|  Dim 31 Mar - 21:28 | | | Skopje Avatar : mendes.
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Cours de la latine ne l’avait pas laissé à son aise il délaisserait donc aujourd’hui les ouvrages magiques pour ceux de la technique. Œuvres moldus étaient des choses qu’il devait étudier ne serait-ce que pour lui plaire. Puis surtout, il aimerait connaître par coeur les balles de plomb qui tirent tonnerre. Comment moldus peuvent faire pleuvoir enfer à l’aide du vulgaire ? Car oui, arme n’était qu’un morceau de métal percé d’un simple trou, ça tenait du miracle, de la magie qu’il oserait même avancer. Non, ce n’est pas ça, c’est de la tech-no-logie, c’est ce qu’on pourrait lui répondre. Technologie. Le mot, il l’avait déjà caressé dans les livres qu’auraient pu lui offrir une étoile mais il doit bien avouer qu’il avait du mal à se la représenter, elle et ses enfants : ces objets qui roulent, font du bruit, s’envolent même parfois. Skopje n’a jamais réellement côtoyé l’autre monde, il n’a traversé le voile que quelques fois sans jamais y faire attention. Il regrette quelque peu, peut-être aurait-il pu connaître balles de plomb plus tôt. Parties de chasse auraient alors été plus qu’agréable. Un sourire franchit lèvre alors qu’il caresse le quelque chose, nom commence par la lettre f, c’est tout dont il se souvient, ainsi que la sensation dans ses mains. De toute façon, Odessa sera bientôt là pour lui venir en aide. Du moins il l’espérait, il le rejoindrait pour une leçon improvisé et garçon espérait qu’il n’ennuierait pas le professeur qu’il comptait se trouver. Tout deux avaient déjà de toute façon travaillé ensemble sous les paroles pédagogues du Soleil. Slave espérait que pareille séance pourrait l’aider à nouveau, puis être avec Odessa ne serait pas un fardeau. Sa présence n’avait rien de piquante et il semblait s’y connaître en voituretoutecassée, poker et autres étrangetés. Sourire des plus sympathique sur les lèvres alors que Odessa se pose sur le canapé de la salle commune. “Tu voudrais bien m’aider ?” c’est ce qu’il demande au camarade qui porte même couleur, phrase en rappelle une autre qui fut plus difficile à produire. La gêne et la peur n’avaient cependant pas à être ici, non, pas quand on s’adresse à Odessa. Skopje ne vient tout de même pas trop près du manger ni de l’heure de la sieste. Garçon se méfiait de ce genre de variables, partenaire de dortoir était une personne à déranger au bon moment. Il en avait conscience. Fin de journée approche. “J’ai quelques problèmes avec tous ces trucs moldus…” Il montre le bordel mis sur un bureau derrière. Armes, véhicules rétrécis et fils aux bouts incompréhensibles s’y entassent. Il faut juste que Odessa ait la patience de lui apprendre..
| |  | Ven 5 Avr - 19:49 | | | Odessa Pseudo : Non-défini
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| La fin de journée s'annonce et Odessa rentre au dortoir commun, comme un bienheureux. C'est sans aucun doute sa partie préférée de la journée. C'est le moment où on rediscute en russe, on rigole, on joue. On revit, loin de la pression, de la peur. De la mort. Le dortoir, c'est comme un petit îlot de paix pour le slave.
Il n'est pas très étonné de trouver Skopje en pleine interrogation sur l'un des canapé de la salle commune. C'est certainement le plus sérieux d'entre eux. Toujours plongé dans ses études. Toujours motivé. Odessa avait pris l'habitude de squatter les cours particuliers que lui donnait l'un des ricains. Au final, il s'était retrouvé bien malgré lui à apprendre et à progresser.
La question retentit et il ne peut pas refuser. Pas à Skopje. Il est toujours ravi de pouvoir l'aider, de le voir gravir des échelons du classement, si cela lui plait tant. Et puis, il ne lui demande pas l'impossible. Ils ne pouvaient pas tous être né-moldu. Alors, autant qu'ils partagent leurs savoirs respectifs.
Il siffle de respect devant l’arsenal réduit de son camarade. Il a vraiment de tout, de la simple arme de poing au bolide, large panel de culture moldu. Odessa ne peut s'empêcher d'agrandir l'un des modèles de fusil présent et de le démonter, presque avec tendresse. Cela lui rappelle la discussion qu'il a eu avec Minsk, pendant le cours de Technologies Moldues. C'était leur enfance, des gestes réalisés mécaniquement. Il sourit et pose les différents bouts devant le russe.
"On apprend ça à l'école, chez les moldus. Je suppose que c'est ça que tu veux apprendre ? Je trouve ça fascinant. Je déteste les utiliser mais je peux comprendre l'attrait pour la sensation de puissance qu'elle procure. Un peu comme la baguette, chez les sorciers. Attrape ces deux morceaux et emboîte-les."
Il lui fait la discussion, en même temps qu'il lui donne les indications pour le montage, telle qu'on lui a appris. A la différence qu'il ne lui dirait pas de les considérer comme sa meilleure amie. Depuis qu'il les a découvertes, Odessa préfère largement les baguettes magiques. La sienne est devenu comme naturelle entre ses doigts et il se sent nu sans elle.
"Vous faites comment pour apprendre les bases, si vous allez pas à l'école ? Précepteur ? Maintenant, prends la pièce là-bas et vient la caler en dessous. Tu te débrouilles comme un chef".
Il n'avait jamais questionné quelqu'un né de parents sorciers avant. Il s'était toujours contenté d'assimiler sa culture d'adoption. | | | | Dim 7 Avr - 23:55 | | | Skopje Avatar : mendes.
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| Camarade ne dit pas non. Skopje n’en attendait pas moins celui qu’il avait maintenant pris l’habitude de nommer collègue sans qu’il ne sache réellement quoi cacher derrière toutes ces lettres. Lien n’était pas des plus indéfectibles, mais Skopje n’hésitait pas à l’aborder comme s’ils se connaissent depuis trop longtemps, comme s’il n’aurait jamais rien à lui reprocher, jamais rien à lui cacher. Garçon passait trop de bon temps avec l’autre russe, mais connaissance n’était jamais vraiment bien loin pour appeler à la clémence. Puis temps passait plus vite avec celui dont il partageait terre natale. Ce n’était donc pas plus mal. Sifflement de l’autre fait agrandir sourire. Il avait donc réussit à réunir une belle collection. Iris se pose sur les mains, attendant avec belle impatience que Odessa se décide sur quel objet elles pourraient se poser. Fusil. Le nom lui revient maintenant. Il le marque avant qu’il disparaisse à nouveau regardant avec attention les morceaux métalliques qu’il arrache les uns des autres. Bien étrange machine. Il hoche tout de même la tête, car c’est bien ça qui l’intéresse. Moldus savaient donc tous jouer avec ce genre d’outils, il n’y aurait pas cru, encore moins qu’on puisse apprendre ça à la jeunesse. “Déteste ?” murmure. Garçon ne comprenait pas la haine que le né-moldu pourrait avoir sur la ferraille. A moins que ça soit parce que l’outil ne servait qu’à blesser, pouvait tuer. Garçon inspecta l’arme d’un nouvel oeil faisant emboiter les pièces qu’on lui indiqua. Ils se répondirent dans un clic et un clac. Exercice semblait facile mais encore fallait-il se repérer au milieu de tous ces morceaux. Question s’adresse maintenant à lui il y répond après avoir assemblé autres bouts. Fierté pointe légèrement sous l’encouragement du presque moldu. “ Je ne sais pas si c’est pareil pour toutes les familles sorcières mais oui on a eu quelques précepteurs pour nous éduquer.” Gamin se rappelle des cours de lettres avec l’inconnue qui n’avaient jamais été un plaisir. Garçon n’avait jamais aimé se poser dans les livres, il avait toujours préféré sortir Skopje. Jusqu’à maintenant, jusqu’à ce qu’il ne veuille plus que progresser parce qu’elle ne sera plus là pour l’aider. Léger trouble dans la voix “du moins pour les domaines où aucun membre de la famille n’est douées, aussi non c’était eux qui nous faisaient classe” Oh oui, famille leur a appris beaucoup de choses. Savoir doit se perdre dans leur bibliothèque. Gamin se demande si un jour il pourra y retourner ou si porte resteront à jamais closes. Il ne le saura sûrement jamais. “Qu’est-ce que ça fait d’apprendre qu’on est plus qu’un simple moldu ?” garçon demande curieux alors qu’il s’affaire toujours sur l’arme qui prend peu à peu réellement forme sous ses multiples manipulations guidées par l’autre slave. “Surtout avec les temps troubles où vous n’êtes pas vraiment les bienvenus...” ton s'abaisse comme si garçon se sentait coupable des torts de ses pairs. “ Désolé, J’espère que tu n’as pas trop souffert” bien au contraire.
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