Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

I Want to Break Free Ft Popol

 :: L'Astronef :: Dortoirs Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Mer 3 Avr - 17:03
Invité
Invité
avatar
I Want to Break Free
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ambre se glisse sous ses draps, encore une journée de terminée. S’il pouvait au moins savoir pour combien de temps il en avait encore avant de quitter cet endroit. Plus les jours passaient, plus il avait cette horrible sensation d’étouffer, d’être sous l’eau accroché à des poids, la surface s’éloignant petit à petit. Ambre préférait être partout ailleurs qu’ici mais c’était son devoir. Il n’avait pas le choix. C’était son sacrifice pour sa famille et cela le rendait fier bien qu’il avait du mal à résister à l’envie de partir. Sur le matelas, couché sur le dos, il avait glissé ses mains sous sa tête, ses yeux fixant le plafond. Il n’avait pas envie de parler à ses camarades de délégation, de toute façon, depuis la mort de Corail, l’ambiance s’était assombrie.
Le silence avait vite repris son cours lorsque tout le monde était couché, arrêtant de froisser les draps et de faire craquer les lattes en bois des lits. Un couvre feu. Ca aussi c’était étrange. Ambre, trouvait de plus en plus l'atmosphère de cet endroit fausse et surtout, pourquoi imposer à des adultes, majeurs et responsables, enfin pour la plupart, une heure de coucher ? Comme si en tant de guerre, Voldemort allait leur dire qu’il était l’heure d’aller dormir car les Mangemorts étaient fatigués.
Ca n’avait aucun sens. Aucun.

Ambre se réveilla en sursaut. Il était tombé de son lit. Il secoua la tête pour tenter de remettre ses idées en place. Ce cauchemar, il ne l’avait plus fait depuis des années. Il avait chaud. Terriblement chaud. Il se sentait terriblement honteux. Il tenta de retrouver le sommeil mais après plusieurs minutes où il avait changé de position plusieurs fois, il balança la couverture à ses pieds et attrapa son sweat à capuche et se glissa hors du dortoir après avoir mis ses chaussures. Il avait besoin de marcher. Pour oublier ces images. Elles étaient restées très floues et pourtant Ambre sentait que c’était mal. Il devait arrêter de penser à ça. Il n’arrivait pas à mettre le doigt sur ce qu’elles signifiaient réellement mais il se sentait pris d’un horrible malaise. L’air frais lui ferait le plus grand bien.

Ambre, les mains dans les poches se baladait sans réel but. Il marchait simplement, les yeux rivés vers le ciel observant les étoiles et les constellations. Le ciel était magnifique ce soir. Ambre seul, souriait. Un vrai sourire large. Il était tranquille, il était bien. Il repensait à ses soirées dans le désert avec ses potes, sous un ciel identique à celui-ci, loin des lumières de la ville pour l’étouffer d’une intensité trop vive. Et puis en marchant, il trébuche sur un corps mou. Ambre à assez de réflexes pour mettre ses mains en avant lorsque son corps rencontre le sol. “Aoutch.” Souffle coupé mais Ambre se relève direct, brandissant ses poings en avant avant de les abaisser lorsque ses yeux rencontrèrent une forme humaine qui contemplait le ciel en fumant une cigarette. “Excuse-moi, je ne t’avais pas vu.” Ambre soupira profondément. Il était tendu. Trop tendu. “Je ne t’ai pas fait mal ?” Ambre glissa une main sur son visage. Jamais il ne serait tranquille. Il y aurait toujours quelqu’un même à des heures indécentes. Le sourire qu'il affichait disparut instantanément.


(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Mer 3 Avr - 21:37
Pollux
Pollux
Pseudo : Champifeuille, Champi.
Avatar : Aaron Taylor-Johnson.
Crédits : Beylin (avatar) & Anaphore (signature).
Messages : 330
Points : 389
I Want to Break Free Ft Popol  Tumblr_mmg7srBG8O1rs9gsro7_250
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
I want to break free
That's the advantage of insomnia. People who go to be early always complain that the night is too short, but for those of us who stay up all night, it can feel as long as a lifetime. You get a lot done.

Semaine 4, mardi nuit

Couché sur le dos, les bras pliés sous sa tête, Pollux regardait le plafond. Autour de lui, les souffles des élèves d’Ilvermorny bruissaient tranquillement, le frustrant chaque seconde un peu plus. Il n’arrivait pas à dormir. Comme d’habitude, le sommeil le fuyait. Il avait pu dormir un peu, une heure, peut-être un peu plus, mais quelqu’un était passé à côté de son lit, lui faisant ouvrir les yeux, sur le qui-vive. La porte s’était silencieusement ouverte, et refermée. L’inconnu était revenu quelques minutes plus tard, avait de nouveau frôlé sa place avant de retourner dans ses propres draps. C’était il y a deux heures et demie, mais l’américain trouvait toujours aussi agaçant le fait qu’il avait été réveillé par quelqu’un qui était allé aux toilettes. Il allait encore être d’une humeur massacrante le lendemain, ferait son sort au stock de café pour ne pas s’écrouler, en priant pour réussir à faire au moins une nuit complète avant…

En silence, il se redressa souplement, et se pencha pour crocheter du bout des doigts le sweat qui traînait au sol, l’enfilant sans faire de bruit. Il quitta son lit, attrapa son sac au passage, et quitta le dortoir qu’il partageait avec les autres, refermant la porte derrière lui avant de quitter les lieux d’un bon pas. L’air de la nuit lui piqua agréablement les joues, et il sourit légèrement. L’américain avait toujours aimé la nuit, son silence et son harmonie relaxante. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, la nuit était son moment préféré dans une journée, surtout quand il réussissait à trouver un coin tranquille et sombre, sans pollution visuelle, qui lui permettait de s’étaler au sol pour regarder les étoiles. Errant au hasard, il finit par se trouver un coin tranquille, laissa tomber son sac et s’assit dans l’herbe. Le vent était glacial, mais l’étoile s’en fichait bien. Sa température corporelle était assez élevée, ce n’était pas ça qui allait lui donner un rhume. Par réflexe, il sortit une cigarette, qu’il alluma d’un coup de briquet, avant de poser son dos sur le sol, tête posée sur ses bras croisés.

Le ciel était très beau, et la lumière des étoiles le rendait plus magnifique encore. Pas un nuage à l’horizon. Juste l’immensité céleste, et ces points de lumières, si proches mais pourtant si loin. L’américain, s’il ne connaissait pas toutes les constellations du monde, occupa  tout de même son temps à tenter de reconnaître celles qu’il avait mémorisées. Garder son esprit actif l’empêchait de penser à des choses plus sombres, sur lesquelles il n’avait aucune prise. De temps en temps, le ciel disparaissait, caché par la fumée qu’il exhalait. Cette dernière se délitait cependant bien vite dans l’air, ne masquant que temporairement les astres. Pour une fois, il se sentait bien. C’était rare, dans cette période-là. Il se sentait doucement partir, en plus. Dormir dehors ne le dérangeait pas, aussi s’installa-t-il un peu mieux, fermant les yeux, espérant voler une heure de plus pour se sentir un peu mieux. Malheureusement, à peine commençait-il à sombrer que quelque chose cogna dans ses jambes, lui faisant tout de suite rouvrir les yeux, et son regard s’étrécit tandis qu’il amorçait le mouvement de se lever.

« Aoutch. » La voix était masculine. Pollux ne la reconnut pas. Ce n’était pas un américain. L’inconnu commença par lever les poings, en posture d’attaque, avant de les baisser en le voyant, et sans doute en comprenant qu’il ne comptait pas faire de geste agressif dans sa direction. « Excuse-moi, je ne t’avais pas vu. » L’américain se détendit doucement. Apparemment, lui aussi avait cru à une attaque, et lui aussi était raide comme une corde, raison pour laquelle l’étoile resta silencieuse le temps que l’autre se remette de ses émotions. « Je ne t’ai pas fait mal ? » L’américain étira un sourire. Mal ? Eh. Il avait vu pire, bien pire, dans sa vie, ça l’avait autant habitué à la douleur que ça avait renforcé son caractère de blasé.

« T’inquiètes, je suis toujours vivant. Ce qui est agréablement surprenant, vu cette école de fous, hein ? Il se redressa souplement, pour s’asseoir en croisant les jambes. Et toi, ça va ? Une chute surprise, c’est jamais agréable. »

Maintenant qu’il n’était plus de travers, Pollux pouvait enfin mieux observer son vis-à-vis. Il était assez mignon, d’ailleurs. Grand, et athlétique. Taillé pour le combat. Une seconde de suffisance lui murmura que ça ne l’aurait pas empêché de le soumettre quand même, juste avant que sa nature placide reprenne le dessus. L’aurait-il soumis, ou aurait-il pris une raclée ? Il ne le saurait probablement pas. Tant mieux. De toute façon, il n’aimait pas vraiment se battre pour rien. Il était plus du genre à préférer la diplomatie au fait de foncer dans le tas comme un gros bourrin.

