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Smoke weed everyday ~ (Pollux&Sherry)

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Jeu 4 Avr - 14:54
Pollux
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Smoke weed everyday
In strict medical terms marijuana is far safer than many foods we commonly consume. For example, eating 10 raw potatoes can result in a toxic response. By comparison, it is physically impossible to eat enough marijuana to induce death. Marijuana in its natural form is one of the safest therapeutically active substances known to man.

Semaine 6, lundi matin

Ses mains tremblaient avec suffisamment de force pour le faire gronder de frustration. Il n’y arrivait pas. Assis à cheval sur un banc du stade, actuellement vide, il tentait désespérément de se rouler une cigarette, coupée avec des choses pas très légales. Il en avait besoin. Un besoin vital. Il n’avait pas du tout dormi de la nuit, et il savait très bien qu’il ne dormirait pas cette nuit non plus, et pendant encore plusieurs nuits pour ne rien arranger à son problème. Frustré, épuisé, il était clairement sur les nerfs, et surtout clairement invivable, il en avait très bien conscience. Son irritabilité montait de seconde en seconde, et le matin même, il avait failli sauter à la gorge d’un mec qui l’avait regardé de travers. Un type d’Ilvermorny l’avait attrapé par l’épaule pour le forcer à se rasseoir, le broyant presque sous sa poigne de fer pour l’empêcher de bouger. « Sherry ne t’a rien fait, mec, chill », avait murmuré celui qui le maintenait assis. Pollux n’avait rien répondu, sinon un bref grondement agacé qui avait roulé dans sa gorge sans qu’il ne fasse cependant mine de se débattre. Quand il l’avait enfin lâché, l’américain s’était levé pour quitter les lieux. Quand il était dans cet état, il valait mieux ne pas l’approcher… Ou bien le laisser fumer avant.

Ses mains s’abattirent violemment sur le bois, faisant vibrer le banc sous la force du choc. Une flèche de douleur remonta de ses paumes jusqu’à ses épaules, mais l’américain resta comme ça, phalanges collées sur le bois, jusqu’à ce qu’elles en deviennent blanches sous l’effort. Puis, doucement, il les enleva, avant de faire craquer ses poings. Il s’était fait mal, mais il ne tremblait plus. Pour combien de temps ? Difficile à dire. Aussi se dépêcha-t-il de terminer son roulage, ajoutant beaucoup plus que nécessaire au milieu du tabac. Mais merde. C’était soit ça, soit il arrachait la tête de quelqu’un. D’un geste rapide, il referma le pot, attrapa son briquet, et alluma son œuvre, avant de se laisser tomber en arrière, s’étalant le long du banc, le dos bien à plat sur le bois. La première taffe faisait déjà son œuvre et, bloody hell, il l’avait vraiment chargé à mort. L’américain ferma les yeux, n’essayant même pas de souffler la fumée, la laissant s’échapper seule sans chercher à la retenir. Doucement, mais sûrement, tandis que le joint faisait son œuvre, la frustration disparut, laissant place à une sérénité à la limite de la béatitude. Il ne planait suffisamment pas assez pour ne pas entendre quelqu’un approcher. Surpris, il se releva, manquant presque de tomber du banc, et il tapa sans faire exprès dans son pot, heureusement fermé, qui tomba au sol à sa place.

« Putain de merde, marmonna-t-il en vitesse avant de lever les yeux. Ah, c’est toi. J’ai cru que c’était un prof. »

Sherry. Quelle blague. Le mec à qui il avait failli casser la gueule à cause de son (beaucoup trop) gros manque de sommeil. Heureusement qu’il allait un peu mieux, maintenant. Se penchant, il ramassa le pot qui avait chuté au sol pour le reposer sur le banc devant lui, avant de remarquer que le regard de l’anglais ne lâchait pas son joint des yeux. En vérité, il passait du pot au joint, au pot, au joint. Pollux mit un peu de temps à comprendre, avant de se rappeler que Sherry, qui flirtait dans les derniers du classement, était perpétuellement stone, de fumette ou d’alcool, le plus souvent des deux en même temps. Il était peut-être à sec, et il se retrouvait face à un mec en train de fumer. Pas étonnant que son regard brille. L’américain se tâta quelques secondes. Il partageait volontiers ses cigarettes, mais vraiment très peu le reste de son matos. Cependant… Il avait failli lui casser la gueule.

« T’as de l’alcool dans ton sac. Je le sens d’ici. Il tapota le banc devant lui, invitant l’anglais à s’asseoir. Ça te dit qu'on partage ? Je te dois bien ça. »

Généreux - pour une fois - il poussa son paquet, son pot et son briquet devant lui pour que l’anglais se serve, se taisant le temps qu’il s’installe. Il était détendu. Et il n’irait probablement pas en cours, mais ça, c’était un détail.

« Désolé pour ce matin, reprit-il avec une sincérité presque désarmante, je dors extrêmement mal en ce moment. Ça a tendance à me rendre quelque peu… Agressif. Mais ça va, j’me soigne, lâcha-t-il dans un rictus sarcastique en levant son joint, vive la phytothérapie, hein. »
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Jeu 11 Avr - 23:49
Richie
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smoke weed everyday

Sippin' on straight chlorine, let the vibe slide over me, this beat is a chemical, when I leave don't save my seat, I'll be back when it's all complete, the moment is medical. 

Cernes sous les yeux, regard vide, toi même tu sais pas vraiment où tes prunelles se dirigent. Pourtant elles se sont fixées sur un petit groupe de confrères américains. Ils sont pas dégueux à regarder les Ilvermorny. Tu préfères zieuter vers eux plutôt que dans le vide. C’est plus intéressant, peut-être plus agréable aussi. Même avec l’esprit emmêlé, tu pouvais pas t’empêcher de sourire niaisement en les observant. Tu fronces un peu les sourcils, tire une petite moue, presque déçu que le Numéro Un ne soit pas dans le coin. Dommage. Ce sera pour une autre fois. Sûrement qu’il était en train de batifoler avec un représentant de la Mère Patrie. Et t’as même pas le réflexe de bouger quand l’un d’eux manque de te rentrer dedans. Pas assez vif, pas assez éveillé, trop toi même. Instinct de survie disparu depuis toujours. Ça aurait été malencontreux. Well. T’as eu du cul. Heureusement que les autres ont bougé parce que toi… t’aurais rien fait. Et tu restes là, ahuri, alors que l’autre s’en est allé. Tant pis. Ce sera pour une prochaine fois.

Matinée passée à errer, cours à moitié suivis, à moitié séchés. T’es plus que le fantôme de toi même. Esprit s’égare, se perd dans des dédales sans issues. Tu cherches le calme, la solitude un peu aussi. T’es pas sûr de vouloir qu’on te voit dans un état pareil ; presque trop sobre, seulement légèrement éméché. Silhouette aperçue, boucles sont reconnues et finalement, tu t’approches. Lentement. Sans trop savoir ce que tu cherches. Sa voix raisonne. Sourire finit par poindre sur tes lippes. Il a cru que t’étais un prof. L’idée t’amuse, t’enchante presque alors que tu glousses comme un abruti. Presque sans raison. Douce folie qui te possède le temps de quelques secondes. « Peut-être j’suis un prof, tu sais pas. » Évidemment. On repassera pour la crédibilité. Mais ça te fait rire. Un peu. Ça sonne pas très vrai comme rire. Peut-être un peu trop sur la réserve. Presque triste.

Et tes iris dérivent, détaillent le brun et tu finis pas cligner des paupières. Oh. Ooooh. Il a clairement quelque chose qui t’intéresse. Regard alerte, t’es soudainement plus attentif, plus présent. Peut-être un peu plus vivant.  « Oh. J'ai... t'es sûr que t'es pas voyant toi aussi ? » Tu plisses les yeux, suspicieux quand tu tâches de capter ses prunelles. Tu tiens pas longtemps alors que tu viens t'installer à ses côtés, tirant une bouteille de whisky de ton sac. Il propose de partager, et plus que jamais t'en as besoin. Ô Pollux, petit ange américain, ton sauveur de la journée. Qu'aurais-tu fais sans lui ? Tu hoches vivement le crâne, déposant la bouteille entre vous deux.

« Oh. J’te pardonne. » Haussement d’épaules. Qu’est-ce que tu peux dire de plus de toute manière ? T’es jamais à ça près. Peut-être que parfois, t’arrives même à t’en amuser. Esprit malade trop destructeur pour évaluer la réelle dangerosité des choses. Toujours à repousser les limites, jusqu’à les ignorer tant elles te gênent. T’es pas fait pour être enfermé. T’es pas fait pour les endroits trop restreints. Cocasse quand on voit à quel point tu t’enfermes dans la débauche. Psychotropes représentent la plus belle des issues de secours. « J’préfère quand c’est brutal t’façon. » Clin d’oeil appuyé, tu pouffes, hilare, pire qu’un gamin. Un gamin un peu dévient, certes, mais un gamin quand même.

Tes orbes pétillent, tu tiens plus vraiment en place alors que tu t’attelles au roulage méthodique d’un joint. Sûrement le seul que t’auras aujourd’hui. « Pourquoi tu dors pas bien toi ? » Tu tires une légère moue, hésites un peu avant d’ajouter. « J'vais t'dire un secret. Quand j'sais pas dormir, j'tente les lits des autres. J'te prête le mien si tu veux. » T’avais déjà fini dans le le d’Alcyone et testé ceux de tes camarades de délégation. Alors tu te penches un peu vers lui, t’adressant à lui sur le ton de la confidence. « Mais si tu veux, j’pourrais te fournir plus fort que ça. » Nouveau hochement de tête alors que le joint est calé entre tes lèvres, bien vite allumé. Ce sera pas pour de suite, certes, mais ça, ça relevait encore du détail. Pour l’instant, t’avais surtout un joint à fumer. Et tu commences à te détendre un peu alors que bordel que la première bouffée te fait du bien.

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Jeu 18 Avr - 11:59
Pollux
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Semaine 6, lundi matin

Ce n’était pas un prof. C’était Sherry. L’américain ne savait pas trop si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Après tout, il avait failli casser la gueule de l’anglais dans un accès de mauvaise humeur, heureusement vite contenu par un membre de sa délégation qui l’avait vissé à sa chaise d’une pression violente sur son épaule. L’autre n’a pas l’air de lui en tenir rigueur. Il a l’air de planer sévère. Il trouve encore la force de plaisanter. Peut-être qu’il est un prof. C’est au tour de l’américain de rire, en s’installant un peu mieux sur son banc.

« C’est ça, et moi, je suis hétérosexuel. »

Sherry finit par s’installer face à lui, sortant le whisky de son sac en lui demandant s’il était voyant. Un simple non de la tête agrémenté d’un demi-sourire lui servira de réponse ; Pollux ne se sentait pas de parler de ses secrets avec un inconnu. La voyance de l’anglais est secret de polichinelle, tout l’Astronef est au courant, tout le monde savait qu’il tournait à l’alcool et aux drogues pour empêcher ses visions, mais lui a réussi à protéger le sien pendant six semaines, ce n’est pas pour le balancer comme ça. L’anglais n’en saurait pas plus de lui. Au moins lui pardonnait-il son coup de sang de tout à l’heure. Il avait vraiment l’air de planer, le pauvre anglais. Il avait l’air affreusement mal, aussi. Je préfère quand c’est brutal. L’américain faillit s’étrangler avec sa fumée tellement ça l’avait surpris, mais finalement, il leva un sourcil, un sourire entendu étirant ses lippes.

« Eh bien, ça promet d’être intéressant alors. Et moi qui pensais que la journée commençait mal… »

Pollux n’était pas vraiment en état de draguer, mais quelque chose lui disait que l’anglais d’en face non plus. Il se passerait ce qu’il se passerait, et point barre. De toute façon, il avait l’air aussi épuisé que lui, si ce n’était plus, ce qui était quand même assez étrange en soi. D’ailleurs, il venait de reprendre la parole, lui demandant pourquoi il ne dormait pas bien, et sans lui laisser le temps de répondre, enchaîna en lui disant que quand ça lui arrivait, il squattait le lit de ses camarades. Pollux ne pouvait que comprendre, puisqu’Alcyone squattait son lit depuis une semaine. Si ça n’aidait pas le brun à s’endormir, le blond, lui, semblait dormir mieux que tout seul, alors il le laissait faire. Je pourrais te fournir plus fort que ça. L’américain hésite. Il sait que rien ne pourra soigner ses problèmes de sommeil, et que s’il a la faiblesse d’accepter, il tombera dans une spirale infernale.

« Si tu parles de drogues, je préfère éviter. Si je tombe là-dedans, je sais que j’arriverai jamais à en sortir, alors j’en reste aux drogues douces et aux litres de café. Il tira une nouvelle fois sur son joint, avant de reprendre la parole avec un regard entendu. Si tu parles de ton lit… Si t’es dedans, ça peut se négocier. »
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Lun 29 Avr - 20:20
Richie
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Tu inclines le chef, esquisses une petite moue alors que t’as besoin de réfléchir pour ça. C’est pas compliqué, mais t’as du mal à faire la connexion entre tes rares neurones encore actifs et fonctionnels. Y en a plus tant que ça, faut pas t’en tenir rigueur après tout. « Eh… ouais. Nan. Tu gagnes sur c’point là. » Sourire en coin, tu glousses malgré tout, alors même que ça continue de sonner faux. Forcément qu’il te croit pas que t’es peut-être un prof. Forcément que c’est une énorme connerie. Et forcément que t’es content de l’avoir trouvé à la place d’un prof. Parce que ce gars, c’est un trésor qu’il a en sa possession. Un putain de trésor. Peut-être que le type est un trésor aussi. T’en sais rien. Est-ce que tu veux vraiment savoir ? Sûrement que oui. Ce sera toujours mieux que de tourner en rond comme un fantôme. Ça t’occupera et ça l’occupera peut-être aussi, qui sait. Puis quand on y pense, c’est presque étrange de trouver quelqu’un qui veut bien te fournir sans râler ou se lancer dans une leçon de morale. Bien loin des abrutis qui rabâchaient que c’était pas bien, que c’était dangereux que que tu risquais de crever d’une overdose. Bullshit, toujours. Depuis le temps que tu consommais, tu l’aurais su si c’était vraiment mortel.

