WHEN NIGHT COMES

Voisin s’agite. Souverain l’entend malgré lui qui soupire sans arrêt, qui ne compte pas lui laisser de répit. Assez épuisant de veiller sur ses jours il faut qu’il s’impose dans la nuit. Paupières restent résolument closes, un bras sous l’oreiller, s’il ne peut dormir au moins le prétendre. Souffle exagérément lent. Il n’entend rien. Il ne bougera pas. Numéro pour arracher l’attention, encore, il n’en a pas eu assez toute la journée avec les visites qui se sont suivies à l’infini, les amis inquiets et les tuteurs furieux. Cauchemars invivables qui le surprennent peut-être, songes folie qu’il ne pourrait chasser s’il le voulait.

Lui voudrait juste se reposer. Tous les os sont encore meurtris, il pourrait bouger mais à l’intérieur ça continue de brûler. Encore il se maudit de l’avoir percé, de s’être placé par étourderie, par pure suffisance dans la situation délicate. Onyx s’invite encore terrifiant, envoûtant. Battement des cils. Poudlard est une cause perdue, elle perd son temps avec et le sien par la même occasion. Importe. Grognement, finalement. « Quoi ? » Tête se tourne vers la forme qu’il discerne mal dans la pénombre, soupire à son tour.