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[S7-MERCREDI] burn the witch !

L'Astronef :: Avant de commencer :: Zone d'échanges :: Intrigues & Events

Lun 15 Avr - 15:22

	Invité Invité	Ils parlent tous, ils s’agacent, ils s’énervent, ils crient, ils pleurent, ils bougent et ils partent en solo. Nov a raison, on ne peut pas se fier aux russes. Ni aux autres, d’ailleurs. C’est là le véritable échec de Vivianne. L’Astronef n’a pas encore de véritable identité et si les professeurs avaient été meilleurs, cette crise aurait pu le souder autour d’une menace commune, plus présente qu’un Mage Noir dont l’aura faiblissait sur l’île. Mais ils s’y prenaient mal. Leurs tentatives de manipulation étaient trop grosses, sonnaient faux. Ils n’avaient préparé ni le terrain ni les esprits. Ils ne comprenaient pas les enjeux de ce qu’il se passait. Meryt, pas Meryt, ce n’était pas vraiment le problème. Minsk non plus, personne n’avait vraiment remis son attaque en question. Le problème c’était l’absence de direction. C’était trop de choses, trop vite. C’était une impression de clivage et de méfiance. Boadicea avait bien compris seulement son discours tombait un peu tard. Tout comme le mien, se dit la jeune femme qui avait apprécié de voir un semblant de silence revenir avant d’être déçue par la recrudescence de bruit. Nov ne disait rien. Il ne dirait plus rien. Il n’y avait rien à dire. Elle ne bougea pas pour ramener Minsk. Bien trop d’autres allaient se précipiter et elle avait besoin de calme. Finalement, c’était son frère qui avait raison. Il ne servait à rien pour le moment d’attendre des consignes, elles ne viendraient pas. Il était tout aussi inutile de partir seuls. Cela ne conduirait qu’à se faire tuer, ou pire, personnifié par la métamorphomage. Dans l’état actuel des choses…elle ne pouvait qu’attendre. Attendre que la folie se dissipe. Que quelqu’un avec une autorité prenne les choses en main. Qu’ils agissent au lieu de subir. L’absence d’Ambre, dans cette cohue lui passa totalement inaperçue. Et puis même si elle s’en était rendue compte, elle ne serait pas allée chercher le Bon Gros Géant. Ils étaient en guerre et elle était soldat. Alors, comme un bon petit soldat, elle attendit.


Lun 15 Avr - 16:07

	Invité Invité	La foule commence à s’agiter. Physiquement. Après les langues qui se délient, les venins crachés plus pour se purger que pour infecter, ce sont les corps qui se mouvoient. Ceux qui se précipitent sur Minsk pour lui apporter leur soutien, ceux qui s’en vont … ou ça ? Ils partent chasser ? Ils partent se cacher ? Ils partent pour ne plus entendre, ne plus voir, et se plonger dans le déni de la situation ? Ou ils partent tout court, loin de ce panier crabes ? De cet utérus de requins, où vous allez vous entre dévorer jusqu’à ce que l’Astronef n’enfante que des plus forts. L’analogie te parait soudain très juste. Tu sais déjà comment ça finira pour toi. Tu le sais depuis que tu es arrivée ici. Tu le sais à peu près depuis que tu es née. Tu soupires. C’est à ton tour de partir. Tu cherches un instant le regard de ta directrice de délégation. De la panthère latine qui reste murée dans son silence. Loin de l’image volubile que tu as d’elle. Tu lui adresses un signe de tête, et tu te glisses entre les élèves pour quitte les lieux à ton tour. Que chacun prenne son rôle en main. Boadicea a raison, vous n’êtes plus des enfants. Vous devez vous démerdez, et embrasser la tâche qui vous incombe à chacun. Le pourquoi on vous a recruté pour être ici. Toi, tu n’es pas une chasseuse de tête, même si tu t’es déjà adonné à ce genre d’activité. Tu voudrais l’éliminer, peut-être que tu pourrais l’éliminer, mais tu mets cette possibilité de côté. Ce n’est pas ta fonction. Peut-être que tu reconsidéreras la question si on vient te solliciter, mais pour l’instant tu préfères rester à ta place. Tu quittes les lieux dans un léger soupire de soulagement. Tu ranges les informations de ce pitoyable conciliabule dans un tiroir de ton cerveau et tu passes à autre chose. A ta suite dans l’histoire. Tu prends le chemin de l’infirmerie, pas rapide et décidé pour rejoindre les deux slaves. A leur hauteur, tu frôles le bras de Varsovie pour capter son attention et avant de te planter devant le siège de Minsk, et te t’accroupir, yeux levés vers ses pupilles trop dilatées, sa rétine trop voilée. Tu prends la parole avec douceur mais ton regard reste sombre, et tes sourcils légèrement froncés. Ce n’est pas parce que tu fais mine de prendre des pincettes que tu verses dans la pitié. @Minsk et @Varsovie:


Lun 15 Avr - 16:41

	Ljubljana Pseudo : widogast. Avatar : nicola peltz. Crédits : lux aeterna. (avatar) Messages : 61 Points : 120	Ca s'insurge, l'Astronef menace de s'écraser au sol pour ne plus jamais décoller. Puis le discours de Ielets arrive, plein de bon sens, semble plus ou moins éteindre l'incendie qui menace de se propager, à moins que ce soit la disparition de Jeanne d'Arc ou l'intervention de Boadicea. Ljubljana est terriblement tentée de protester, encore, élan rebelle difficile à contenir, mais Mendeleiev a donné ses ordres, et s'il y a bien une seule personne dans cette école à qui elle donne une confiance totale et aveugle, c'est son directeur de délégation. Père patrie est le seul à croire en eux, quand les autres les traitent encore de communistes bons à rien. Alors elle se contente de ronger son frein, les bras croisés sur la poitrine et la mine renfrognée si étrange sur son visage. Varsovie s'échappe pour s'occuper de Minsk, Skopje semble avoir disparu, Pollux, Sherry, Odessa, Mambo — la foule se fait rivière et elle reste plantée là où elle est à la façon d'un rocher dans un cours d'eau. L'école s'est faite panier de crabes. Le soleil s'est fait glacial au-dessus de leurs têtes. Silhouette dorée se met finalement en branle, se décide à se mettre en quête de Mendeleiev, de préférence, ou à défaut Cléopâtre. Trop peu d'informations à son goût. Le Bouddha l'a bien précisé, le dossier de Meryt-Neith est disponible pour qui le réclame. Un peu de lecture ne pourra pas lui faire de mal. Le bruit se fait brouhaha d'arrière-plan. Ce n'est plus important maintenant.


Lun 15 Avr - 22:31

	Minsk Avatar : astrid bergès-frisbey Crédits : angel dust, astra Messages : 233 Points : 396	Une main de Boa vient se poser sur son épaule ce qui la fait tressaillir. Parce que c'est étrange, non ? Que les serpents aient des mains. Puis il faut prévenir avant de toucher les gens, question de respect - celui-là même qui a été enterré à la place de Sherry. Waw, elle part loin, puis Boadicea parle un peu trop, ça résonne entre les oreilles, ça fout mal au crâne. Déjà que c'est le boxon dedans à cause des médicaments. C'est marrant en vrai, tant qu'on ne se retrouve pas exposée sur une estrade comme une putain d'oeuvre d'art, un animal sauvage ou - cas de Minsk - comme le machin à plaindre. Remarque, peut-être que si elle tend la main, on lui file des petites pièces, hein. Rentable. Sourire à Varsovie. Oh, toi ici. Et roule fauteuil, vers l'infini et l'au-delààà. Plus elle est dehors, plus elle se sent loin, à croire que le mélange potionnesque ne commence qu'à peine à faire effet. C'est quoi la recette déjà ? Ça pourrait être marrant en bombabouse à la Sherry ça. Les mots de Varsovie se perdent dans le brouillard, elle a juste retenu que ça abordait le sujet chocolat, vodka et explosion. "Non, pas d'explosion, c'est salissant..." qu'elle anone, bouche pâteuse. "Merci." De l'avoir sorti de là. Ça, c'est une vraie pote, hein. Pas comme Odessa qui préfère émettre des doutes sur son identité, pas comme Sherry qui s'en va à la chasse à la Meryt. "Et bien sûr que ça ira. Les gentils gagnent toujours à la fin." Sourire de gamine, l'ironie ne s'entend presque pas dans la phrase alors qu'elle en dégouline. Le fauteuil est arrêté, une autre se pointe, la regarde dans les yeux, Minsk les baisse aussitôt. Elle ne connaît pas cette fille mais elle bien ce qu'elle dit. Alors la slave ricane, répond. "Deal. J'crois que j'suis plus à ça près de toute façon." Puis tout pour sortir de ce putain de fauteuil, elle veut courir elle, pas rouler.


Mar 23 Avr - 20:30

	Mary Read Avatar : Mads Mikkelsen Messages : 202 Points : 342	Burn the witch (wich one ?) Dialogues versatiles, présomptions arrogantes, colère superflu. Les hommes et les sorciers sont tous du même bois, que ce soit sur l'Astronef ou ailleurs. Une femme à disparu, et une autre est apportée sur scène, sanglante. Jolie pièce de théâtre. Les précieuses ridicules ? Un rictus orna soudainement les lèvres du professeur de torture. Les joies du huis clos devenait réellement dramatique, au sens le plus shakespearien du terme (par ailleurs, où diable était son lupin collègue ?). Quelle ferveur avait chacun à donner son avis ? Quel coup bas, quelle lange déliée, quelle hypothèse branlante ? Le dos droit dans l'ombre, le regard chocolat du bourreau scrutait chaque visage. Comme ils étaient tous si empressés à donner leur avis ! L'anglais, lui, ne faisait que rester dans son coin, présent, mais discret. Varsovie retire discrètement l'actrice sanglante de la pièce de théâtre où elle n'est qu'un rôle finalement que bien secondaire. Il se rappelle de la jeune femme et de sa bombabouse surprenante en coeur de forêt. Tranquillement, il vient se poster à ses côtés, barrière et écran entre la zizanie et la blessée.




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