« T’sais c’est pas parce qu’une journée commence mal qu’elle finit forcément pareil.” Tu clignes des paupières, réfléchis à tes mots un instant avant de finalement tirer une petite moue. « Enfin… peut-être qu’si en fait… » Tu hausses les épaules, c’est pas bien important au pire. Et dans tous les cas, y avait toujours le remède parfait face aux journées de merde. « Moi j’parle de tout c’que tu veux. Mais j’t’assure qu’c’est bien mieux quand c’est fort, tu rates un truc, j’t’assure. » Tu hoches la tête vivement. Parce que si toi t’as besoin de plus fort, probablement que ça fonctionnera très bien pour lui aussi, non ? Paye ta logique à deux balles, voilà que le plus gros gueux de l’Astronef se met à jouer au grand sage. « Puis j’t’invite dans mon lit quand tu veux. Juste… un p’tit peu plus tard, d’accord ? J’risquerai d’passer pour un mauvais coup là et ce serait dommage, t’vois ? » Parce que c’est sûr que ce serait fâcheux. T’as moyennement envie de gâcher tout ça parce que t’as le cerveau en vrac.

« T’sais quoi, même que j’te montrerai la cabane. Au moins tu pourras v’nir y fumer sans flipper dès que quelqu’un approche. » Clin d’oeil des plus entendus est adressé à l’américain. Parce que c’est clairement pas agréable de devoir surveiller ses arrières alors que le but initial est de se détendre. Tu lui dois bien ça. Tu te sens pas vraiment redevable mais peut-être que l’autre appréciera, qui sait.  

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Jeu 9 Mai - 18:35
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Semaine 6, lundi matin

Il avait l’air perché, l’anglais. Bien comme il faut. Ou plutôt, pas du tout bien comme il faut. Regard vague, phrases incohérentes de celui qui essaie d’aligner deux mots sans les réfléchir. Pollux ne comprenait pas grand-chose à ce qu’il disait, mais ce n’était pas bien grave. Sherry était de bonne compagnie, et puis il détestait fumer tout seul. Avoir quelqu’un pour l’accompagner, c’était toujours ça de pris, surtout quand le quelqu’un en question lui faisait du rentre-dedans pas subtil. Il n’était pas vraiment d’humeur, l’américain, cependant. Une prochaine fois, peut-être. Quand il aurait dormi plus d’une heure et qu’il n’aurait plus envie d’égorger tous ceux qui le regardent de travers.

Sherry relança sa proposition de lui fournir un truc plus fort. Mais Pollux restait inflexible. Il n’avait besoin de rien d’autre que ses clopes et sa drogue douce. Tenter plus fort, c’était prendre le risque de tomber dedans et de ne plus jamais en sortir. Trop dangereux. Entre deux taffes, il trouva cependant le temps de plaisanter sur la proposition de l’anglais de lui prêter son lit. S’il était dedans, ça pouvait être une bonne distraction, quelques instants volés pour oublier que tout va mal et que ses nerfs lâchent. Mais Sherry n’avait pas l’air motivé. Pas maintenant. Il était dans un sale état et ne voulait pas passer pour un mauvais coup. Pollux retint son rire derrière ses dents. Et lui, alors ? Il était tellement épuisé qu’il risquait d’être extrêmement mauvais.

« Je vois carrément. Je suis dans le même état, t’inquiètes. »

Doux euphémisme. Mais ce serait quand même extrêmement dommage qu’ils se gâchent l’expérience, ou que l’américain fasse du mal à l’anglais sans le vouloir. Epuisé, il ne contrôlait pas vraiment sa force, et la dernière chose qu’il voulait était de faire mal, ou faire peur, à quelqu’un. Ou de lui péter le bras. Ou de le tuer par accident. Ouais, finalement, c’était peut-être mieux qu’ils attendent. Troublé, il tira une nouvelle - très longue - taffe de son joint pour calmer ses nerfs, manquant presque la reprise de parole de l’anglais, qui proposait de lui faire visiter la cabane. Et ça ne sonnait pas du tout comme un sous-entendu graveleux ; il parlait d’une vraie cabane.

« Genre, une vraie cabane ? On est en pleine guerre et t’as construit une cabane ? L’américain lâcha un léger rire. T’es mon nouveau héros, mec. Montre-moi ça quand tu veux, j'ai hâte de la voir. »
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(HRP : On est loin des 2118 mots de la bibliothèque Smoke weed everyday ~ (Pollux&Sherry) 1360782719 )
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