'appât ou le crétin qu’on envoyait en éclaireur. Pas besoin de suivre des cours ennuyants au possible pour savoir jouer ce rôle là.
Alors il dort. Laisse son esprit s’envoler dans des rêves sans fin, des rêves qui n’ont pas de sens. Des rêves qui se transforment parfois en cauchemars, où les songes donnent l’impression que le coeur s’arrête de battre.
Il voit la tôle, il sent la chaleur. Il entend les pleurs des bébés. De ses soeurs. Ca s'efface. Il se voit dans la rue, mendiant les touristes blancs. Puis il se voit roi, daron d’un puissant royaume, vole sur un dragon parce que c’est carrément la classe de se la raconter sur un de ces gros bestiaux volants.

Puis il se réveille. Cligne des paupières. Jette un regard dehors pour voir où en est le soleil. D’vait être passé midi. Il hausse les épaules et jette la couverture. Il s’étire. Il a la chair de poule, la chaleur des draps lui manque sur son corps nu. Il se lève. Il a mal au bras à cause de son altercation d’hier avec Pollux. Un mec plutôt sympa en réalité.
Il se gratte le bas du dos avant d’se glisser sous la douche chaud. Frotte, fous de l’eau dans sa bouche avant de pencher la tête en arrière et de la cracher. Il se la joue baleine.
Il reste pas longtemps. L’eau c’est de l’or bleu, c’est précieux.
Il a les cheveux mouillés, s’essuie à peine et glisse une serviette de bain d’un blanc nacré autour de sa taille.
Il est chez lui, il fait c’qu’il veut.

Il va dans la salle commune. Y’a toujours quelqu’un qui lui ramène à manger. C’est trop gentil n’est-ce pas ? Les Castellos c’est une famille, ouais. Il mangera après, d’abord il ouvre la grande armoire pour y trouver la machine à café. Ouais, les ptits latinos ils ont leur propre machine à café, parce que c’est sacré. Y’a quelqu’un qui parle. Il penche la tête en arrière, montre sa tignasse, reste caché derrière l’armoire.
C’est qui celui-là ? Ah oui, m'mec chelou de chez DumDum. Enfin, moins que Novgrodoudoujsépasquoi.
Il plisse les yeux, y’a la machine à café qui fait un bruit, l’eau chauffe.
Il dit salut.
Holà, café ?” Comme si il accueillait un vieux pote. C’est pas tous les jours qu’y a de la visite par ici. Et puis, Il vient d’se réveiller, c’pas encore le moment de chercher les emmerdes. Il continue à faire le café et écoute.
Il hausse un sourcil amusé. Noir. Sans Sucre. Sans Lait. Cha sourit, surpris. Lui, c’est un bon.
Et sa demande l’étonne mais le faire ricaner. Il attrape deux tasses. Fais le café, verse la tasse d'Odessa, fais la sienne et sort pour lui montrer sa tenue déjà prête, tout sourire.

Yavoue qué yé né m’attendé pas à oune telle demande. Tou préfères coummé ça ? Ou…” Il secoue les fesses, la serviette tombe à ses pieds, regard charbonneux se lève, hausse les épaules “coummé ça?” Sourire goguenard sur les lèvres, roule des r accent du sud bien prononcé malgré une grammaire parfaite : "Cé nous, lé peintre il é coummé lé moudél"


(c) DΛNDELION
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Jeu 2 Mai - 20:47
Odessa
Odessa
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Draw me like one of your French girls [Cha] Giphy
La bonne nouvelle du jour, c'était qu'il ne s'était pas fait accueillir avec un poing dans le visage. C'était un peu sa crainte, quand il avait franchi la porte. C'était quoi cette idée aussi, de s'inviter chez les gens ?

Mais Cha l'accueille avec un café alors tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. En plus, le slave devait vraiment être béni des dieux parce que son futur modèle n'est pas franchement des plus vêtus. Ils ont l'air tranquilles, les Castel quand même. Détendus. Ils vivent depuis moins longtemps sur l'Astronef, ça doit être l'explication. Dans trois semaines, ils auraient le même ressenti que tous les autres. Voire pire, vu la tournure des évènements. Ou alors ils infusaient leur café avec de la cocaïne. Au final, ça étonnerait qui ? Odessa espère quand même que ce n'est pas l'explication devant leur flegme : il s'était promis, avait promis, d'arrêter à la mort de Sherry. Au moins, le café était bon. Corsé comme il aimait. De quoi réveiller un mort.

Cha lui demande ce qu'il préfère. Que son modèle s'en foute de la nudité, comme il le lui prouve à l'instant. C'est gênant sinon. Ça gâche le dessin, quand personne est à l'aise. Mentalement, il note le déhanché. 10/10, totalement à la hauteur de son pseudonyme. Et puis il évalue du regard, parcoure le corps de la tête aux pieds. Ouais, ça allait le faire. La silhouette est mince. Sculptée. Avec une histoire. Mais c'était le propre de sa passion de voir des histoires dans le moindre détail, la moindre courbure.

"Ouais, comme ça, c'est bien si ça te va. T'as qu'à prendre place dans le canapé ?" C'était l'une des premières règles apprises : toujours s'assurer du confort du modèle. Il n'existait rien de pire que de devoir tenir une pose peu confortable. Sinon, ils bougeaient et il était bon pour laisser le croquis inachevé. Et ça avait le don de le frustrer. "Fous toi à l'aise, la pose a pas d'importance."

Suite à sa remarque, Odessa le regarde sans ciller. Peindre nu ? C'était quoi cette idée ? Chapeau aux compatriotes du Castelobruxo si c'était la vérité. Mais pour le slave, c'est hors de question. Il avait toujours l'art et la manière de se tâcher. Et certains matériaux utilisés étaient chiants à enlever de la peau, une fois séchés. "Merci mais non merci. Je suis crade quand je peins, on va s'éviter ça."

Il prend une chaise et l'installe face au canapé. Il étale ses affaires sur la table basse à proximité. C'était pas l'atelier mais c'était mieux que rien.  Ça serait toujours mieux que rien. Au moins, ils ont encore quelque chose. Il a encore quelque chose. Gorgée de café. Ouais, il pourrait s'y faire, à ce cadre. Il repasserait plus souvent, s'il a encore le droit à un café. Ça valait pas de la vodka mais c'était toujours ça, quand il fallait rester sobre.

Il s'installe, prend la place qu'il aime tant occuper. Ça lui fait du bien. Il se sent à sa place, moins comme un idiot bon à être sacrifier. Il plante son regard dans celui de Cha. Grand sourire à l'horizon, il lui en est presque reconnaissant. Il verra en fin de séance s'il peut vraiment l'être. Comme un maître d'orchestre, tout aussi professionnel, il reprend la suite de la chanson.

"On commence par des poses de 10/15 minutes ? Le temps que je m'échauffe. On prendra la pose longue après." Il saisit du bloc à dessin, le crayon prêt à croquer. "Tu peux parler, pendant que je dessine. C'est pesant le calme. Tu dis quand t'as besoin de pauses aussi. T'as déjà participé à une séance ou c'est ta première ?" le questionne-t-il alors que le crayon commence à glisser, marquer le velours du papier. 
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Ven 3 Mai - 23:51
El Decapito
El Decapito
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UNO DOS TRES  CHA VA MOURIR
Je serais ta Rose si tu es mon Jack  
Cha Cha Cha se déhanche, tasses en main. Il n’a aucune gêne à être nu devant un inconnu. La nudité, c’est juste embêtant car y’a plus vraiment de surprise, on peut pas d’viner ce qu’il y a en dessous. C’est pour ça que c’est bien de prendre le temps de se déshabiller.
Ou mieux : s’arracher des vêtements.
Le corps de Cha n’a rien de particulier. Teint hâlé, élancé, pas bien épais mais assez musclé pour qu’on remarque qu’il prend soin de lui. Il a des cicatrices sur le corps, des énigmes qu’il préfère taire. Il en possède une large sur le flanc gauche, sous les côtes. Une cicatrice blanche à la fois fine et destructurée. Une lame sans aucun doute et mal aiguisée.
Il s’approche d’Odessa, démarche féline, pupilles en feu : ça l’amuse de jouer au con. Et pour une fois, il ne drague pas, pas besoin. Il lui tend son café. Il recule en moon-Walk, manque de se casser la gueule, se laisse tomber dans le canapé.

Tou été calculé” Ouais, c’est ça, bien sûr. Il a ptete pas l’air vif Odessa mais il est pas si con qu’il en à l’air. Il doit donc se mettre à l’aise. Okay. Mais il a jamais fait ça. C’est bizarre. Et ça l’amuse beaucoup. Il s’installe donc comme la plupart des gens normalement et croise les jambes, mains sur les accoudoirs.

Assis confortablement, il le regarde s’installer. Il l’informe que dans son pays, le peintre peint nu si le modèle est nu. Il rit. L’autre ne bouge pas, n’émet aucune émotion : réaction intéressante qui réveille la nature provocatrice du petit Latino. “Tou n’est pas oune pratiquant dou boudy Paiting ?” Yeux se plissent de malice, sourire s’étire dans le coin droit. Il penche la tête sur le côté. Oh ouais, il pourraient se peindre le corps sans soucis “Yé pourré té froutter sans proublèmes, tou sais….” Rire s’échappe, gloussement pas du tout dissimulé s’échappe de sa gorge comme une pucelle qui voit sa première queue.

Il prend une chaise s’installe face à Cha qui est toujours aussi détendu. Il étend tout son bazar, les doigts de Cha pianotent sur les accoudoirs en velours. Putain c’est long. Il gonfle ses joues, regarde le plafond. En fait, c’est carrément chiant. Il aime pas attendre. Puis il capte son regard, l’autre sourit comme un con. “Qué ?” Pourquoi il sourit comme ça ? Il fronce les sourcils. Il est vraiment bizarre ce type. Un putain d’artiste. Ils sont tous comme ça où c’est juste lui ?

Comment ça des poses de 10/15 minutes ? C’est censé être court ça en plus ? Il laisse tomber sa nuque en arrière. Il soupire. Il a dit oui, il a accepté et puis concrètement, il a rien d’autre à foutre de son après-midi. Il hausse les épaules “Ouké”. Rien à dire de plus. Ce type le rend insipide.
Il l’informe qu’il peut parler. “Mercé yé souis ché moua quand méme.” Il lève les yeux au ciel. De toute façon il a pas grand chose à lui dire. “Prémiére fois”. Il parle plus. Il se fait chier. Qu’elle idée d’avoir accepté.
Regret instantané.

Tou es toujours aussi chiant ou c’est jouste pour mé pounir ?” Il gonfle ses joues tandis que l’autre gratte le papier “Tou n’a pas l’air d’être amousant coummé garçoune.”

(c) DΛNDELION
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