|  Sam 6 Avr - 22:22 | | | Richie Avatar : robert sheehan.
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Semaine 4, mercredi. Tu erres. Petite balade de fin de journée, pendant que les plus motivés participent à des activités plus ou moins foireuses, plus ou moins sportives. Tu cherches une occupation, parce que faut bien que tu fasses quelque chose toi aussi. Et bien vite, tes prunelles se sont posées sur le slave à l’esprit visiblement accaparé par des pensées probablement hautement cocasse et légèrement douteuses ; selon ta propre expertise en tout cas. Air mutin sur la face, tu te déplaces d’une démarche guillerette jusqu’à ton camarade, déposant sans trop te gêner ton coude sur son épaule. « Bouh. » Tu glousses, la simple idée qui venait de germer au creux de ton esprit détraqué suffisant à te faire rire. Si sa cible était déjà évidente, tu fais mine de suivre son regard. Un nouveau rire traverse tes lippes et tu te penches un peu plus vers lui pour murmurer au creux de son oreille. « En tant que capitaine, j'me dois d'te dire que t'es pas discret quand tu mates. » Tes yeux restent plantés sur l’américain, sûrement occupé à raconter un ou deux de ses exploits et près à aller en accomplir de nouveaux. Ou une connerie du genre. Il vous tourne le dos, vous offrant au passage une belle vue sur une certaine partie de son anatomie. Sourire mesquin étire tes commissures. Commentaire déplacé ne va pas tarder à fuser. « Même si j'dois l'avouer, il a un beau p'tit cul. » T’adores clairement te mêler de ce qui ne te regarde pas. C’est un passe-temps comme un autre. Discutable, certes. Mais des plus distrayants. Tu lui donnes un petit coup de coude, complice, esquissant un geste du menton vers l’astre. « T'sais quoi, j'suis une bonne personne alors j'vais t'aider. » Main baladeuse rejoint le fessier slave tandis que tu ricanes dans un claquement léger et tu te détaches finalement de lui alors que tu t'apprêtes à rejoindre l'autre. Pour aider. Les pousser un peu plus dans les bras l’un de l’autre. La bonne action du jour dont tu féliciteras pendant de nombreuses semaines. Et encore plus quand les damoiseaux auront fini par conclure. Et que tu assisteras au mariage. Parce qu’évidemment, tu ne visualises aucune autre issue possible. Ils finiront ensemble et tu t’es engagé à mener cette mission à bien. Opération Guerre Froide est officiellement lancée.
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| |  | Lun 8 Avr - 1:41 | | | Skopje Avatar : mendes.
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| Odeur avance jusqu’aux narines, tentante, rien d’étonnant à ce que regard se pose sur le soleil. Skopje, petit tournesol, qui ne sait que suivre les traces de l’or, comme s’il n’avait besoin que de ses rayons pour grandir. Réussir. Tout ceci n’était pas faux, tous les conseils échangés n’avaient fait que fonctionner, même magie céleste avait permis désastreuse victoire sur la roche en pagaille. Garçon l’en avait remercié, décidé de rompre légèrement contact qui se faisait toujours plus dérangeant. Bruit le déloge de la contemplation. Sherry ne pouvait le surprendre même si abject parfum avait été couvert par plus mielleux. Il n’est pris d’aucun sursaut. Le bêta testeur se permet même quelques éclats dérangeants que Skopje ne voulait en rien entendre. Mater ? Garçon reste stoïque, ce n’était en rien ce qu’il faisait. Il ne faisait que l’observer, n’avait fait que se perdre sur les dorures sans même chercher plus loin sans même chercher plus bas. Yeux se plantent tout de même sur les formes, par réflexe, pour vérifier. Russe détourne bien vite regard, retient pensée qui se voudrait de juger. Il n’y avait rien à voir. Rien qui pourrait l’intéresser, il doit s’en rappeler. Coup de coude puis vient plus grave. Claquement retentit. Mouvement dérange. Skopje se devrait d’en rire mais l’autre figure s’élance vers l’astre. Pour l’aider. Comme s’il pouvait affronter l’étoile. Main se pose sur Sherry pour l'empêcher d’avancer plus. “Silencio” Garçon se doit de faire taire l’être volubile alors qu’il le traîne vers portes du vestiaire le plus proche. Il l’y pousse à l’intérieur sans douceur avant de se poser sur l’entrée qui officie aussi comme seule sortie. Sort sur l’anglais est soudainement levé. “Qu'est-ce que tu comptais faire pour m’aider au juste ?” voix parle enfin, neutre, sans froideur ni chaleur. “Puis qu’est-ce qu’il te prend surtout ? Tu t’es pris pour qui ?” voix se courousse légèrement, gamin n’avait visiblement pas apprécié le geste, encore moins l’initiative. Il n’est pas de ces gens là, il l’avait déjà dit. Sherry aurait peut-être besoin de l’entendre qu'il aime les vénus. Skopje, lui, il se le conte tous les soirs. Parfois, il se cogne les joues, se claque la tête jusqu’à ce que ça rentre. Juste pour oublier. Juste pour mieux se tromper quand la nuit vient tomber. | | | | Lun 15 Avr - 23:05 | | | Richie Avatar : robert sheehan.
