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What is dead may never die

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Dim 14 Avr - 12:43
Guinness
Guinness
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CHRONOLOGIE

Ce sujet a lieu: Vendredi matin, Semaine 6, Mai 2020.
Informations: Ce sujet se passe à la suite de la cérémonie de Sherry. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  (Pour rappel, le sortilège de traduction ne fonctionne plus hors du bâtiment principal.)[/url]


SECURISATION

WHAT IS DEAD MAY NEVER DIE
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CRAC !

Une élève solitaire transplane à l’entrée des dortoirs de Poudlard. Sa longue chevelure rousse flamboie contre le tissu noir de ses vêtements. Elle reste debout sur place, semble comme sonnée. Elle secoue doucement la tête, puis se redresse. Guinness s’est reprise. Elle s’avance vers la porte du chalet de la délégation de Poudlard et pousse la porte.

Tout semble vide à l’intérieur. Tout le monde doit encore être à la cérémonie de Sherry. Guinness s’avance lentement vers le dortoir des garçons. Elle n’en passe pas le pas. Elle s’appuie contre le linteau, pose sa tête contre le bois, et contemple le lit de Sherry, sur lequel se trouve un bouquet de fleurs blanches. Elle lève sa baguette dans leur direction, les yeux éteints. Elle hésite. Bats des cils. Et rabaisse son bras. Qu’elles y restent.

Elle fait demi-tour, se rend dans le dortoir des filles. Guinness s’agenouille devant son coffre, sort sa baguette, et y trace trois runes. Elle a appris des cours de Stravinsky. Personne autre qu’elle ne peut désormais l’ouvrir. Elle ouvre le tiroir de sa table de chevet. Les deux derniers joints offerts par Sherry s’y trouvent encore. « Evanesco. » S’y trouvaient encore. Il n’y reste désormais plus que deux livres, quelques feuilles de parchemin et un fusain.

Guinness attrape l’un des livres, Sommaire Philosophique, et s’assoit sur son lit, dos contre le mur, chaussures sur les draps. Elle n’ouvre pas le livre. Son regard reste plongé dans le vide, s’assombrissant un peu plus chaque minute au gré du soleil poursuivant sa course vers l’horizon.


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Dim 14 Avr - 15:19
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What is dead may never die
GUINNESS

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Silence. Douloureux, pesant, absorbant lumière et sons environnants. T’as le pas volatile, Frevo, l’esprit agité d’être là où tu n’devrais pas mettre les pieds. Mais c’est plus fort que toi, l’imbécile, le curieux, l’envieux d’en savoir davantage sur les autres délégations et la façon dont ça se passe chez eux. T’avais donc profité que Poudlard au grand complet ait migré vers l’enterrement de Sherry pour t’introduire dans le bâtiment, usant des runes pour passer la porte d’entrée sans la forcer ; visage fantôme, le cœur bombardant, tu glisses à présent à travers les couloirs, baguette en avant. Tu ne sais pas trop ce que t’espères trouver, peut-être un secret à révéler, une arme qui dans un futur proche te servirait. Le corps ondulant, l’oiseau gracile, tu prends soin de t’arrêter à chaque coin d’ombre, surveillant de près le moindre mouvement, faisant comme si tu avais compris et retenu ces cours d’infiltration que tu sèches pourtant une fois sur deux.

Mais la vérité, c’est que t’as jamais aimé le silence, pas vrai Frevo ? Il te tracasse, il est tenace, l’imbécile, et tu le vis comme une punition. T’essaies de t’en défaire, la plupart du temps – mais dans ce cas précis tu sais qu’un simple sifflement suffirait à c’que tu te fasses choper et tu rejettes cette idée. Alors tu pinces les lèvres, baguette se levant pour dessiner une série de runes visant à déverrouiller une autre porte inconnue ; mais un bruit, doublé d’un mouvement là, sur ta droite, laisse à tes doigts l’occasion de s’échapper. Et de porte d’entrée, voilà à présent un balai qui se voit visé – vie courant le long du manche de bois, tressaillant entre les brins de paille le composant. Sous ton regard perplexe, tu le vois se tordre, s’étirer, puis d’un seul coup commencer à gambader, direction prise vers cette personne qui malheureusement pour toi vient de rentrer. « Que merda », grogné entre tes dents tandis que tu t’élances à sa suite, pénétrant sans prendre gare dans la pièce où il vient juste de passer en paradant. Tes runes s’élèvent, dessins fraîchement gravés dans l’air et le balai retombe finalement, vide de mouvement ; c'est à cet instant que ton regard croise celui, azuré, de celle qui pensait sans doute pouvoir trouver un peu de tranquillité.

