Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

You better work bitch ! (Pollux&Alcyone)

 :: L'Astronef :: Dortoirs :: Ilvermorny Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Mer 3 Avr - 18:31
Pollux
Pollux
Pseudo : Champifeuille, Champi.
Avatar : Aaron Taylor-Johnson.
Crédits : Beylin (avatar) & Anaphore (signature).
Messages : 330
Points : 389
You better work bitch ! (Pollux&Alcyone) Tumblr_mmg7srBG8O1rs9gsro7_250
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
You better work bitch !
There's no talent here, this is hard work. This is an obsession. Talent does not exist, we are all equals as human beings. You could be anyone if you put in the time. You will reach the top, and that's that. I am not talented. I am obsessed.

Semaine 6, lundi soir

Les runes dansaient devant ses yeux, glissant sur son esprit sans le moindre temps d’arrêt. Son regard glacial passait d’un caractère à l’autre, sa main retraçant les runes sur un parchemin sans marquer la moindre hésitation. Après tout, c’était sa matière préférée. Il n’avait pas validé l’étude des runes avec un Optimal à Ilvermorny, il ne s’était pas recouvert le dos et les bras de runes, pour buter devant un truc aussi simple. La cigarette calée entre ses lèvres se consumait doucement, bougeant en un cercle parfait quand l’américain la tapait par réflexe du plat de la langue. Le calme l’aidait à se concentrer, et pour le moment, l’endroit était plutôt calme. Il avait choisi de se poser devant la salle commune de sa délégation quelques heures plus tôt, et assis au sol, le dos collé contre le mur, il s’était enfermé dans sa bulle studieuse, écouteurs dans les oreilles, le son juste au bon niveau. Suffisamment fort pour ne pas être dérangé par les bruits distants, suffisamment faible pour continuer d’entendre ce qu’il se passait autour de lui.

Il n’avait aucune idée de l’heure qu’il était. De toute façon, même si le couvre-feu était tombé, il était devant son dortoir. Il lui suffisait juste de ramasser sa paperasse pour aller se poser à l’intérieur et continuer ce qu’il faisait, à moins qu’il ne préfère aller dormir - ou tout du moins, essayer d’aller dormir. Il n’y arrivait plus très bien, et, oh, il savait très bien pourquoi. Il aurait pu passer à l’infirmerie récupérer de quoi dormir, mais voilà, l’américain détestait les potions de sommeil, surtout depuis qu’il avait intégré une école qui le formait à lutter contre les mangemorts. Il aurait l’air bien con, plongé dans son sommeil sans rêves, au moment exact où les mangemorts attaquaient l’école. Déjà qu’ils avaient tué une française née-moldue en marquant leur crime… Ce ne serait pas digne de son instinct de survie. Alors il prenait sur lui, s’occupait la nuit, en travaillant et en lisant, et carburait la journée au café noir et aux micro-siestes qu’il réussissait à voler entre deux cours. Il en avait fait une, plus tôt dans la journée. Quarante-cinq minutes, montre en main, qui l’avaient laissé encore plus épuisé qu’avant.

D’une chiquenaude, l’américain expédia plus loin son fragment de cigarette, avant de le faire disparaître en plein vol d’un coup de baguette. La soirée semblait bien avancée. Il était loin de ressentir de la gêne face à la baisse de température, mais par prudence, il se dit que rentrer dans le dortoir serait plus intelligent, des fois que le couvre-feu soit passé. Récupérant ses affaires, il se leva souplement pour entrer dans la grande pièce leur servant de salle commune. L’endroit était quasiment vide, et ce n’était pas plus mal. Au moins, il n’y avait pas foule à la machine à café, et l’américain s’y dirigea après avoir posé son bazar sur une table basse en face d’un canapé inoccupé. Encore un café. Noir. Sans sucre. De quoi fouetter le sang quelques heures de plus, puisque de toute manière il n’arrivait pas à dormir. Le temps qu’il récupère sa tasse et qu’il retourne vers ses affaires, quelqu’un s’était installé à sa place pour s’intéresser à ses notes proprement manuscrites. Pollux retint autant qu’il le put son sourire ironique, avant de, finalement, prendre la parole.

« Sécurise ta place comme tu veux, Number One, mais s’il arrive quoi que ce soit à mes affaires, je t’arrache la tête. »

Son ton restait léger, preuve, s’il le fallait, qu’il n’était pas vraiment sérieux. Quoique. C’est dur de dire, avec lui. Et Alcyone se doutait bien que s’il niquait plusieurs heures de boulot, il risquait de lui arriver de sales bricoles, pour le dire poliment. Posant sa tasse loin du rebord de la table, il se laissa tomber dans le canapé avec un grognement de fatigue avant de faire craquer son cou pour essayer de se réveiller un peu. Il n’en avait cependant pas fini avec le blond, et un sourire légèrement sarcastique étira ses lippes alors qu’il se penchait un peu en avant pour le regarder dans les yeux.

« Pourquoi t’avais le nez dans mes notes, d’ailleurs ? Ne me dis pas que tu… Suspense insoutenable. Révisais ? »

Le sourire du quatrième au classement s'étira un peu plus. Chercher amicalement des poux à Alcyone faisait partie des plaisirs les plus simples de sa vie, et il ne comptait pas s'en priver.
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 4 Avr - 5:40
Alcyone
Alcyone
Pseudo : ALRUINE.
Avatar : NEELS VISSER.
Crédits : NYMPHEAS.
Messages : 395
Points : 202
You better work bitch ! (Pollux&Alcyone) 85ec87b5a877505c580245088536252a

Eau ruisselle brûle presque autant que la peau. Moment le plus doux, quand les paupières peuvent se fermer sans crainte et tous les muscles se relâcher. La pluie bouillante tout effacer. Aucune journée n'est facile sur l'Astronef, depuis le premier cours il l'a compris. Chaque heure est une sorte de mise à l'épreuve, un rappel constant de ce qui les attend. Guerre, choc des corps, mort pour beaucoup. Poids trop lourd sur des épaules trop frêles. Vite ébranlées. Décès et disparitions sur l'île supposée inviolable ne font rien pour arranger. Il se demande parfois ce qu'il fait là, s'il a bien fait de répondre à l'appel de la reine. Libérer les peuples de l'oppression, hein. Déjà survivre à la formation. Feu chasse tout en s'écoulant au moins le temps d'un battement. C'est suffisant.

Dortoir plongé dans le silence quand il quitte la salle de bains, habillé mais encore trempé. Les américains pour la plupart sont réglés papier à musique, dînent, étudient, rejoignent Morphée. Lecture sur l'oreiller pour les plus audacieux. Raillerie s'étire sur les traits olympiens. Il n'y a que Pollux qui diffère du rythme scrupuleusement respecté. Pollux qui délaisse bien souvent son lit à la faveur de la nuit - il vient s'en assurer. Même lorsqu'il est là, il ne dort pas - ça aussi il y veille. Ça fait soupirer et tempêter les plus ennuyeux, les chuchotements qui n'en finissent jamais. Soleil met un point d'honneur à briller même lorsque les étoiles pointent leur nez et qu'il n'est plus temps de rayonner.

Il traverse la pièce sans être interpellé, pas discret démarche de chat. Hésite encore sur la façon d'occuper les heures voie lactée. Lune scintille au-dehors et ce sera sans doute sortie nocturne, au diable le couvre-feu. Enfant roi ne l'a encore respecté une seule fois. Un sourire, une excuse à la maîtresse lorsqu'il se fait prendre et c'est oublié. Il se glisse dans le foyer céleste listant déjà les possibilités qui s'offrent à lui quand l'azur capte la présence au coin de la pièce. Hume le café et embrasse la silhouette sans un mot. Quand on parle du loup. Sourire s'esquisse matois et il rejoint le canapé, avise les feuillets déjà alignés. Du travail, encore du travail. Se pose sans un bruit trône à la place que l'autre comptait occuper. Pollux, ça le fait rire depuis que Sirius lui a expliqué. Au lieu d'un astre brillant il a choisi le chien d'un dessin animé moldu, et le fils d'Aphrodite ne voit plus qu'un gros amas poilu lorsque le pseudonyme est prononcé. S'empare du bien sans un mot et fait mine de s'y plonger.

« Sécurise ta place comme tu veux, Number One, mais s’il arrive quoi que ce soit à mes affaires, je t’arrache la tête. » Crinière dorée se redresse en l'entendant, feint moqueuse la surprise de le trouver là. Aucune réplique ne fuse, le jeu ne fait que débuter il n'est pas encore échauffé. « Pourquoi t’avais le nez dans mes notes, d’ailleurs ? Ne me dis pas que tu… Révisais ? » Rire claque. Pas un geste pour lui laisser plus d'espace lorsqu'il s'installe à son tour. Azur soutient le regard cérulé, s'anime un peu se réchauffe au contact. Frémit chaque fois qu'il est observé, double l'intensité.

« Non je m'demandais.. C'est des notes, ça, ou bien t'as préparé le cours à la place de Stravinsky ? Regard bref coule sur les notes trop propres, trop appliquées pour ses critères. Je vais devoir t'appeler Moscou et te parler russe maintenant, komrade ? » Lippes s'étirent en coin, taquines et même plus. Il se rapproche l'air de rien, glisse un bras sur le dossier du canapé derrière son vis-à-vis tandis que l'autre main dépose les feuillets impeccables sur ses genoux pour appuyer ses propos. C'est presque plus fort que lui, asséner une ébauche de son numéro à tout ce qui tombe plus d'une minute entre ses doigts malins. Qui désignent maintenant des symboles au hasard comme la tête se penche un peu.

Et s'écarte aussitôt, fronçant le nez avec un claquement de langue agacé. « Merde, tu pues la clope encore. » Dégoût s'inscrit sur le faciès trop parfait, sens délicats mis à mal par l'odeur âcre du tabac consumé. Défaut qu'il soulèverait en premier s'il fallait les citer. Le sang bleu tient les fumeurs en particulière horreur, grossiers, mauvais genre, et surtout cette odeur qui agresse, si difficile à effacer. Il tempête quotidiennement contre cette plaie à évincer de la délégation astrale.
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 4 Avr - 13:24
Pollux
Pollux
Pseudo : Champifeuille, Champi.
Avatar : Aaron Taylor-Johnson.
Crédits : Beylin (avatar) & Anaphore (signature).
Messages : 330
Points : 389
You better work bitch ! (Pollux&Alcyone) Tumblr_mmg7srBG8O1rs9gsro7_250
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
You better work bitch !
There's no talent here, this is hard work. This is an obsession. Talent does not exist, we are all equals as human beings. You could be anyone if you put in the time. You will reach the top, and that's that. I am not talented. I am obsessed.

Semaine 6, lundi soir

Le rire du numéro un au classement avait claqué dans l’air sans pour autant troubler l’harmonie de la pièce. Quelques années plus tôt, il s’en serait frustré, de voir que quoi qu’il fasse, même quand il s’agissait de rire, Alcyone faisait toujours les choses parfaitement bien. Maintenant, il s’était blasé. Aussi se contenta-t-il d’étirer un peu plus son rictus ironique sans lâcher le blond du regard. Il savait ce qui le rendait si parfait. Son foutu charme de demi-vélane transformait tous ses gestes en actions parfaites, et quand il parlait en l’activant, toutes ses paroles en musique envoûtante. Pollux n’allait même pas chercher à nier que ledit charme ne le laissait pas du tout indifférent, quand il était bien luné. Il était gay, après tout, et Alcyone lui avait fait du rentre-dedans plus d’une fois au cours de ces dernières années. Actuellement, par contre, l’un comme l’autre savaient que ça ne marcherait peut-être pas. Dans quelques jours, peut-être. A moins que Pollux décide que fuck, et qu’il épingle son camarade contre un mur pour défouler son trop-plein de frustration dû au manque de sommeil.

« Non je m'demandais.. C'est des notes, ça, ou bien t'as préparé le cours à la place de Stravinsky ? » Le quatrième se fendit d’un rire rauque. Yes. Ça commençait. Il avait un peu titillé Alcyone, qui maintenant lui répondait. Pollux adorait les joutes verbales, parce que son esprit fin, lié à son sarcasme aussi efficace qu’une brûlure au troisième degré, prenait très souvent les gens de court. Personne ne s’attendait à ce que le grand type taciturne se révèle capable de balancer des punchlines sans sourciller. Enfin, personne… Sinon sa délégation. Et Alcyone se débrouillait plutôt bien, de son côté aussi. « Je vais devoir t'appeler Moscou et te parler russe maintenant, komrade ? » Le rictus du brun s’étira un peu plus sous l’insulte cachée dans le mot glissé en russe. Un russe tranchant, preuve, s’il le fallait, que son camarade ne pratiquait pas vraiment cette langue - et sans doute qu’il utilisait ce mot pour saluer les élèves de la délégation de Durmstrang pour les insulter sans pour autant le leur dire en face.

« Appelle-moi comme tu veux, camarade,, glissa-t-il dans un russe tranchant, mais grammaticalement correct, mais ta maîtrise du russe est vraiment à chier. »

Il tint son sérieux quelques secondes, avant de rire face au regard quelque peu surpris du blondinet. Ilvermorny s’était habitué à ses connaissances plus que random dues à ses lectures nocturnes et, parfois, aux besoins monstrueux de remplir son cerveau malade. N’importe quel bouquin qu’il attrapait était alors dévoré, et les connaissances se stockaient dans sa tête jusqu’à ce qu’il sature. Et en l’occurrence, il avait un jour attrapé un bouquin en russe, et frustré de ne pas comprendre, il avait appris les bases de la langue pour pouvoir le lire, un mot après l’autre. Ce n’était pas parfait, mais au moins il se faisait comprendre… Et il avait enrichi son vocabulaire d’insultes, pour ne rien gâcher.

« Merde, tu pues la clope encore. » Alcyone fronçait le nez, avec un air de dégoût clairement prononcé, faisant rouler les yeux du brun vers le ciel. Pollux s’était habitué à cette odeur caractéristique, vu qu’il fumait souvent, parfois beaucoup trop pour son bien quand il n’arrivait pas à dormir, mais il avait bien conscience que l’odeur du tabac froid rebutait bien des gens. Surtout ceux de sa délégation. Trop lisses, trop parfaits, trop brillants, trop étoilés. Lui sortait du lot, malgré sa place de quatrième au classement. Il était loin de faire comme les autres, qui suivaient un rythme millimétré comme du papier à musique. Mais ils s’en fichaient bien, du moment qu’il ne gênait pas leur propre progression, et c’était tout ce qui comptait pour le brun.

Être accepté parmi eux malgré ses différences.

« Well, excuuuuuse me, princess, minauda-t-il avec un sourire. Descend de tes grands chevaux, Brandon, sinon tout le monde va croire que t’es un gosse de riches made in California. Léger silence. Oh, wait… »

Avec un léger ricanement, il se saisit de sa baguette et l’agita négligemment pour faire disparaître l’odeur. Bizarrement, c’était sans doute le sort qu’il connaissait le mieux, parce qu’il passait son temps à le lancer. Avant d’entrer en classe, avant de retourner dans son dortoir, ou quand on lui faisait comprendre plus ou moins subtilement que l’odeur de tabac froid était insupportable. La fine baguette de saule roula entre ses doigts, faisant s’évaporer les reliquats de l’odeur du tabac, avant qu’il ne la remette dans sa poche. Pour ceux qui ne le connaissaient pas, c’était ironique de le voir avec une baguette de saule. Sentiment, généralement injustifié, d’insécurité. Le sien n’était pas injustifié du tout, cela étant.

« Voilà princesse, plus de vilaine odeur de tabac pour agresser votre royal naseau, lâcha-t-il d’un ton moqueur, avant de se laisser aller dans le canapé, sa tête posée sur le dossier, ses cheveux à quelques millimètres du bras encore tendu d’Alcyone. Je suis tellement mort, finit-il par admettre d’une voix fatiguée, vivement que ça passe, que je puisse enfin dormir plus d’une heure par nuit. »
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Ven 5 Avr - 5:56
Alcyone
Alcyone
Pseudo : ALRUINE.
Avatar : NEELS VISSER.
Crédits : NYMPHEAS.
Messages : 395
Points : 202
You better work bitch ! (Pollux&Alcyone) 85ec87b5a877505c580245088536252a

Les yeux ne peuvent que s'écarquiller lorsque Pollux déblatère en bolchevik. Astre ne fait pas mine d'avoir saisi. Pour lui la langue sibérie pourrait aussi bien être mandarin. Charabia pour le cerveau formaté américain. Travail commence à payer, il distingue maintenant les caractères assurément. Rien de suffisant pour comprendre la tirade qui pourrait aussi bien maudire cinq futures générations. Il n'en sait rien. Le seul mot qu'il capte, c'est camarade. Forcément, il le balance à l'occasion. L'écorche sans honte, aussi bien que leurs pseudonymes de cités qu'il imagine villages arriérés. Il n'y en a encore qu'un qu'il sait correctement prononcer, après plusieurs heures à s'entraîner. C'est là toute l'étendue de son vocabulaire cyrillique, rassemblé pour railler et étoffé de quelques clichés : Lénine, vodka, goulag.

« Well, excuuuuuse me, princess. Descend de tes grands chevaux, Brandon, sinon tout le monde va croire que t’es un gosse de riches made in California. Oh, wait.. » Traits s'amusent un peu, plus chauds s'il en faut. Il ne relève pas la moquerie, il ne relève pas le sobriquet emprunté au professeur de politique. Non, le sourire flotte en coin, de ceux qu'il sait terriblement agaçants. C'est bientôt un autre prénom qui reviendra souffler tes lèvres, annonce dans le plus équivoque des silences. Il en faut tellement plus pour le vexer. Pour chasser la mine railleuse, balayer les airs hautains. Pour le ramener parmi les vivants, les deux pieds sur terre et la tête étincelant au soleil plutôt que de l'imiter.

« Voilà princesse, plus de vilaine odeur de tabac pour agresser votre royal naseau. Risette victorieuse, cœur qui peut respirer. Je suis tellement mort, vivement que ça passe, que je puisse enfin dormir plus d’une heure par nuit. » Doigts brûlants se glissent dans les boucles sauvages, caressent négligemment comme pour apaiser. Geste naturel, déconnecté. L'enfant ne paraît même pas y penser. Rare attention chez le prince des étoiles, née d'une empathie si peu sollicitée que la plupart n'oseraient rien que l'imaginer. Taquinée par les traits fatigués et la complainte qui doit coûter, la faiblesse d'ordinaire dissimulée derrière masque baratin.  

« Pourquoi tu demandes pas à Maman de te donner un truc pour dormir ? » Maman, évidemment, c'est King. Il l'appelle souvent de la sorte dans son dos, ricanant comme un gamin - en face il donne du madame et de la courbette -, pour cette façon si particulière qu'elle a de les traiter. Les surveiller, les recadrer, les pousser toujours au meilleur. Faisant de la délégation astrale une famille bancale mais fonctionnelle plutôt qu'une camaraderie hasardeuse de circonstance. Une fratrie avec ses favoris, ses benjamins débridés et ses aînés responsables. L'hybride n'appartient certainement pas à la dernière catégorie. Il se place sans le vouloir en petit dernier, duo de jumeaux débordants avec la moitié qui partage tout jusqu'au sang.  

« T'as trop peur qu'on t'égorge dans la nuit pour éliminer la concurrence ? » Running gag s'il en est. La tête s'incline de côté dans l'attente d'un sarcasme ou d'une once de vérité, azur vient fouiller le regard épuisé. Et aussi vite qu'il l'a accroché le libère, comme Narcisse ôte son bras pour se pencher vers la table, venant s'emparer de la tasse fumante dans un geste vif mesuré pour provoquer. Contact ardent n'arrache pas un juron, pas un frisson de plaisir ou de douleur. Comme s'il n'avait pas remarqué.
Revenir en haut Aller en bas
Ven 5 Avr - 16:31
Pollux
Pollux
Pseudo : Champifeuille, Champi.
Avatar : Aaron Taylor-Johnson.
Crédits : Beylin (avatar) & Anaphore (signature).
Messages : 330
Points : 389
You better work bitch ! (Pollux&Alcyone) Tumblr_mmg7srBG8O1rs9gsro7_250
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 11 Avr - 2:07
Alcyone
Alcyone
Pseudo : ALRUINE.
Avatar : NEELS VISSER.
Crédits : NYMPHEAS.
Messages : 395
Points : 202
You better work bitch ! (Pollux&Alcyone) 85ec87b5a877505c580245088536252a
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 11 Avr - 14:38
Pollux
Pollux
Pseudo : Champifeuille, Champi.
Avatar : Aaron Taylor-Johnson.
Crédits : Beylin (avatar) & Anaphore (signature).
Messages : 330
Points : 389
You better work bitch ! (Pollux&Alcyone) Tumblr_mmg7srBG8O1rs9gsro7_250
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :