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To be alone [Novgorod]

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Dim 7 Avr - 17:13
Odessa
Odessa
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Semaine 4 - Dans la nuit de Samedi à Dimanche


La nuit était depuis longtemps tombé lorsque Odessa rentra de son escapade. Il n'avait pas vu le temps passé, en compagnie de l'étoile. Un mal pour un bien. Il n'avait plus cette envie obsédante de cigarettes. Il se sentait plus détendu, comme toujours après la douce euphorie de ces moments.

Il avait pénétré dans la salle commune sur la pointe des pieds, plus par entraînement pour la future traversée du dortoir que par crainte d'une présence. Il n'osait imaginer la réaction qui l'attendrait s'il réveillait les garçons en se prenant les pieds dans le tapis. Cris. Colère. Ennui. Rire, de son côté, encore légèrement intoxiqué. Ironie. Sourire détaché du commun des mortels, presque moqueur, comme à son habitude.

Une lumière attira son regard. Quelqu'un avait certainement encore oublié d'éteindre une lampe de chevet. Mais il ne s'attendait pas à trouver le coupable endormi, sur le bureau, entouré de cahiers et de livres. Il ne put réfréner un sourire. C'était presque mignon, d'une innocence rare dans ces bas-lieux. Il jeta un rapide coup d’œil sur les diverses notes, sans réelle surprise. Il ne s'était pas attendu à comprendre. Les jumeaux lui semblaient énigmatiques, comme communiquant dans un langage connu d'eux seuls. Il était presque étonné de le trouver seul. Ielets avait dû capituler et rejoindre le dortoir seule.

D'un accio informulé, il attira à lui un plaid trainant non loin. Délicatement, il le déposa sur les épaules de Novgorod. Toutefois, il gardait fermement sa baguette en main. Pure prudence, dans l'hypothèse où son camarade se réveillait en sursaut, poing prêt. Il avait pu voir l'état du nez d'un des français le premier jour et ne mourrait certainement pas d'envie d'être le prochain. Il voulait juste augmenter le peu de confort que devait représenter ce bureau et cette chaise, pas finir avec un œil noirci...
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Lun 8 Avr - 1:40
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Noční.

Ft. Odessa


Novgorod grogne. Dans son sommeil. Comme il grognerait en étant éveillé.  Seul au dortoir masculin comme chaque samedi soir quasiment , il est d'abord allé s'enquérir de l'état de sa sœur. Celle ci a accepté une revanche au shogi. Une bonne partie de la soirée durant , les pièces ornées de kanjis se sont meut , les unes après les autres tandis que la jeune femme lisait patiemment un livre et que lui emplissait des pages et des pages de papier à imprimante de chiffres et de symboles. Puis, Ielets, alors que son frère avait fait , plein de morgue, évoluer son fou en cheval dragon suite à diverses manœuvres, avait jugé que le jeu avait assez duré pour ce soir et qu'elle allait se coucher , déposant ses lèvres un court instant sur les temps de son frère avant de l'abandonner, s'éloignant comme une âme élégante dans l'aile des filles. Nov était resté seul, en tête à tête avec son cerveau trop plein, continuant d'écrire au propre, à l'aide d'un crayon de papier le résultat rédigé de son palier, dans un mélange d'alphabet romain muni d'accent bizarres et de calligraphie arabe , pariant sur la probabilité que peu de personnes de personnes présentes maîtriserait suffisamment les deux. Son écriture avait couru sur trois pages recto verso quand le sommeil  le pris, comme ça sans prévenir .


C'est la couverture sur ses épaules qui le fait tressauter dans un sursaut, marmonnant.



"Maminka ?"


Puis se rappelant qu'il est toujours dans le chalet , que la chose est ainsi fortement improbable, il secoue la tête vigoureusement, s'attachant à reprendre son masque impassible habituel, celui que tous les autres lui connaissent et dont chacun a appris à se méfier. Se massant les ailes du nez avec force pour se sortir de sa torpeur, ses réflexes et sa méfiance permanence revienne ensuite. Un rapide examen de la pièce permet d'identifier le responsable. Nov fronce les sourcils en fixant l'homme qui se tient là . Odessa. En même temps, c'est un fêtard inconscient qui porte bien son surnom, plus balnéaire et touristique qu'Odessa, tu meurs. Nov préfère grogner cependant ...



"... Baisse ta baguette, abruti, tu vas blesser quelqu'un. Quelle heure est il ?"


Se levant en poussant bruyamment sa chaise, à la recherche d'une horloge pour répondre à sa question seul. Il remet correctement son éternel pull bleu , se grattant le crane, laissant à la vue de l’intrus le résultat de son travail sans y prêter attention.



"Surtout que , comme les autres, tu n'es probablement ni sobre ni clean... Apparemment, entrer à l'astronef ne nécessite étonnamment pas de contrôle anti-drogue."


Soupirant pour lui même , rassemblant ses feuilles d'un coup de baguette sortie de sous sa manche de pull tandis qu'une pochette abîmée vient ranger le tout soigneusement.



"J'ai besoin d'un café. Ou d'un thé ... n'importe quoi. Me dis pas qu'on réponds au stéréotypes de l'Ouest et qu'il n'y a que de l'alcool fort dans ce foutu chalet ."

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Mer 1 Mai - 20:19
Odessa
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Il souriait, en voyant Novgorod se réveiller doucement, même si cela n'avait pas été son but. Lui, son seul rêve, c'était d'aller chercher son paquet de cigarettes du pays dans le dortoir et de sortir en fumer une sur le perron avant d'aller se coucher une bonne fois pour toutes. Il l'entendit murmurer et son sourire s'en élargit. Il ne connaissait pas la vie de Novgorod. Pas totalement. Aucun d'entre eux ne se connaissaient vraiment mais... Ca le faisait toujours sourire d'apprendre que certains d'entre eux avaient eu un semblant de vie familial. Ou de figure maternelle, tout du moins. Au moins, Mendeleïev n'avait pas choisi que des orphelins que personne ne pleurerait.

Puis l'insulte tomba et il ne s'émut pas. Abruti. Bien sûr qu'il en était un. Il n'y avait pas matière à débat. Il était le premier à le reconnaitre. Un abruti fini, bon à rien sinon à sécher, fumer et picoler. Il aurait vraiment dû rester dans son atelier, loin du monde. Il haussa les épaules et baissa sa baguette. La menace devait être passée. En principe, il ne s'en prendrait pas une maintenant. Surtout qu'il coopérait sans discuter.

"Tard, sûrement." Comme s'il avait une idée de l'heure. Il avait trainé sous les étoiles jusqu'à pas d'heure, seule chose certaine. Comme à chaque fois qu'il avait l’occasion. Comme si le chalet était une prison à ses yeux. Un milieu oppressant qu'il fallait à tout prix fuir.

L'autre Durmstrang continuait à grogner. Mon dieu, mais quelle idée avait-il eu, avec cette foutue couverture ? Il allait quand même pas lui refaire tout son dossier ? Et pourtant, il restait là, à l'écouter. Abruti alcoolisé drogué. Résumé qui rendait rêveur. Ça vendait milles fois plus qu'artiste. Odessa, si loin de l'image sacro-sainte du guerrier entièrement consacré à son devoir. A la Cause.

"Tutut, pas drogué ce soir. Et même plutôt assez sobre. C'est pas trois malheureuses gorgées de liqueur qui vont m'écrouler" précisa-t-il, avec son petit sourire taquin. Parce que s'il en était à écouter des remontrances jusqu'à Dieu seul savait quand, autant être précis. S'il était d'aussi bonne humeur, ce n'était ni l'alcool ni la drogue. C'était la compagnie qui avait été agréable aujourd'hui. Et cela lui semblait si rare.

"Faut bien nous laisser ça. Combien d'entre nous vont servir de chaire à canon ?  Tu crois vraiment que ce lieu est l'endroit d'où vont ressortir 70 bons petits rebelles bien formés ? Oh pardon, on est même plus autant maintenant." Il s'était rembruni, d'un coup. Peut-être que la référence aux autres avait frappé plus tard mais plus justement que tous les autres coups. Il était prêt à encaisser tout sur sa personne mais les autres... Il s'attachait trop, sûrement. Trop vite.

"Fort le café ? Je sais pas le faire autrement de toute manière" lanca-t-il. Il allait lui faire, son café. Ça l'occuperait. C'était ce qu'il avait appris, à l'atelier : toujours occupé ses mains quand on ne savait pas gérer ses émotions. Quand on vivait trop fort. Les gestes étaient secs. Les tasses claquaient contre la table. Après, on entendait plus que le café passé.

Liquide sombre dans les tasses, il respirait enfin à nouveau. Il retrouvait son calme. Il l'avala, noir. Adieu le sommeil dont il avait tant rêvé il y a moins d'une heure.

"Mieux ? T'as besoin que j'en refasse, pour te permettre de continuer à bosser ?" lui dit-il en pointant la pochette. Regard curieux. Il ne s'attendait pas à quelque chose d'abimé dans les mains de Novgorod. C'était presque... Loufoque. Mais il ne fit aucun commentaire. Pas sa place. Pas son moment. "Je voulais pas t'interrompre après tout."   
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