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milk and cookies (ft. jana)

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Jeu 18 Avr - 17:10
Cardinal
Cardinal
Pseudo : DELPH
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milk and cookies (ft. jana) Original
Les petits chats, les gentils lapins aux mines inquiètes, auraient, comme nous, de claires maisonnettes dans le monde de mes rêves. Les jolies fleurs parsemant les champs aux belles saisons me diraient en choeur d'aimables chansons pour moi seul dans le monde de mes rêves.  (@alice // beerus)
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milk and cookies.

Semaine 7 - Samedi

C’est samedi.

Cardinal est assis dans la salle commune de son dortoir. Il avait invité Jana, aussi connue comme Maman Chat, à prendre le thé avec lui, et il avait pris la peine de faire tous ses travaux avant que la demoiselle ne vienne. Cela lui laissait du temps libre pour faire ce qu’il voulait, ce qui impliquait de finaliser ses fictions, mais en attendant, il se contente de faire du dessin. Ses camarades ont accepté de le laisser recevoir une amie, comme il avait réussi à ne pas se faire remarquer, mercredi, mais il devait se tenir tranquille, apparemment, tout ne faisait que commencer. Installé sur son canapé, le jeune homme est assis en tailleur. Sa frange est retenue par une barrette, mais son habit demeure simple, un jean, un tee-shirt noir et des chaussettes de la même couleur.

Son cahier repose sur ces genoux et est ouvert sur les deux pages. Cardinal chantonne tout en dessinant ses amis. Si les dessins sont simplistes, le trait demeure fin. Il avait toujours aimé ce moment consacré à son art, même si cela ne se comparait pas à des chansons ou des imitations, mais apparemment, Nobunaga avait trop fait parler de lui et ce n’était vraiment pas le moment de faire le pitre. Ce moment, il devait le prendre comme une occasion de réfléchir, mais il n’en avait pas vraiment envie, n'en déplaise à Hirondelle. ♡

Ne souhaitant pas se pencher sur des questions politiques, le jeune homme dessine Ambre, Cassie, Doudou, Toutou, Mamour, Maman Chat, Capitaine chéri… La mine se casse. La tête penchée sur le côté, Cardinal change son instrument et trace les boucles en brun. C’était chouette de savoir que son ami était revenu à la vie, mais en même temps, ce n’était pas surprenant. Mourir n’est pas une expérience agréable, mais elle permet de mieux renaître. Un petit sourire se glisse sur les lèvres de l’oiseau, alors qu’il ajoute une écharpe colorée autour du cou de son camarade. Il avait bien hâte de le recroiser, mais en attendant, il fallait s’occuper de l’arrière-plan. ♡ Au fond, il avait dessiné le bâtiment central, mais maintenant, il allait ajouter des fleurs, parce qu’il en manquait cruellement ici et que même le cerisier ne se comparait pas à ceux de son ancienne école. Il fallait bien remettre un peu de vie sur cette île, sinon, ce ne serait pas amusant.

Ses camarades quittent la pièce, pour rejoindre les dortoirs, lui laissant la salle commune. Cardinal chante avec entrain, une fois la dernière porte fermée. « Peignons ces roses en rouge, du plus éclatant des rouges. Il faut les peindre coûte que coûte, sans en perdre une goutte. Peignons ces rosiers en rouge, peignons ces rosiers en rouge, oh, peignons ces roses en rouge et… » Il entend toquer à la porte. Se levant prestement, il jette son cahier par terre et hurle à ses camarades, qui n’avaient absolument rien demandé : « C’est moi qui ouvre ! »

Il ouvre la porte pour voir sa camarade. « Maman chat ! » la salue-t-il. Cardinal avait une manière arbitraire de donner les surnoms, mais il aimait conserver une connotation affectueuse dans ses surnoms. Serrant la blonde contre lui, il l’invite à entrer dans le dortoir. « Il faut que tu enlèves tes chaussures. » la prévient-il. Il ne savait pas vraiment comment ça fonctionnait dans les autres dortoirs, mais il préférait que sa camarade soit au courant. Même sur l’île, certaines habitudes culturelles demeuraient.  

Sautillant, il invite sa camarade dans la salle commune. Sur la table basse, il avait dressé la table pour l’heure du thé. Une bouilloire contenait du thé vert et la seconde, du thé noir, au cas où son amie n’aime pas véritablement le premier. Sur la table, il y avait aussi des biscuits et des pâtes de fruits, que Varsovie lui avait données et qu’il n’avait pas terminées. Il espérait ainsi que Jana ne trouve son compte au milieu de tout cela. La table n’était pas exagérément dressée, même si Cardinal aimait bien la nourriture, il ne voulait pas en mettre plus que ce qu’ils ne consommeraient. C’était un signe de respect envers la table.

D’ailleurs, il respectait tellement la table qu’il ne peut s’empêcher de tourner autour, heureux de partager un moment avec sa camarade. « Un joyeux non anniversaire, un joyeux non anniversaire... ~ » Avec Moineau qui travaillait tout le temps, et Anhinga qui avait disparu et Corbeau qui... enfin, il se sentait souvent seul dans son dortoir et il n’aimait définitivement pas la sensation.

« Buvons du thé, encore du thé en nous souhaitant ma chère, un joyeux non-anniversaire, ma chère. Vous n'avez qu'un anniversaire par an, un anniversaire seulement par an, mais il y a 364 non-anniversaires. » Cardinal prend la main de son amie et la glisse vers le canapé. Il la laisse s’asseoir et prend place de l’autre côté de la table. À genoux, il lève les bras dans les airs. « Aujourd'hui, nous fêtons un de ceux-là ! ♡ » Souriant, il pose les paumes contre la table et se redresse. « Je suis trop content que tu aies accepté de prendre le thé avec moi ! Habituellement, je le prends avec Moineau, mais en ce moment, elle est super occupée avec ses trucs de top dix. » Cardinal fait la moue, mais montre rapidement la table. « Sers-toi comme tu veux ! La bouilloire noire contient du thé vert, la bouilloire verte contient du thé noir et je t’ai même ramené des biscuits ! Ne t’inquiète pas, ce ne sont pas des raisins secs, mais bien des pépites de chocolat. J’ai vérifié ! » Il sourit et les traces de chocolat sont visibles sur le coin de ses lèvres.

Effectivement, il avait vérifié.

 
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