« Je suis pas le seul à faire des insomnies, à ce que je vois, lâcha-t-il d’une voix engageante pour faire sortir un peu l’autre de son silence. Je m’appelle Pollux, au fait. »
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 4 Avr - 17:27
Invité
Invité
avatar
I Want to Break Free
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L’africain s’étala de tout son long malgré qu’il eu le réflexe de mettre ses mains devant son torse avant de se relever d’un bond. La vie ici le rendait dingue. Jamais il n’aurait levé les poings avant, jamais il ne se serait mis en garde, tout ici créait une atmosphère d’angoisse permanente et ça commençait à peser lourd sur ses épaules. Il sentait qu’il commençait à péter les plombs et ça ne présageait rien de bon. Il était plutôt pacifiste et se mettre sur la défensive comme ça était complètement ridicule et l’homme par terre aurait pû être une simple souche d’arbre. Ambre, s'inquiéta tout de même, l’africain faisait son poids et même s’il a évité de lui marcher dessus, il aurait pu le blesser. Il discerna un sourire sur la tête du brun. Poudlard ? Sans doute, il n’avait pas l’allure fière d’un Américain bien qu’il en ait la couleur de peau.
Ah ça…” Ambre glissa une main dans son cou. Encore un autre étudiant qui partageait son avis… Et pourquoi personne ne disait rien ? Evidemment, chaque refus avait sa conséquence, se faire pendre par les pieds ou alors se faire jeter contre une poutre. Belle méthode d’éducation… Ambre se demandait si ce n’était pas l’armée de Voldemort qu’ils étaient en train de créer sur l’Astronef. Toutes ces méthodes barbares, cette manière de donner cours douteuses, toutes ces missions suspectes, toutes ces morts étranges : Monseigneur, Corail… Qui serait le prochain ? “Toujours vivant également.” lâcha Ambre simplement. Il s’étira. Cette chute surprise l’avait réveillé et cette balade qui devait le fatiguer n’avait pas rempli son rôle. A vue de nez il devait être près de trois heures du matin, encore une nuit qui allait allonger sa journée.
Non, pas vraiment. Juste un mauvais rêve qui semblait indiquer un mauvais présage…”murmura-t-il vers le ciel pourtant dégagé “De toute façon, c’est l’un ou l’autre quand on ne dort pas ici.” ajouta-t-il. Le jeune marocain avait beau regarder le ciel, rien de pouvait laisser présager que quelque chose d’horrible allait s’abattre le lendemain ou la nuit même. De toute façon, la définition d’horrible avait pris un autre sens ici, l’échelle de cette valeur avait été complètement chamboulée. “Enchanté Pollux” Ambre lui tendit la main afin de la lui serrer gentiment, sans pression aucune, juste par amabilité et politesse : “Ici, je suis Ambre”. Oui ici, parce qu’il était évident que son prénom, son vrai prénom, avait une plus grande importance pour lui. Mais encore une fois, il devait se taire alors qu’au fond, son nom ne signifiait rien. Enfin, pour lui en tout cas. Parce qu’au fond, Ambre était de ceux qui pensaient qu’un nom et un prénom de définissaient pas une personne, il savait qu’il pouvait y avoir des facteurs qui pouvaient influencer la personnalité des Hommes et qu’elle ne s’apparentaient pas à ce qui était noté sur leur carte d’identité. Etait-ce cela que voulait éviter l’Astronef ? Les préjugés et les stéréotypes ? Et pourtant, au vu de la violence constante qui règne sur cette plateforme, qu’avaient-ils donc à craindre ? “Je peux m'asseoir avec toi ?
Mesdames et messieurs, nous avons un élu, un ! Ce Pollux était sans doute une des rares personnes, hormis Cardinal et Moineau (mais ça c’était sans doute propre à leur délégation), avec qui il pouvait se sentir en confiance après avoir échangé quelques paroles. L’africain attendit son accord avant de s'asseoir à sa gauche(afin que son oreille fonctionnelle puisse l’entendre correctement), ses poignets en arrière, jambes tendues, la nuque relevée vers le ciel. La nuit était calme douce. Ambre n’avait pas froid. Il n’avait jamais froid de toute façon. Il avait appris à réguler la température de son corps suite à ses nuits dans le désert. Les journées étaient chaudes et les nuits très froides, beaucoup de touristes se faisaient piéger d’ailleurs. “Tu penses que nous sommes du bon côté de la guerre ici ? Honnêtement ?” Il tourna son visage vers lui, enfonçant son regard ambré dans ses iris chocolatés, lèvres pincées avant d’ajouter : “ Tu peux me prendre pour un fou, mais j’en doute de plus en plus.” Ce qui avait de fascinant avec la nuit, c’est que vous en étiez le soleil. La nuit poussait à la confidences et invitait à la discussion. Ambre n’aurait sans doute pas abordé l’anglais, qui est américain je sais merci lecteur obvious, si le soleil avait été de la partie. L'obscurité amène une couverture apaisante, le calme invite les âmes tourmentées à lâcher du lest. Ambre avait toujours apprécié la nuit bien plus que la journée. La journée, il était tellement visible qu’il se sentait vulnérable, la nuit arrivée, il se sentait comme tout le monde, pas différent.

(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 4 Avr - 23:42
Pollux
Pollux
Pseudo : Champifeuille, Champi.
Avatar : Aaron Taylor-Johnson.
Crédits : Beylin (avatar) & Anaphore (signature).
Messages : 330
Points : 389
I Want to Break Free Ft Popol  Tumblr_mmg7srBG8O1rs9gsro7_250
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
I want to break free
That's the advantage of insomnia. People who go to be early always complain that the night is too short, but for those of us who stay up all night, it can feel as long as a lifetime. You get a lot done.

Semaine 4, mardi nuit

« Toujours vivant également. » Le garçon était taciturne, mais au moins, il ne s’était pas fait mal. C’était déjà ça de pris, cela étant. Le silence retomba cependant bien vite, silence que Pollux brisa d’un ton engageant pour lui demander indirectement s’il avait fait une insomnie, lui offrant également son nom dans le processus, et donc sa nationalité puisque seuls les américains portaient des noms d’étoiles. Ce système était tellement stupide. Quitte à choisir des surnoms, il aurait été plus logique de tout mélanger. Ils n’allaient pas avoir l’air fins devant les mangemorts, qui, une fois mis au courant du système, saurait précisément de quel école sort chaque sorcier qui se dresse devant eux. « Non, pas vraiment. Juste un mauvais rêve qui semblait indiquer un mauvais présage… De toute façon, c’est l’un ou l’autre quand on ne dort pas ici. » L’américain ne put qu’hocher la tête. Il comprenait parfaitement, vu qu’il dormait extrêmement mal ici. L’ambiance était trop sombre. Ils étaient tout le temps sur le qui-vive, et on attendait tout le temps d’eux qu’ils sachent comment agir. Ils étaient perpétuellement mis en danger, fait renforcé par la mort de Monseigneur. Non, vraiment, dur de dormir dans ces conditions.

« Enchanté Pollux. Ici, je suis Ambre. » L’autre lui tendit la main. L’américain hésita un quart de seconde, avant de tendre la sienne pour la serrer. Il n’aimait pas trop les contacts, surtout parce que sa température corporelle était anormalement élevée et qu’il n’avait pas envie de s’en justifier. Mais étonnamment, celle d’Ambre l’était tout autant. Moins que lui, mais quand même. Il avait peut-être appris à réguler la température de son corps… Après tout, Ambre signifiait délégation de Uagadou, donc il venait d’un pays d’Afrique. Bizarrement, ça le mit en confiance. Ambre ne lui poserait pas de question sur l’étrange chaleur de leur poignée de mains, il en était certain. « Je peux m'asseoir avec toi ? » L’américain haussa les épaules, comme pour montrer que l’africain était libre de s’asseoir où il voulait. Puis, considérant que l’autre, très guindé dans sa politesse, prendrait peut-être cela comme une offense, il reprit la parole de son habituel ton posé.

« Ouais, je t’en prie, assied-toi. Pousse mon sac s’il te gêne, je me suis un peu étalé. »

D’un côté, il ne s’attendait pas à avoir de la compagnie, mais ça, c’était une autre histoire. L’africain s’assit à sa gauche tandis que lui-même se saisissait de sa baguette magique pour lancer un Ventus informulé, créant un léger vent pour pousser la fumée vers la droite, histoire de ne pas souffler par mégarde en direction de son vis-à-vis. Le silence retomba, ne perturbant aucun des deux élèves. C’était agréable. Juste, partager le silence avec quelqu’un, sans que ça n’en devienne bizarre. Deux solitaires assis côte à côte qui partagent ensemble un bout de leur monde. Jusqu’à ce qu’Ambre reprenne la parole. « Tu penses que nous sommes du bon côté de la guerre ici ? Honnêtement ? » Pollux se tourna d’abord vers la droite pour souffler sa fumée, avant de s’intéresser à Ambre assis à sa gauche. Sa tête tomba légèrement sur le côté tandis que l’africain reprenait la parole de son ton pensif. « Tu peux me prendre pour un fou, mais j’en doute de plus en plus. »

« Je te prend pas pour un fou. C’est qu’en quatre semaines, on a été pas mal secoués, ça fait réfléchir à pourquoi on s’est engagés dans cette galère. Cependant, je ne pense pas qu’on se soit tous fait avoir et qu’on bosse pour les mangemorts… Déjà parce qu’il y a déjà pas mal de nés-moldus dans le projet, et je doute que les mangemorts les auraient recrutés pour noyer le poisson, vu qu’ils les méprisent encore plus que les non-maj - les moldus, je veux dire. »

Mais d’un côté, il le comprenait. La mort de Monseigneur avait secoué tout l’Astronef, et les suspects nommés par Vivianne avaient eu la vie dure. Alcyone, heureusement, en était sorti assez vite, comme presque tous les autres, et l’île le parlait plus que de ceux qui étaient restés dans les cachots. Beaucoup se demandaient s’ils avaient bien fait de participer à ce projet, où ils risquaient leurs vies, autant sur cette île inhospitalière que durant leurs cours, pour, peut-être, la perdre bêtement face à un mangemort - peut-être même au sein même de cette île pourtant sécurisée. L’américain, cependant, n’osait pas vraiment en dire plus. L’assassinat de la française avait fait naître la suspicion. Qui avait fait ça ? Y avait-il des pro-mangemorts dans le projet ? Ce n’était pas impossible, aussi préférait-il garder ses pensées pour lui.

« Tu viens de Uagadou non ? C’était comment là-bas ? Fin, si c’est pas indiscret, ajouta-t-il rapidement, après tout on n’est pas sensés parler de nos vies d’avant pour ne pas nous mettre en danger. Ce qui est assez stupide, d'ailleurs, lâcha le brun dans un rictus, rien qu'avec leur système de noms on sait de quelle école vient une personne sans même lui avoir parlé, bonjour l'anonymat hein. »
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Sam 6 Avr - 22:44
Invité
Invité
avatar
I Want to Break Free
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L’américain, qu’Ambre pensait Anglais tant ses manières étaient à l’opposé de celles des autres paons, dégageait une aura apaisante. Sans doute avait-il étudié à Ilvermorny mais cela ne voulait rien présager quant à l’origine de ce garçon et puis, Ambre était bien trop dénué de curiosité envers lui pour poser la question. Il serra sa main, Ambre eu un rictus subreptif de satisfaction. Ce geste sans doute, l’incita à lui tenir compagnie. Il semblait calme et il côtoyait beaucoup trop de personnes énergivores. Cardinal était adorable mais parfois, Ambre avait besoin de repos pour apprécier tous ces chants comme au premier jour. Et les autres étaient souvent bien trop immature au goût d’Ambre pour qu’il puisse réellement s'intéresser à eux, comme il l’avait fait pour Cardinal. Par immature, entendez irrespectueux. Alcyone, Vicaire … Sherry c’était différent. Il n’y avait Odessa qui apportait un peu de calme mais parfois, quand il avait décidé de s’insurger contre quelque chose, il le faisait fort et parfois un peu trop. Il préférait la compagnie des filles de manière générale et pourtant, ici, il avait l’impression d’être entouré de testostérone. Les filles semblaient froides et inaccessibles, et quand elle l’étaient, Ambre n’avait pas grand chose à leur dire.

Pollux semblait être plus posé et plus calme mais peut-être était-ce l’effet de la nuit. Calme et bien élevé, crachant sa fumée ailleurs que dans son visage avant de parler. Ambre appréciait ce geste. Il écouta le bouclé attentivement avant de secouer la tête.
Ce que je veux dire c’est… les méthodes actuelles ne nous placent pas nous non plus du mauvais côté ? Je veux dire, les mangemorts exterminent et nous sommes formés pour les détruire. Certains n’hésitent même pas à user de sortilèges impardonnables sur d’autres élèves. Nous sommes formatés à les mépriser nous aussi alors que peut-être…” Ambre s'interrompit un instant avant d’hausser les épaules. “Non rien.” Il savait qu’il était le seul à partager cette façon de penser, à croire que le dialogue et la psychologie pouvait régler les maux, pourquoi en parler à un élève pris pour une racine d’arbre ? Le monde ne remarque-t-il pas que la haine engendre la haine et que la violence entraîne la violence ? Que chaque coup est pire que le précédent ? Que la résistance se fait de plus en plus sanguine ? La mort macabre de Monseigneur en est la preuve vivante. Les Mangemorts savent qu’ils forment une élite pour les détruire, ils ripostent comme les ‘’gentils’’ ont riposté en créant une arméeChangement de sujet, pour un tout aussi discutable d’ailleurs mais bien plus léger au fond.

Heu...Chaud ?” Ambre ne savait pas vraiment quoi répondre. Que voulait-il exactement savoir ? “Mon père me disait que les règles ont été créées pour les Hommes et non contre elles. Si elles existent et que nous pensons que ce n’est pas nécessaire, nous ne sommes pas obligées de les suivre.” Ambre eu une pensée pour Cardinal qui connaissait une petite partie de sa vie et surtout son identité. Ambre eu un petit rire soufflé face à sa remarque, intelligent qui plus est mais ça, il avait déjà pu le constater. “Après je pense que c’est pour ne pas qu’on puisse utiliser nos faiblesses contre nous. Et un nom peut en dire bien plus qu’on ne l’imagine. Enfin pour certains.” Ambre hausse les épaules reporte son attention sur la ceinture d’Orion avant d’ajouter “De toute façons, je crois qu’il faut se sentir important ou souffrir d’un égo surdimensionné pour croire qu’un nom vaut plus qu’un autre. Comme le statut du sang. Je n'ai pas honte de dire que je suis né-moldu par contre je ne suis pas assez stupide pour le hurler dans une cour de justice” Ambre faisait évidemment référence à Sirius qui s’était lancé dans une Vendetta. Ambre ne se sentait pas menacé par Pollux, son aura était beaucoup trop lumineuse et claire pour qu’il soit de mauvaises intentions. “Ici, il vaut mieux rester discret.


(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Dim 7 Avr - 18:26
Pollux
Pollux
Pseudo : Champifeuille, Champi.
Avatar : Aaron Taylor-Johnson.
Crédits : Beylin (avatar) & Anaphore (signature).
Messages : 330
Points : 389
I Want to Break Free Ft Popol  Tumblr_mmg7srBG8O1rs9gsro7_250
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
I want to break free
That's the advantage of insomnia. People who go to be early always complain that the night is too short, but for those of us who stay up all night, it can feel as long as a lifetime. You get a lot done.

Semaine 4, mardi nuit

L’américain n’aurait jamais pensé se lancer dans une discussion philosophique avec un inconnu au beau milieu de la nuit. Il devait être trois heures du matin, peut-être quatre, et ils étaient là, posés dans l’herbe glacée, à discuter du bien et du mal au lieu d’aller dormir. Dormir. Il savait pourtant qu’il devrait profiter de ce sursis, et que bientôt le sommeil le fuirait. Mais il n’avait plus sommeil. La discussion l’éveillait, d’autant que pour une fois, c’était une discussion très intéressante. « Ce que je veux dire c’est… les méthodes actuelles ne nous placent pas nous non plus du mauvais côté ? Je veux dire, les mangemorts exterminent et nous sommes formés pour les détruire. Certains n’hésitent même pas à user de sortilèges impardonnables sur d’autres élèves. Nous sommes formatés à les mépriser nous aussi alors que peut-être… » Oui, ça se tenait. Pollux comprenait. Quand on se retrouvait à utiliser les mêmes armes que l’ennemi, il y avait de quoi se poser des questions. Cependant… « Non rien. » L’américain releva la tête. Une légère étincelle d’intérêt s’alluma dans son regard de glace. La discussion était trop intéressante pour qu’il la laisse glisser comme ça entre ses doigts.

« Je comprends parfaitement ce que tu veux dire. Utiliser les armes de l’ennemi ne nous rend pas meilleur qu’eux, ça nous rend même pire qu’eux. Le problème, c’est que je doute qu’on réussisse à vaincre les mangemorts avec de la diplomatie et un peu de psychologie. Prendre les armes n’est jamais agréable, mais c’est parfois nécessaire. »

L’américain tourna entre ses doigts son reste de cigarette qui se consumait doucement. Il devrait bientôt la jeter. Finalement, il l’expulsa dans les airs d’une pichenette, et la fit disparaître d’un sort informulé avant qu’elle ne touche le sol. Dégrader l’environnement, c’est mal. Le silence était retombé entre eux, silence qu’il finit par briser à nouveau pour lui demander comment était Uagadou. Il n’avait pas trouvé beaucoup d’informations sur les autres écoles. Uagadou, d’après son souvenir, était perchée sur les Montagnes de la Lune, quelque part en Ouganda. Mais à quoi ressemblait-elle ? Y apprenait-on vraiment l’animagie ? Il avait entendu dire que les élèves de cette école l’avaient en matière et qu’une majorité d’entre eux se transformaient avant leurs dix-sept ans, en des animaux gigantesques pour certains, comme des éléphants. Il aurait beaucoup aimé voir ça. La réponse de l’africain, cependant, le prit totalement au dépourvu.

« Heu...Chaud ? » L’américain cilla. Et il lâcha un rire rauque et profond, reflet de sa surprise bienvenue. Chaud. Forcément. C’était en Afrique, il devait faire chaud en Ouganda. Plus que dans le Massachussetts en tout cas. Avant qu’il ne puisse expliquer le vrai sens de sa question, Ambre avait embrayé pour rebondir sur les règles de l’école, que Pollux avait précédemment critiqué en disant qu’il était stupide de leur faire choisir des noms en fonction de leur délégation. C’était facile de deviner qu’il était américain, et son vis-à-vis africain, alors qu’avec des pseudonymes aléatoires, ils n’auraient jamais pu le deviner. « Mon père me disait que les règles ont été créées pour les Hommes et non contre elles. Si elles existent et que nous pensons que ce n’est pas nécessaire, nous ne sommes pas obligées de les suivre. » Le jeune sorcier ne put qu’hocher la tête avec un demi-sourire d’approbation. Est-ce qu’il pensait pareil ? Ce n’était pas vraiment une surprise, du moins pas pour les étoiles de sa délégation.

« Voilà un homme plein de bon sens. Ce n’est pas le mien qui dirait un truc aussi intelligent. Il est beaucoup trop con pour ça, lâcha-t-il avec un léger rire très clairement méprisant, mais bon, on ne peut pas en attendre beaucoup d’un raciste après tout. »

Ce n’était pas une chose qu’il cachait, même s’il n’en parlait pas vraiment. Ses parents étaient racistes, et lui-même aurait pu le devenir s’il avait choisi un autre chemin. Mais il ne l’était pas. Il était tolérant, acceptant, et se fichait bien de la couleur de peau de son vis-à-vis. En bref, il s’estimait bien trop intelligent, et, oui, bien trop au-dessus de ces conneries pour repousser quelqu’un sous prétexte qu’il est noir, ou latino, ou gay, ou quoi que ce soit. « Après je pense que c’est pour ne pas qu’on puisse utiliser nos faiblesses contre nous. Et un nom peut en dire bien plus qu’on ne l’imagine. Enfin pour certains. » Pollux lui lança un regard profond. Lui-même avait choisi son pseudonyme comme une blague. Son nom venait de l’une des étoiles de la constellation du Gémeaux, mais aussi d’un vieux dessin animé non-maj, Le Manège Enchanté. Les responsables d’Ilvermorny n’avaient pas compris, mais les élèves de sa délégation, eux, avaient hurlé de rire en l’apprenant. Il se contenta de l’ombre d’un sourire énigmatique en guise de réponse.

« Ça, tu peux le dire. »

Il ne s’étalerait pas plus. Il ne savait pas pourquoi Ambre avait choisi ce nom, mais il ne le lui demanderait pas, et savait que l’africain en ferait de même pour lui. Certains secrets méritaient de le rester. « De toute façons, je crois qu’il faut se sentir important ou souffrir d’un égo surdimensionné pour croire qu’un nom vaut plus qu’un autre. Comme le statut du sang. Je n'ai pas honte de dire que je suis né-moldu par contre je ne suis pas assez stupide pour le hurler dans une cour de justice. » A nouveau, l’américain lâcha un rire rauque, ayant bien compris qu’Ambre envoyait un tacle bien senti à Sirius et à sa stupidité. Se révéler né-moldu devant une foule où se trouvaient peut-être les assassins d’une née-moldue, c’était d’une stupidité affligeante. Pollux n’avait rien dit sur le coup, considérant que s’il voulait jouer sa vie pour faire le paon, c’était son problème. « Ici, il vaut mieux rester discret. » A nouveau, le numéro quatre hocha la tête.

« Je suis bien d’accord. Et Sirius… Il a beau être de ma délégation, je ne vais pas le défendre pour autant. C’est un crétin. Il doit avoir un syndrome du héros, ou un truc comme ça, pour s’afficher né-moldu devant le corps sans vie de Monseigneur. Surtout que bon… Maintenant, quand les gens en parlent, c’est surtout pour se foutre de lui plus que pour louer son courage, alors il a un peu raté son coup. »



Pollux fit une courte pause, le temps de passer une main dans ses cheveux, et de couper son sortilège de vent puisqu’il ne fumait plus.

« De toute manière, finit-il avec confiance, la valeur d’un sorcier ne se mesure pas à la couleur de son sang, mais à la manière dont il se comporte envers lui-même et envers les autres. »
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Mer 10 Avr - 23:44
Invité
Invité
avatar
I Want to Break Free
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La nuit est aussi claire que leurs intentions. Une simple discussion sérieuse, bien plus mature que celles échangées habituellement. Deux individus intelligents qui selon Ambre, lui redonnait foi en l’humanité avec des personnes comme Pollux dans les rangs de cette fameuse élite sorcière. Les paroles échangées étaient intéressantes et Ambre appréciait cet échange. La confiance que Pollux dégageait et le velour obscur de la nuit invitait Ambre à se montrer un peu plus bavard que d’habitude. Ambre sentait qu’il pouvait trouver un allié en cette nouvelle étoile. L’africain s’installa confortablement et la discussion sur le bien et le mal s’écoula entre eux comme une rivière calme qui sépare deux terres. Le débit de l’eau n’est pas rapide, il est lent, réfléchit. Les deux terres sont finalement séparées par un maigre filet d’une eau pure et cristalline.

