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Getting bored is not allowed. (Pollux&Che)

 :: L'Astronef :: Bâtiment central :: Aile Ouest :: L'infirmerie Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Ven 12 Avr - 14:27
Pollux
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Getting bored is not allowed
HUMAN BEINGS MAKE LIFE SO INTERESTING. DO YOU KNOW, THAT IN A UNIVERSE SO FULL OF WONDERS, THEY HAVE MANAGED TO INVENT BOREDOM.

Semaine 6, samedi

T’inquiètes pas, on reviendra te voir demain, avaient promis Odessa et Ambre en le déposant à l’infirmerie après l’enterrement de Sherry. L’enterrement de Sherry. Ce connard avait fini par se réveiller, revenant d'entre les morts en plein milieu de son enterrement. Putain d'oracle. Il leur avait foutu une peur bleue, ce connard. Pollux, cependant, continuait à penser que tout ça, c'était la faute des profs. Six semaines, trois morts, et plusieurs attaques - deux, en avait-il recensé, mais combien d’entre eux n’avaient peut-être pas encore parlé, persuadés qu’on les prendrait pour des fous ? Il n’avait pas encore raconté à ses deux camarades. Juste à Alcyone. Qui l’avait cru, comme il s’y attendait. Et à Cardinal, bien entendu - mais l’oiseau avait assisté à tout, et même si cela lui semblait irréel, il ne pouvait nier le sang sur le sol de la cuisine, les profondes entailles sur le torse de l’américain, et sa cheville qui ne tenait plus que par miracle.

Il était à l’infirmerie depuis jeudi midi, et il commençait à trouver le temps passablement long. Cardinal lui avait apporté un livre de runes, mais il l’avait déjà lu plusieurs fois depuis leur arrivée ici, aussi avait-il fini par le repousser en soupirant. Alcyone était repassé, sans doute quand il dormait, pour poser sur la table son téléphone et sa paire d’écouteurs. Heureusement, il y avait la musique. Son téléphone, de toute manière, ne servait plus qu’à ça puisque les conversations en-dehors de l’Astronef étaient interdites pour des raisons de sécurité. Il avait coupé sa ligne, perdu son numéro, et fait le plein de musique, bourrant sa carte SD jusqu’à ce qu’elle crie grâce. C’était ça, ou devenir fou. Heureusement, les profs ne lui avaient pas retiré son téléphone, après s’être assurés que c’était bien sans risque. De toute façon, sans forfait, il ne pouvait ni appeler, ni aller sur internet, alors ce n’était qu’un mp4 comme un autre, somme toute.

La porte de l’infirmerie s’ouvrit, et Pollux enleva un écouteur. J’ai failli vous attendre, les gars, faillit-il lâcher d’un ton quelque peu sarcastique… Mais il retint son ironie, parce qu’il ne reconnaissait pas les pas de la personne. Ce n’était ni Ambre, ni Odessa, ni Alcyone. Le pas était léger. Une femme. Adulte. Une prof ? Elle venait vers lui. Prudemment, il ôta le deuxième écouteur et coupa la musique, enroulant vite fait le fil autour du téléphone qu’il garda cependant sur ses genoux. Juste à temps. C’était bien une prof. C’était Che Guevara. Le quatrième savait que ça finirait par venir, et pas seulement parce que Cardinal était allé la chercher, elle, et pas quelqu’un d’autre.

« Bonjour madame. Poli, prudent, il préféra rester sur ses gardes. Depuis jeudi, depuis vendredi après-midi, les profs ne lui inspiraient plus qu’une aversion prononcée. Merci de m’avoir sauvé la vie et transporté ici jeudi, reprit-il de son ton poli. J’aurai vraiment détesté mourir allongé dans une cuisine, ça a quelque chose de très impersonnel. »

Sur la fin, son ton s’était fait léger, d’humour peut-être, même s’il ne pouvait effacer la pointe de ce quelque chose qui lui tordait les tripes. Trop de morts dans l’armée de la liberté, alors qu’ils n’étaient ici que depuis un mois et demie. Il ne lui parla pas de dette. Pas à elle. Il en avait une envers Cardinal, parce qu'il aurait pu s'enfuir. Mais elle, elle était prof. C'était son rôle de le protéger - de les protéger tous - de tout ce qui pourrait menacer leur sécurité... Même si, très sérieusement, ça n'avait pas l'air de très bien marcher jusqu'ici.

« Cardinal a déjà dû vous raconter, donc j'imagine que vous voulez ma version des faits ? »
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Sam 13 Avr - 18:32
Valentina Chesanova
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Samedi, semaine 6.

Che Guevara sourit, comme d'habitude. Elle chantonne même, semble-t-il, l'air d'une comptine. Do-mi-no, se tu visses o que eu vi... Malgré les coups et les malheurs à répétition que subit l'Astronef, elle, directrice de Castelobruxo, est d'une humeur égale et rayonnante. C'est déstabilisant. Domino, à porta do trubunal. On dirait que rien ne la touche, rien ne l'effleure. Et pourtant, comme tous les autres, elle subit. C'est ce qu'ils font depuis que Vivianne a disparu : ils encaissent. Personne ne dit ni ne fait rien. Domino, as cuecas do juiz. Et ce n'est certainement pas elle, en bonne retardataire, qui irait faire une leçon de morale à ses collègues. Peut-être, aussi, qu'elle se plaît un peu, dans le chaos. Son chant a quelque chose d'étrangement... Galvanisant. Même excitant. Domino, embrulhadas num jornal.

Le plus jubilatoire, c'est de savoir quand les autres ne savent pas. Oh, elle, savoir ? Non. Che Guevara est le soleil. Le soleil brille et réconforte, mais le soleil s'en va une fois que les ténèbres investissent. Le soleil a des idées. Mais le soleil ne dira rien. Il ne veut pas de problèmes, seulement des solutions.

Jeudi soir, un problème s'est présenté à sa porte.
Esta rua cheira a sangue,
Domino.


Ses talons claquent contre les pavés, de plus en plus fort, au fur et à mesure qu'elle se rapproche de l'infirmerie. L'air chantonné est à présent sifflé. Foi alguém que se matou, domino. Che Guevara n'est pas inquiétée par la santé du jeune Pollux. Elle ne s'est même jamais inquiétée du tout, pour commencer. Foi a mãe do meu amor, domino. Cardinal est arrivé à temps. Et, fort heureusement, elle était familière avec les afflictions du nord-américain. Ou avec la Bête. Qui sait. Elle dont on dit qu'elle parle à l'oreille des monstres.

Da janela se atirou, do... Mi... No.
Le sourire fend mieux les lèvres alors que la fin de la comptine meurt.

« Bonjour Pollux, belle journée, n'est-ce pas ? Entame-t-elle guillerette au possible. Oh, ne t'inquiète pas pour ça. C'est normal voyons... »

On dirait qu'elle parle de servir le thé. Qu'importe. Che Guevara l'a effectivement sauvé, non ? Du reste, elle a le faciès tout a fait sincère, et espère que Pollux se rétablit au mieux. Elle ne doute pas de l'efficacité des quelques rares médicomages qui furètent dans leurs rangs.

« Non. Tu n'es pas obligé d'en parler, je ne te force à rien. Je viens juste voir comment tu vas avant de retourner aux étables. Désolée, je n'ai pas pu me déplacer avant. »

C'est tout à fait naturellement qu'elle se rapproche du lit et dépose son sac à main sur une table qui traîne par là. Tout paraît naturel, chez Che Guevara. Même les choses qui ne devraient pas l'être. Son sac bouge, saute, se traîne de quelques centimètres sur la table. 

« Les enfants, soyez sages. Les fait-elle taire. En tous les cas, sois sûr que je fais le maximum pour retrouver le coupable. La réserve est grande, mais la plupart des créatures sont inoffensives. Si on sait les prendre dans le sens du poils. Ce qui me manque, c'est un motif. Tu as des idées sur la question, peut-être ? »

Sous-entendus : as-tu des ennemis ? As-tu fais quelque chose de con avec une bestiole ? Raconte-moi même si je ne te l'ai pas clairement demandé ?

« Enfin, comme je te l'ai dit, tu n'es pas obligé d'en parler. Si. Je m'en sortirai très bien seule. »

Encore son rictus qui grandit sur la bouche. Cette fois, elle tire une chaise pour s'asseoir à côté du lit. Signe qu'elle compte s'éterniser. Au moins pour une quinzaine de minutes.



Esta rua cheira a sangue,
Domino.
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Sam 13 Avr - 18:32
Vivianne
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Lun 15 Avr - 13:11
Pollux
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Semaine 6, samedi

« Bonjour Pollux, belle journée, n'est-ce pas ? Oh, ne t'inquiète pas pour ça. C'est normal voyons... » Le ton de l’adulte est guilleret, et doucement, l’américain se détend. A peine. Il y a quelque chose de faux dans ce sourire, aussi faux que la prétendue sécurité de cette école. Elle a l’air sincère, cependant, et Pollux n’oublie pas qu’au final, c’est elle, c’est son savoir qui lui a sauvé la vie. Autant lui laisser le bénéfice du doute… Pour le moment. Alors il sourit quand la prof s’installe, quand elle pose son sac sur la table. « Non. Tu n'es pas obligé d'en parler, je ne te force à rien. Je viens juste voir comment tu vas avant de retourner aux étables. Désolée, je n'ai pas pu me déplacer avant. » Ne sachant trop quoi dire, il préféra hocher placidement la tête.

Il n’y avait rien à dire. Il avait été attaqué, avait par miracle réussi à se défendre, avait failli mourir, et Cardinal était allé chercher Che Guevara après l’avoir stabilisé pour que la prof lui sauve la vie. Au moins n’avait-il pas rejoint la cohorte de morts… Mais le souci c’était que maintenant, il savait que les gens ne le croiraient pas quand il parlerait de ce qu’il lui était arrivé. Comme Alcyone. Alors que s’il n’avait pas survécu, le problème aurait été ajouté à la liste des choses à régler sur cette île de fous. Il allait parler, dire quelque chose. Mais à côté de lui, le sac de la prof se mit à bouger, mouvement que Che arrêta d’une douce parole. Elle se baladait avec des créatures dans son sac. Ok. Ce n’était pas le truc le plus bizarre qu’il aurait vu ici.

« En tous les cas, sois sûr que je fais le maximum pour retrouver le coupable. La réserve est grande, mais la plupart des créatures sont inoffensives. » L’américain fronça légèrement les sourcils. Une créature de la réserve ? Non, il n’y croyait pas trop. Aucune créature de la réserve ne peut faire ce que ce monstre avait fait. Il ne se targuait pas de connaître toutes les créatures, magiques ou non, du monde, mais s’il en avait existé une comme ça, ils en auraient bien parlé quelque part, non ? « Ce qui me manque, c'est un motif. Tu as des idées sur la question, peut-être ? »

« Absolument pas, madame. Je ne vois pas qui pourrait être assez inventif pour aller chercher une créature dans la réserve pour la lâcher sur moi, la récupérer et partir sans se faire repérer - surtout vu la taille de la bestiole qui m’est tombée dessus. »

Sauf que ce n’était pas une créature magique. Mais il n’arrivait pas à le dire à voix haute. La directrice de la délégation sud-américaine allait le prendre pour un fou. Il n’en avait parlé qu’à Alcyone, pour le moment, convaincu par la lueur qu’il avait vu briller dans son regard. L’astre ne l’avait pas pris pour un fou. Il l’avait cru, et cette confiance l’avait poussé à tout raconter à son ami de longue date. Mais Che ? Il ne la connaissait pas. Comment pouvait-il être sûr qu’elle n’était pas de mèche ? Qu’elle n’avait pas lâché le monstre sur lui ? Bon sang, il devenait parano. Mais cette histoire de pseudos empêchait les gens de faire convenablement connaissance, et depuis l’assassinat de Monseigneur, il était difficile de faire confiance, de parler sans se demander si l’interlocuteur était vraiment safe. « Enfin, comme je te l'ai dit, tu n'es pas obligé d'en parler. Je m'en sortirai très bien seule. » L’américain fronça les sourcils, redevenant méfiant.

« Je n’en doute pas. C’est juste que c’est assez difficile à expliquer. »


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