T’es grillé Frevo, il fallait s’en douter.


(c) DΛNDELION


♥:
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Lun 15 Avr - 13:01
Guinness
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SECURISATION

WHAT IS DEAD MAY NEVER DIE
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Un étrange froissement se fait entendre de l’intérieur su dortoir. Les sourcils de Guinness se froncent, elle se redresse sur son lit. Elle l’aurait complètement ignoré, si elle avait entendu la porte s’ouvrir d’abord. Si cela avait été des sons de pas. Mais elle ne parvient pas à reconnaître la source du bruit. Aussi silencieuse qu’un chat, elle se hisse sur ses pieds, sa baguette magique à la main.

Alors qu’elle émerge sur le pas de la salle commune, un balai lui coupe la route. Tout se passe trop vite pour qu’elle ne puisse réagir. Des runes lui filent également sous le nez, atteignent le balai animé qui perd connaissance et redevient un objet sans vie. Baguette levée, yeux écarquillés, Guinness tourne lentement un regard éberlué dans la direction d’où provenaient les runes. Ses prunelles tombent sur la silhouette d’un sorcier sombre, couvert de tatouages.

Le regard de Guinness s’assombrit, se fait féroce. Lentement, sa baguette se tourne vers lui, menaçante. Une baguette étrange, couverte de métal laissant entrevoir quelques centimètres de bois, quelque part entre l’armure, le grillage et de l’orfèvrerie.

« Qu’est-ce que tu fous ici ? » demande-t-elle d’une voix calme, surprenamment grave venant une jeune femme. « Dehors. »

HRP:

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Mar 28 Mai - 21:33
Baileys
Baileys
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La cérémonie n’était pas terminée quand le loup avait quitté les lieux, il avait observé le début depuis le fond, adossé contre un mur, sans faire un bruit, juste en étant aux aguets comme à son habitude. En même temps les trucs louches se passaient toujours dans ce genre de moment sur l’astronef, bizarrement…  Au moment où le mort, (un bien grand mot apparemment) s’était réveillé il n’eut même pas l’air surpris, ou du moins, il n’en laissa rien paraitre, un simple « Tiens, v’la autre chose maintenant… C’est vraiment l’épicentre des bizarreries ici décidément… Bref, ça suffira pour le moment. » lui sortit de la bouche, avant de transplaner vers l’entrée des dortoirs, s’évanouissant en un battement de cils tel un Leprechaun que l’on perd de vue.  

Il atterrit alors devant les portes, quelques secondes plus tard, prenant soin de jeter un œil autour de lui avant d’entrer, on ne pouvait jamais être sûr. Prêtant l’oreille et l’odorat, ses sens de loup lui permirent de réaliser que deux personnes étaient passées ici récemment. Une odeur était familière, il la sentait tous les jours, il réfléchit quelques secondes, huma l’air « Tiens, la belle rousse est passé ici il y a peu, mais *renifle* l’autre inconnu au bataillon. » Ça lui rappelait cette fois alors à cette fois, où dans les forêts où il avait grandi il y avait un jeunot, qui était venu le voir, en lui demandant « Euh j'suis tombé sur quelqu'un, il est comme ci comme ça qu'est-ce que je fais ? » Il pouffa alors de rire, avant de pousser la porte et entrer.

A l’intérieur, un calme plat régnait, manquerait plus qu’à en larguer une pour avoir un écho du plus bel effet. Il marchait tranquillement, le pas léger, presque sans un son, rejoignant son lit. Il se mit assit sur le bord de celui-ci, tendant toujours l’oreille, mais pas un son. Il attrapa alors la poignée de sa table de nuit, ouvrit l’un des tiroirs, et se saisit d’un pochon rempli par les soins de la douce marie-jeanne. Mais grande était l’incertitude et l’hésitation en lui, dans sa poche de pantalon il avait ses blunts aromatisés, pêche de vignes, un délice, mais dans le tiroir… Un fabuleux bong en verre, sculpté et décoré de multiples couleurs, acheté lors de ses seules vacances, un petit séjour aux Etats-Unis, trois semaines à couler des douilles et s’en rouler des cinq feuilles assis au bord du grand canyon, un vrai régal. Mais il se ravisa et préféra garder son bong pour les soirées animées, les douilles montant trop vite au cerveau. Il déroula alors sa feuille, la remplit d’une bonne dose de mango haze, parfaitement pur, pas un gramme de tabac, forma un cône parfait, avant d’un tour de langue, le refermer, celui-ci n’attendant que de distiller sa joie et son gout délicat.

Il venait tout juste de craquer une allumette, la rapprochant du bout avant qu’un bruit ne le coupe dans son mouvement, il s’soupira, secouant l’allumette pour l’éteindre, avant de se relever, rangeant le précieux dans sa poche, et d’aller voir qui faisait du bordel comme ça. Puis, comme il arrivait dans le couloir, il vit Guinness de dos, dans l’encadrement de la porte menant à la salle commune, même si, fait plus étonnant, un balai particulièrement énergique passa lui aussi mais en… Euh… Courant ? Ca court un balai ? Bref, il approcha alors, s’ajoutant au protagoniste de la salle commune, annonçant sa présence d’un « Tiens, c’est bien la première fois que je vois un balai sauvage. Bonjour Guinness au fait » Il tourna alors la tête vers l’autre individu présent dans la pièce « J’allais te demander si monsieur était ton invité secret, mais ça n’air pas l’air d’être l’amour fou. Du coup, si je puis me permettre. » L’apparence de l’inconnu semblait indiquer qu’il venait probablement de Castel, Baileys n’avait pas encore retenu toutes les têtes. Il approcha alors de quelques pas, faisant face à face avec le probable intrus, il le regarda, sourit, avant de lui demander paisiblement  « Hola amigo, je sais pas si tu t’es perdu ou pas, mais la belle demoiselle là-bas ne semble pas t’apprécier, or en ces lieux tu es chez elle et chez moi aussi. Alors si tu veux bien, tu vas t’en aller gentiment hein ? » Son interlocuteur le regarda, sans rien dire, l’air béat, avant que le loup ne se rappelle, « Ha oui, merde, la traduction, Euh, alors. » Le lycanthrope lui pointa du doigt le couloir et la porte de sortie et d’un ton soudainement plus ferme, mais gardant un rythme lent et une intonation grave, comme si le loup lui-même parlait « Fous moi le camp, compartir rapido ! »

Ses mots furent accompagnés par un changement dans ses yeux, laissant refléter la nature de la bête qui sommeillait en lui. Semblant comprendre le message, l’inconnu commença à se glisser par la porte pour partir, Baileys le suivit, pas à pas, jusqu’à la sortie, accompagnant le franchissement de la porte d’une franche bousculade pour faire passer le message. Il retourna ensuite paisiblement vers la salle commune, retrouvant Guinness, adossée au mur, comme souvent, ne disant pas un mot. Il prit alors la parole en premier pour détendre un peu l’ambiance « Une bonne chose de faite, décidément y a vraiment une salle ambiance aujourd’hui. Ça te dit de s’en fumer un petit j’ai de quoi faire, comme ça on se détendra un peu. J’ai même ramené ma gratte, je pourrais te faire écouter un ou deux morceaux si t’as l’oreille musicale, je joue un peu de tout. A moins que tu préfères décompresser solo auquel cas n’hésite pas et je m’efface, je voudrais pas jouer les lourds en vrai. »


(c) ANAPHORE


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