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Élan interrompu, suivi de la voix qui ne fonctionne plus et un air offusqué transforme tes traits. Tu tâtonnes ta gorge, comme si ça suffirait pour faire revenir la parole perdue. Incapable d’interpeller l’étoile pour accomplir ta mission divine. On te traîne, te pousse. Et tu luttes même pas, pas vraiment taillé pour rivaliser même si l’envie te prenait. Silencieuses protestations ne resteront que de vains mouvements de lèvres. Soupir traverse tes lèvres, tu zieutes les vestiaires ; t’es tout seul avec Skopje. Difficile de savoir si c’est une bonne chose ou pas. T’as pas le temps de réfléchir plus longtemps alors qu’il se décide à dire un truc. Tu penches la tête de côté avant de secouer la tête. Il est pas très futé le Durmstrang. Et t’as plus envie de râler soudainement. « Lui parler, bien sûr. » Oh, t’as retrouvé la parole. Tu lèves les yeux au ciel. C’était plus qu’évident pourtant. Mains glissent dans tes poches, tête bascule de côté et tu clignes des paupières. Il est pas content le slave. Pas du tout. Alors tu souris. Un large sourire, presque insolent, largement moqueur. « Pour Cupidon, pardi. Qui d’autre ? » Passage bloqué devrait t’inquiéter, mais la provoc ne peut cesser si simplement. Tu ne peux pas t’arrêter là, ce serait un échec pour ta mission. Tu refuses l’échec. Peut-être que de quoi se défoncer aiderait ton bonhomme de l’Est à se détendre ? Disons que ce sera ton plan B. T’ignores le danger, tu te rapproches de lui, lui fais face. Et tu poses une main sur son épaule, dans un geste complice, presque fraternel. « Faut que tu essayes de réfléchir, mon brave Skopje. Mais heureusement pour toi, il va pas être difficile à courtiser. » Tu hoches vivement le chef pour appuyer tes propos. Et ton sourire ne te quitte pas. Jamais. S’élargit même un peu. « Parce que mine de rien, c’est un coquin Alcy. » Tu glousses, lui adresses un clin d’œil entendu. T’es prêt pour être élu pire commère de l’Astronef. Pire entremetteur aussi. Oh et puis t’y croyais à cet amour. Une réunion des États-Unis et de l’URSS. Ce serait parfait comme mariage. Et ça y est que tu recommences à les projeter bien trop loin. Tant pis. C’est pour leur bien après tout.
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| | | | Dim 28 Avr - 3:18 | | | Skopje Avatar : mendes.
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| Sherry ne savait rien, c’était certain. Il ne prétendrait pas que parler avec l’étoile pourrait aider le slave en quoi que ce soit. Il ne pouvait au pire qu’empirer la situation que le gamin avait pourtant arranger à sa façon loi du tournoi. Éteignant le feu, ramenant l’hiver, prétendant que les cauchemars qu’il garde pour lui ne pourront jamais se produire. Il avait coupé les ponts, un peu, beaucoup et comptait se prélasser loin de l’azur qu’il guette pourtant, parce qu’il y a l’odeur de la mer et du sel qui ensorcelle. Qu’il se demande quand il pourra mettre ses doigts dans l’eau marine, la mer d’étincelles. En inspectant Sherry des yeux, le gamin remarque qu’il n’aime pas sa tête, qu’il y a dans les méninges trop de sournoiseries pour lui, il les entend presque s’activer à chaque clignement. Sherry ne pouvait lancer que des flèches empoisonnées ou des seringues pleines de substances controversées. Il n’avait rien d’un cupidon, Skopje n’en ressent pas le besoin de toute façon. Corps se tend quand l’anglais s’approche, vilenie qu’il se doit d’être prêt à affronter. Heureusement, ce n’est qu’une main qui se pose sur son épaule, rien qui ne lui semble trop déplacé pour l’instant. Je n’aime pas son sourire non plus qu’il se surprend à penser alors que l’autre vient juste de terminer de parler. Quelque chose d’autre qui le dérange, on pourrait sûrement rajouter ses yeux émeraude qui voyaient l’inadmissible. Non, je l’aimes pas pas tout court. Encore moins alors qu’il utilise le mot courtisé, encore moins alors que tu sens les joues piquer légèrement sous le mot censé indiquer le tempérament de l’étoile et le clin d’œil équivoque. “ Il peut être ce que je veux, ça ne me préoccupe pas” qu’il lâche délicatement, sourire poli sur le visage qui s’affiche enfin. Il regarde quelques secondes la main qui est toujours à la même place. Il voudrait s’en déloger, s’en retient doutant que sa façon de le faire sera la bonne ou peut-être suffisante. Il se contente juste de fixer ses yeux, cherchant les mots pour arrêter son petit jeu. Les mots ne devaient avoir aucun double sens à ses oreilles perfides qui pourraient les détourner comme elles le voudraient. “ Il n’y a rien et il n’y aurait jamais rien entre moi et Alcy... Alcyone.” Diminutif avait toujours été préféré sans qu’il ne sache pour quelle raison, un raccourci pour la langue et puis c’est tout sûrement, une habitude qu’il doit aux entraînements. “ Puis je suis sûr que tu es plus intéressé que je ne pourrais jamais l’être” qu’il lui lance en souriant de plus belle, il se permet lui-même une œillade provocante accompagnée d'un clignement d'oeil qu'il retourne aimablement. “Donc tu peux garder tes conseils” qu’il murmure plus pour lui-même, même si ça franchit ses lèvres. Skopje, il n’avait pas besoin d’aide, juste que Sherry, son propre corps et le reste lui foute la paix. Il espérait que l’autre l’avait compris. | | | | | | | | | | | |
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