Oui, je suis d’accord avec toi mais qu’on me jette la pierre si le dialogue et la psychologie ont été utilisées au moins une fois dans ce conflit. Le problème, Pollux, c’est qu’à nos têtes, nous avons des dirigeants qui sont aveuglés par le pouvoir et dans ce genre de jeux, c’est souvent à cleui qui aura la plus grande. En réalité, parfois, plus on devient adulte et plus la maturité et la sagesse nous quitte. Comme si à partir d’un certain âge, l’adolescence les frappait de nouveau en pleine face. Il suffit de voir nos professeurs.

Parce que la guerre ça n’était que ça. Un jeu de pouvoir et de stratégie et ils en étaient les pions. Ambre ne voulait pas faire partie de ce jeu là, il voulait se battre pour la paix et sauver les siens et il savait que s’il devait choisir un jour un camp, ça ne serait pas si facile comme décision. Car les deux camps ont leurs travers, et leurs idéologies propres ne lui correspondent pas. On voit toujours un conflit avec deux adversaire, Ambre est persuadé qu’il peut y en avoir plus et il n’hésiterais pas à rejoindre un troisième clan pour sauver sa peau et celle de ses proches si l’occasion se présentait. Ambre observa la cendre rouge voleter au loin avant de disparaître. Pollux dévoilait de plus en plus de qualité. La nature à ce que l’Homme a de plus important et de plus cher alors qu’elle abonde sans le moindre coût. Et comme toute chose, il avait tendance à la détruire et Ambre était ravi de constater que Pollux partageait de plus en plus sa façon de voir les choses : choses rare sur cette plateforme.

Mon père avait également ses défauts… Personne ne peut être parfait mais aucun Homme ne peut être dénué de qualité, j’en suis convaincu.” Il tourne la tête vers Pollux et penche la tête vers lui avec un sourire ironique sur le visage “Ca c’est de moi.” lâche-t-il en dévoilant ses canines. Voilà qu’il se mettait à faire de l’humour. Chose aussi rare que de voir de la neige en plein mois de juillet. “Le racisme est une chose horrible mais elle trouve sa source dans la peur. Et Celle-ci dans le conflit qui lui germe dans la différence… Nous ne devons pas en vouloir à ceux qui manquent d’éducation mais à ceux qui empêchent l’éducation.” Et encore, Ambre savait que ce n’était pas suffisant mais c’était déjà un grand pas en avant. Offrir l’éducation à tout le monde devrait être la priorité numéro un de l'humanité, qu’elle soit moldue ou sorcière. Bref, Ambre n’en voulait pas aux racistes, il en voulait à ceux d’en haut.

Le sujet bifurque sur les noms assignés. Ambre trouvait cela un peu prétentieux d’avoir donné des noms d’étoiles aux américains, bien qu’au fond, une étoile, c’était juste un trou d’air et .. un pet est aussi un trou d’air. Parfois, il serait bon que les étoiles se décrochent de leur podium même si Ambre sentait que Pollux était différent. Énigmatiquement différent. “Je pense pas qu’il soit vraiment stupide. C’est de l’inconscience plutôt. Je pense qu’il voulait bien faire. Comme je te disais, tout le monde à des qualités mais aussi des défauts. Je crois qu’il est important de donner une seconde chance à chacun. Enfin, c’est ma façon de voir les choses. Ce n’est pas évident de s’entendre avec tout le monde, mais il faut essayer de ne pas juger je pense. Et c’est difficile.” Il lui lança un petit sourire coupable car lui aussi avait jugé Sirius, qui ne l’avait pas fait franchement? Et c’était sans doute là un des défauts de l’africain, c’est sa naïveté de croire que tout le monde avait un bon fond mais parfois, l’âme est si noire qu’il est impossible d’y trouver une once de luminosité.



Tu sais, parfois, certains ont peur d’être eux-mêmes. Parfois, être soi-même est difficile et beaucoup de facteurs peuvent entrer en compte. Ce n’est pas qu’une histoire de volonté. Donc je pense que la valeur de quelqu’un se situe au fond de chacun de nous, parfois nos actes peuvent êtres tronqués comme des dés pipés.

Ambre faisait partie de ces gens-là, il le sentait au fond de lui. Il ne savait pas dire pourquoi il ressentait ça mais être lui même, il n’avait jamais vraiment réussi à l’être.


(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Dim 14 Avr - 15:55
Pollux
Pollux
Pseudo : Champifeuille, Champi.
Avatar : Aaron Taylor-Johnson.
Crédits : Beylin (avatar) & Anaphore (signature).
Messages : 330
Points : 389
I Want to Break Free Ft Popol  Tumblr_mmg7srBG8O1rs9gsro7_250
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
I want to break free
That's the advantage of insomnia. People who go to be early always complain that the night is too short, but for those of us who stay up all night, it can feel as long as a lifetime. You get a lot done.

Semaine 4, mardi nuit

Quelle étrangeté, d’être là, dans cette école dangereuse, et de discuter philosophie avec un inconnu. Enfin, Pollux ne s’en plaignait pas trop, cela étant. Il aimait bien la philosophie, et il aimait bien discuter, surtout quand c’était au beau milieu de la nuit. La nuit était plus calme, plus belle, plus harmonieuse que le jour ; moins chaotique aussi, plus sereine. Il avait toujours préféré la nuit au jour. « Le problème, Pollux, c’est qu’à nos têtes, nous avons des dirigeants qui sont aveuglés par le pouvoir et dans ce genre de jeux, c’est souvent à celui qui aura la plus grande. En réalité, parfois, plus on devient adulte et plus la maturité et la sagesse nous quitte. » L’américain ne saurait être plus d’accord. Son président non-maj actuel, par exemple, illustrait assez bien les propos de l’africain, même s’il ne s’aventurerait pas à parler politique étrangère avec quelqu’un qui n’en avait sans doute rien à faire. Ils avaient suffisamment de problèmes sans devoir, en plus, s’occuper du reste du monde. C’était même justement le contraire, puisqu’ils étaient apparemment le dernier espoir du monde.

L’armée de la Liberté.
Un nom aussi pompeux que ce projet vide de sens.

« Le racisme est une chose horrible mais elle trouve sa source dans la peur. Et celle-ci dans le conflit qui lui germe dans la différence… Nous ne devons pas en vouloir à ceux qui manquent d’éducation mais à ceux qui empêchent l’éducation. » L’africain était donc bien plus pacifiste que lui, apparemment, vu que Pollux ne voyait pas trop les choses de cette manière. Il avait du mal avec l’étroitesse d’esprit, surtout quand la culture et la connaissance étaient à la portée de tous, autant dans les musées que les bibliothèques. Mais non. Ses parents se croyaient fiers américains pure souche quand ils n’étaient que des colons français qui avaient exterminé les vrais américains pour s’installer dans leurs grandes plaines. Ils se revendiquaient suprématistes blancs alors que le sang de plusieurs peuples coulait dans leurs veines. Ils n’étaient que du métissage. Français, espagnols, anglais, et tous ceux qui avaient colonisé l’Amérique avant eux.

Bref : les racistes étaient ridicules.

« On vit dans un monde où l’éducation est - dans pas mal de pays - accessible au plus grand nombre. Les musées, les bibliothèques, les écoles. Quand on a décidé de rester un connard quand tout est à portée de main, c’est un choix, pas un empêchement. »

Sa voix était toujours aussi posée, mais il n’était pas difficile de relever le mépris inflexible qui y transparaissait quand même. Pollux méprisait ses parents, leur ignorance, leur obscurantisme, leur choix de se vautrer dans cette crasse aveugle qu’était le racisme alors qu’un simple livre d’histoire leur mettait leurs contradictions sous le nez. Le sujet était sensible, aussi Pollux fut-il assez soulagé qu’il bifurque d’un coup sur les noms leur ayant été attribués. Ça aussi, selon lui, relevait du racisme le plus ordinaire, maintenant qu’il y pensait. Des étoiles pour les nord-américains, des danses pour les sud-américains, des pierres pour les africains, des titres de noblesse pour les français… C’était tellement cliché. Surtout que certains, parmi sa délégation, n’étaient pas vraiment des étoiles. Ce n’était pas brillant de faire un discours plein d’emphase devant le corps sans vie d’une née-moldue, juste de la provocation. Sirius était un crétin.



« Tu sais, parfois, certains ont peur d’être eux-mêmes. Parfois, être soi-même est difficile et beaucoup de facteurs peuvent entrer en compte. Ce n’est pas qu’une histoire de volonté. » Tell me about it, faillit répondre l’américain avec un sourire. Mais certains secrets étaient trop gros pour être révélés, et il ne connaissait pas assez bien l’africain pour savoir s’il allait réagir positivement. C’était une chose, d’admettre à quel point ses parents sont des monstres, c’en est une autre, d’admettre qu’on cache soi-même des monstres sous son lit. « Donc je pense que la valeur de quelqu’un se situe au fond de chacun de nous, parfois nos actes peuvent êtres tronqués comme des dés pipés. » L’américain cilla, avant de sourire. Il ne devait pas s’en douter, mais en quelques phrases, Ambre venait de gagner sa confiance, mais aussi sa loyauté, deux choses très difficiles à obtenir de lui.

« C’est vrai. Mais c’est aussi très difficile de s’aimer soi-même quand on commence avec un faux départ. »

Et il était très bien placé pour pouvoir dire ça, malheureusement.
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Lun 15 Avr - 12:22
Invité
Invité
avatar
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 18 Avr - 0:21
Pollux
Pollux
Pseudo : Champifeuille, Champi.
Avatar : Aaron Taylor-Johnson.
Crédits : Beylin (avatar) & Anaphore (signature).
Messages : 330
Points : 389
I Want to Break Free Ft Popol  Tumblr_mmg7srBG8O1rs9gsro7_250
Revenir en haut Aller en bas
Ven 19 Avr - 21:55
Invité
Invité
avatar
Revenir en haut Aller en bas
Dim 21 Avr - 16:16
Pollux
Pollux
Pseudo : Champifeuille, Champi.
Avatar : Aaron Taylor-Johnson.
Crédits : Beylin (avatar) & Anaphore (signature).
Messages : 330
Points : 389
I Want to Break Free Ft Popol  Tumblr_mmg7srBG8O1rs9gsro7_250
Revenir en haut Aller en bas
Mar 23 Avr - 15:34
Invité
Invité
avatar
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :