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Mystère planant, l'air se teintait d'une nuance d'angoisse suffocante, imperceptible. Ordre audacieux déguisé sous le couvert d'une requête anodine, rassemblement qui fut fixer à l'aurore, pour le soir même. Impression immuable que la motivation de telles retrouvailles n'était guère anodine. Un danger sourd plombait les vives âmes de l'île, mais lequel ? Qu'avaient-ils donc à craindre ? Quelles déplaisantes nouvelles allaient-ils apprendre, lorsque le jour s’achèverait ? Rien de plaisant, Zaniah en était certaine. Demoiselle aux craintes inexprimables, qui ne put s'empêcher à esquisser mille et unes ébauches de cet instant à venir. Âcre vérité, serais-tu te faire docile, envers ces âmes endoloris ?
Parmi les premières à gagner de nouveau l'entre modeste des enfants de l'Amérique, c'est à une étoile prostrée que l'infante fait face, sans grande surprise. Pollux semblant se faire maître des lieux pour la funeste occasion. Silence perdurant au sein duquel s'enlise la demoiselle, guère sereine face aux instants à venir. Instinct lui hurlant que quelque chose de mauvais allait se voir révéler. Murmures envahissant le dortoir depuis des jours désormais, face aux comportements atypiques d'Alcyone ainsi que de Pollux. Impression qu'un événements inconnu les avaient chamboulés. Mais quoi donc ? Rapidement, attention piquée à vif par ces quelques mots prononcés par l'astre faisant de la table son ciel. Sombre annonce qu'un méfait avait menacé les deux astres. Réelle menace de leur existence énoncé, frisson parcourant l'échine de l'angelot. Ils auraient put disparaitre. S'en aller aux cieux, tels les constellations qu'ils étaient. Elle aurait put les perdre. Ils auraient put les perdre. Et ils n'en avaient rien dit, jusque là. Sentiment d'impuissance étreignant les sens de la demoiselle, impression d'avoir été aveugle face à ces signaux pourtant alarmants. Concentration qui se reporte pourtant sur Pollux, l'heure n'étant guère aux lamentations de n'avoir sut réagir plus tôt.
Une faible tentative d'humour échappant à Pollux, miroitement étroit d'habitudes éteintes, essaie de rendre l’atmosphère d'avantage viable. Qui n'est là que pour rendre la suite d'un discours maudit d'avantage supportable. Raisonnement étriqué qui se tenait pourtant, face aux risques que l'un des leurs se trouve à son tour attaquer - par quoi d'ailleurs ? Mais quelle certitude avait-on que la prochaine victime de ce mystère, quand bien même ne serait-il peut-être pas des États-Unis, survive ? Une pensée envers les autres délégations, envie fugace que d'avertir de ce danger invisible. Pourtant, la demoiselle n'en ferait rien. Par respect envers Pollux, envers Alcyone, même si sa présence n'était là pour rassurer la blonde. Pour taire ce qui se désirait probablement être un secret. Pour éviter d'amener à la véritable personnification du chaos, face à la folle inquiétude dont chacun pourrait se retrouver victime. Mais aussi car leur délégation passerait toujours avant le reste. Incertitude vis-à-vis de cette information à taire accablante, pourtant réconforter par le fait que si la situation nécessitait d'être exposé à tous, leur professeur, se trouvant un peu plus loin au sein de la pièce, l'aurait déjà fait ou le ferait à l'avenir.
« Et vous n'avez rien dit avant ? Bravo.» Lèvres se pinçant en une volonté de reproche, pourtant annihilé par cette compréhension de leur désir de taire cette information, cette nouvelle part de leur histoire, retranscrit par un éphémère sourire adressé à l'étoile face à elle. Hésitation qui n'a guère sa place en cet instant, l'angelot esquisse quelques pas en direction du funeste porteur de nouvelle. Il avait son soutient. « Ce n'est certainement pas un temps à l'abandon.» Reproche adressé sans détour à quiconque oserait se détourner des cieux étoilés en cet instant. A quiconque oserait tourner le dos à leur famille. Car c'étaient désormais ce que les constellations formaient : une famille. « Vous avez évidemment mon aide.» Assurance troublante, soutient sans faille adresser à Pollux ainsi qu'à l'absent du moment, affection démontrée par des actes à venir. « En ce qui concernera les sortilèges ainsi que les runes, tout du moins.» Parole volatile, afin que quiconque souhaitant se prononcer vis-à-vis d'une volonté d'aider ou non, puisse s'en saisir.
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Dim 28 Avr - 10:09
Altaïr
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Ilvermorny Squad
Semaine 7, Mardi soir
L’horloge affichait dix-huit heures trente quand la majorité de la délégation d’Ilvermorny s’était réunie. L’aigle comprenait mieux la situation de ces deux dernières semaines, le comportement étrange d’Alcyone et maintenant de Pollux qu’il n’avait presque pas vu ses derniers jours pour le retrouver blessé. Le jeune homme écoutait attentivement le discours de Pollux, qui enfin se décidait à leur donner des informations. Tous savaient qu’il se tramait quelque chose, Alcyone était concerné mais aussi Pollux. Il écoutait chaque information sur ces attaques sans broncher, gardant ton calme. L’américain comprenait mieux les nouvelles habitudes d’Alcyone qu’il avait longtemps prit pour une énième lubie sans explications. Mais ce qui le faisait tiqué, c’était l’évidence soulignée par son ami. Deux américains avaient été visé, personne n’était à l’abri qu’une troisième attaque ait lieu. Altaïr ne tombait pas sous la peur, il ne pensait même pas être parmi les cibles potentiels. Il était bien moins présent que ses deux compères et loin de faire autant parler de lui. Mais il n’aimait pas l’idée que quelqu’un s’en prenne à leur délégation, que ses camarades soient mis en danger, qu’on ait attenté à la vie d’Alcyone et de Pollux. Les choses allaient être prise en main et le dortoir sécurisé par runes, enchantement et magie fumerole. Parfait.
La situation semblait suffisamment sérieuse pour que tant de mesure soit mise en place mais surtout pour que le professeur Malcolm X les honore de sa présence. C’est ce détail principalement qui laissait penser à Altaïr que tout ne leur était pas dit. Mais soit, ils vivaient dans le secret chaque jour, il avait l’habitude et il n’allait pas tourner le dos à ses camarades. Zaniah prenait la parole, leur reprochant discrètement de n’avoir rien dit. N’avait-il donc pas suffisamment confiance en eux pour leur faire part de ce qui les tracassait depuis tant de temps. Altaïr ne leur en voulait pas, comprenant que l’île mettait leur lien à rudes épreuves. Toutefois il s’accordait à la reine du dortoir, croisant ses bras, le temps n’était pas à l’abandon. Il n’allait pas poser la moindre question ni tenter d’en savoir plus. Il allait juste être présent. « J’en suis. » Tous savait que l’aigle n’avait pas les talents de runiste de la blonde ni ne maitrisait la magie fumerole. Ainsi c’est de sortilège et enchantement de protection qu’il comptait protéger le dortoir, laissant les autres discipline à ses camarades.
Dim 28 Avr - 12:30
Malcolm X
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Il y avait des choses que Malcolm X n'aimait pas du tout. Le thé, pour commencer, cette infâme mixture sans goût que les anglais buvaient à longueur de journée. La prétention aussi. Apprendre que deux de ses étudiants aient été agressés par une créature magique aux capacités inquiétantes, et qui avait visiblement envie d'en découdre. Parce qu'ils n'étaient pas du bon sang. Cette menace était présente à l'intérieur de l'Astronef, discrète et pernicieuse. Elle était peut-être liée à l'assassinat de Monseigneur, mais l'enseignant n'avait pas trop voulu alarmer Brandon et Logan bouclé plus que de raison. Ils étaient déjà particulièrement affectés. Il avait accepté de ne pas ébruiter l'histoire et de ne pas prévenir King, pour des raisons de précaution évidentes. La priorité, c'était vraiment de les protéger, eux deux, mais aussi le reste de leurs camarades. Il y avait un certain nombre de ces petits blancs qui pouvaient subir la fureur de ce monstre, eux aussi. Et l'entrevue qu'il avait eu avec cette dernière la veille appelait à toutes les précautions possible. Adossé à un mur en retrait, comme à son habitude, il laissa Pollux prendre la parole et faire un point succin sur la situation. Samantha blonde et Logan blondinet étaient volontaires pour participer, et ce ne serait pas de refus. Les deux étaient doués, pour sûr. Il haussa un sourcil au semblant de pique de Samantha, hésita un instant. Etait-il utile de les alarmer à hauteur de la menace ? Peut-être. En même temps, les deux principaux concernés lui avaient demandé de tenir sa langue autant que possible. Il se gratta la gorge, leur adressa un petit sourire. « Croyez-moi, vous n'aviez pas envie qu'on vous implique d'avantage dans cette histoire. On parle de quelque chose en mesure de tuer, et plus les cibles sont restreintes, plus il nous est facile de les protéger. Je ne peux pas me dédoubler à volonté, et je ne souhaite pas vous faire courir de risque. C'est la raison qui nous pousse à prendre cette précaution aujourd'hui, au cas où. De toutes manières, il se trame beaucoup de choses sur l'Astronef, cette défense ne sera pas perdue. » Et avec un peu de chance, ils mettraient fin aux attaques de la Bête dans les prochains jours. Le sorcier se retrousse les manches et s'avance de quelques pas vers les étudiants. « Bon, assez parlé. On s'y met ? » Regard appuyé à Pollux. « Je vais commencer par verrouiller l'entrée et l'ouvrir quelque part dans les murs. Elle sera invisible. Bien entendu, si on veut que ça tienne, j'ai besoin que vous stabilisiez le passage avec des runes. » Il se tourne vers Logan blondinet. « Il y a largement de quoi faire au delà, tu peux être créatif. On peut renforcer les murs avec des enchantements pour les rendre plus solides, ou créer un système d'alarme. Il serait peut-être même temps de mettre en place un système pour qu'on puisse tous se prévenir en cas de problème, avec un sortilège protéiforme par exemple. » Il lève sa baguette et claque de la langue. Un rideau de fumée les entoure, et s'estompe quelques secondes plus tard. Malcolm X a sa baguette pointée vers la forme, il hoche la tête en silence. Invisible à l’œil, le mur s'y est matérialisé. Plus qu'à l'y ancrer. « Pollux, t'avais pas parlé de runes sur chacun d'entre nous aussi, un truc du genre ? »
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Éclat de rire d'une enfance subtilisé désormais oublier, c'est le pesant sérieux propre à l'âge adulte qui accable chacune des âmes présentes en ce lieu de son poids. Mort. Chimère intangible ayant pourtant manquée d'emporter en son sordide sillage l'être de leur si chère camarades. Provocation indécente que l'infante ne serait pardonner à son entremetteur, l'instant n'est pourtant guère à la planification d'une vengeance quelconque, enfantine, mais plutôt à la réaction, réfléchit. Égocentrisme prenant un coup face au silence maintenu par les deux astres de leur délégation, elle comprend pourtant, que tout cela, ces nouvelles qui n'ont été transmises, n'avaient que pour unique but de les préserver. Car qu'importe lequel d'entre eux se serait retrouvé en pareille situation, probablement qu'ils auraient tous réagit à l'identique : s'enfermant en un mutisme certain afin de ne risquer la mise en danger de leurs proches. Car si tous différaient les uns et des autres, ils n'en demeuraient pas moins identiques en leur façon de tenir aux autres, face à leur volonté de préserver ceux constituant le reste de leur délégation. Unité étoilé oublier.
Silence se faisant désormais doré, l'angelot demeure attentive, mesurant chacune des paroles trouvant grâce en cet instant. Évidemment, Altaïr se joint également à eux afin d'apporter son aide, précieuse. Soutient certains qui serait apporté par chacun. Finalement, le professeur se joint à la valse inquiétante du moment, justifiant l'absence de toute connaissance partagé jusque là. Réel danger accentuer par ces simples mots. Vie qu'ils risquaient finalement tout autant qu'à l'extérieur de cette île s'apparentant à une parenthèse dorée, en un temps premier. Douce irone du sort. Savoir que l'astre dont l'astre se résignait à prendre connaissance auprès de ses pairs, si tel était leur souhait, respectueuse de leur volonté. Agir, voici ce qui était véritablement important désormais.
Appel aux réactions imminentes, l'enseignant ouvre la danse, énonçant sa volonté de transmuter la porte en l'un des murs. Jugement que Pollux soupçonne d'être porté sur sa personne qui pousse les opalines de la demoiselle à épouser le plafond, un instant. Pensait-il réellement que l'aigle comme elle, allait s'amuser à le discréditer ? La peur tamisait encore ses prunelles, tout autant que le comportement d'Alcyone et lui-même des jours précédents faisait écho à cette annonce accablante. Elle le, les croyait, l'américaine. Et même sans explication, elle n'aurait remit leur volonté en question, quand bien même quelques interrogations quant à leur agissement aurait put effleurer ses songes. Silencieuse, l'infante se contente d'approuver les idées énoncées par un bref mouvement de son visage. « Si l'on veut parer toute éventualité, autant apposer les sortilèges par deux fois au sein de chacune des pièces.» Car si rien n'était dit de l'opposant, seul le sérieux de sa menace planait en cet instant, n'invitant guère à prendre ces précautions à la légère. « Tu réalises les sortilèges, que j'ancre par le biais de runes primaires ?» Soumet-elle à Altaïr, travail main dans la main qui devait se faire. Blindons ce lieu autant que nous aurions dut blinder nos êtres.
Alors que l'astre défaillant se charge d'ancrer de façon durable la nouvelle localisation de la porte, de nouvelles idées émergent. Rune. Attention toute particulière que l'américaine porte à ces possibilités, domaine au sein duquel elle serait la plus à même d'apporter son aide par sa maitrise du sujet. Un alphabet plus ancien encore que celui de futhark, destiné à servir de clé d'entrée. « Ces runes sont connus pour être plus puissantes que celles provenant du futhark, mais sont également plus compliquée à réaliser.» Requérant une grande maîtrise de cet art, la moindre erreur n'étant guère permise. « C'est faisable.» Affirmation donnant naissance à quelques diverses réflexions mais qui engendrerait également diverses recherches. « J'étudierais le sujet, mais je pourrais m'en occuper. Même si pas dans l'immédiat, sauf si vous désirez prendre le risque de vous transformez en cochon rôtit...» Faible once d'humour qui était dépassé, assurance d'un engagement qu'elle prenait.
Nouvelle idée audacieuse énoncée par Pollux. Mêler rune et sortilège... Silencieuse, l'étoile prend siège à une table de la salle, faisant appel à l'un de ces carnets ainsi qu'un stylo par le biais d'un accio sagement maîtrisé. Possibilité prise en note, afin de ne rien en oublier. Étais-ce seulement possible ? La magie n'avait que peu de limite, si ce n'était l'imagination ainsi que la maîtrise de son détenteur, pour autant, une innovation pareille demanderait un investissement certain. Réflexions s'engrenant au sein de pensées tumultueuses, silence suivant la proposition appelant à l'avis de chacun. « Si ça l'est...» Réponse que l'angelot ne détenait guère, laissant le soin à leur professeur, ou peut-être même à Altaïr, de les informer de cela. « Il faudra veiller à trouver un équilibre entre les runes ainsi que le sortilège. L'un pouvant aisément prendre le pas sur l'autre... Les runes plus anciennes, dont-tu parlais, supporte généralement mieux ce genre de fusion.» Sûrement qu'il avait déjà songé, la constellation, ne sortant cette lubie de nul part. « Le sortilège protéiforme appel cependant à ce que le réceptacle soit modifié, pour transmettre l'information. L'on pourrait envisager un sortilège qu'il nous faudrait prononcer pour l'activer ? Ou peut-être qu'il pourrait donner l'alarme par contact de la baguette sur la rune...? » Idées succinctes, certitudes feintes, il fallait espérer que l'un d'entre eux détienne une réponse d'avantage satisfaisante. Si cela s'avérait cependant possible, l'angelot prêterait main forte à Pollux qu'elle devinait déjà se voir se plonger au sein des recherches ainsi que de multiples essais. Épreuve démontrant que l'union faisait la force. Mais détiendraient-ils la force de faire face à ce danger inconnu, ensemble ?
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Sam 4 Mai - 5:16
Alcyone
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Le prince des américains traîne sur le chemin du dortoir, surveille d’un œil le cadran d’or à son poignet pour s’assurer qu’il a bien manqué l’heure du rendez-vous. Ce soir Pollux a convoqué la délégation pour expliquer leur petit problème de bête sauvage, poussé par la débâcle de la veille. Ce soir Pollux compte leur parler et c’est pour ça qu’il s’esquive. Attend d’être certain qu’il ait eu le temps de raconter avant de se glisser par la porte qu’il ouvre et referme le plus discret possible. Enfonçant les mains dans ses poches il rattrape la conversation au vol, roule des yeux, exagère en les entendant les deux débattre sur leurs sacro-saints alphabets oubliés. Laissez Zaniah et Pollux cinq minutes dans une pièce. Ennui mortel qui doit être partagé par les plus rustres quand ils divaguent vêtements ou shampooings entre blondes de la délégation. Ils se taisent, enfin. « J’étais à la bibliothèque. » Il lâche pour seule excuse à son retard calculé, ça pourrait encore étonner s’ils n’ont rien saisi des heures qu’ils passent depuis plusieurs semaines à la retourner, feuilleter à en voir flou et récolter des regards haineux pour leurs chuchotements presque incessants.
« On a rien trouvé encore. Ça ressemble à rien, rien de ce qu’on connaît, rien de ce que connaît aucun des bouquins là-bas, je pense même pas que ce soit une créature du genre naturel. » Pas de précision sur le prénom qui se cache derrière le simple on, duo s’impose depuis des semaines et tous ou presque ici considèrent qu’il y a même trouvé sa moitié. Rien à justifier ou expliciter. « Ça doit donc bien être quelqu’un qui l’invoque ou qui l’appelle, on devrait installer une alarme à l’extérieur aussi pour nous prévenir de ce qui pourrait rôder. Et puis si ça rentre quand même c’est pour tuer, donc faut que ce soit immobilisé avant d’avoir eu le temps d’attaquer. Et vos runes, là, OK, mais hors de question que je joue le cobaye. Puis se prévenir d'un problème c'est bien, mais il faut qu'on puisse savoir où est celui qui l'active. Sinon c'est juste flippant. » Il parle fort, détaché pour prétendre ne pas être terrifié, épuisé. Nuit doutes terribles, à fixer la cheminée comme un imbécile égaré. Azur glisse un instant sur le frangin. Visions de la veille s’imposent vermeil et il secoue la tête, s’esquive aussitôt avec embarras pour fixer le plancher. Il n’ajoute rien. Les idées sont troublées ces derniers temps, par l’ambre et par le sang, par la voix pernicieuse et l’obscurité vicieuse, la magie est chuchotante quand elle était hurlante cristallisée par l’angoisse.
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Lun 22 Avr - 14:20
