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training wheels (ft. varsovie)

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Sam 30 Mar - 16:34
Cardinal
Cardinal
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Vous êtes libre pour l'amour, Vous devriez me faire la cour. J'ai des liens, mais entre nous, Je les briserai pour vous. Au bord de la Volga, J'ai une ravissante isba. J'y vais avec Ivan Et j'aimerais mieux avec toi. (@pinocchio // beerus)
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« Je vais vous attraper. » murmure-t-il. L’oiseau marche avec précaution, se cachant derrière un amoncellement de foin dans le but d’attraper ses proies. Elles se cachaient partout dans l’école, mais celles du moment se trouvaient devant lui. ♡ Positionnant sa jambe en arrière, pour un support maximal, il observe leur mouvement en se préparant à bouger à tout moment. Retrouver la liberté était encore irréel, mais il profitait de chaque opportunité pour se nourrir du monde et redevenir plus fort.  

Se penchant, il plisse le regard, porte attention à ses cibles, et quand il sent le bon moment, qu’il voit ces dernières regroupées au même endroit, il sort sa baguette pour les pousser dans la bonne direction. Se trouvant dans l’étable, ses chaussures sont recouvertes de paille et de crottin alors qu’il tente d’en chasser les crabes de feu. Il ne sait pas comment ces derniers ont pu se faufiler un chemin vers celle-ci, mais cela devenait véritablement embêtant. La santé des chevaux était en jeu et un incendie avait failli se déclarer.

« Partez et ne revenez jamais ! » Il se reprend rapidement, tout en panique, en se rendant compte de son atroce bêtise. « Non, revenez ! Vous êtes mes amis et les amis n'abandonnent personne, vous m'entendez ! » Il court un peu plus vite et se penche pour en attraper un. Fier, il rit, se laisse tomber sur les fesses, dans l’herbe humide, les jambes tendues, recouvert de boue et les cheveux emmêlés. Le bout de sa frange sent un peu le roussi, mais tout allait bien. La créature tente de se défendre, mais Cardinal secoue la tête. « Je me suis fait un sortilège de Gèles-Flammes, vous ne pouvez rien contre moi. » Il ne laisserait plus jamais la chaleur lui faire quoi que ce soit. Rigolant, il se mord la lèvre inférieure : « Ça chatouille. » Il a conscience qu’il passerait pour un imbécile, si une seule personne devait le voir dans cette situation, mais il était ainsi. Cardinal prenait tout comme un jeu et ne pouvait se permettre de laisser les évènements le changer. Sa force reposait dans son innocence et son optimisme. La créature, cependant, trouve un chemin hors de ses bras et fuit. « Hé ! » se plaint Cardinal. Se relevant, il poursuit le crabe, sans regarder où il se dirige, la tête penchée pour suivre les avancements du crabe. Soudainement, il percute une personne, se cognant la tête contre cette dernière.

« Ouch ! » fait-il, en se frottant la tête. Levant les yeux, il voit une jolie blonde. « Oh. Coucou Varsovie. » Ne portant pas attention à son cœur qui fait un bond dans sa poitrine, il fait un sourire à la jeune femme, oubliant les crabes, le feu et le fait qu’il était complètement sale, des pieds à la tête, un peu plus timide qu’on a l’habitude de le voir.

 
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Mer 3 Avr - 22:18
Brynhild
Brynhild
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La poupée qui sourit plus #MerciCardi
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Cardinal
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Varsovie
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Le stylo-plume glisse sur le papier blanc. Les courbes, les boucles et les points s’enchaînent pour former des mots dans la langue natale de Varsovie. Ce carnet, elle l’a depuis toujours. Cette couverture noire dont elle connaît les moindres aspérités, ces pages qui semblent ne jamais s’épuiser, ces mots écrits au fur et à mesure des années. Elle y laisse ses états d’âme mais aussi des histoires imaginaires, commencées mais rarement achevées. La slave a besoin de ce temps, chaque semaine, où elle se retrouve seule avec ses mots. Depuis qu’elle est à l’Astronef, elle avait du mal à retrouver cette petite bulle. Beaucoup de travail, déjà. Mais aussi les tournois et les autres activités. Et puis le reste du temps passé à dormir ou à manger. Les quelques moments de répit sont le plus souvent occupés par des moments de détente avec ses camarades, que ce soit avec les slaves dans leur dortoir ou avec les autres délégations au sein de l’Astronef.

Alors aujourd’hui, elle s’est éclipsée discrètement – surtout vis-à-vis de Skopje qui ne comprend pas qu’elle ait parfois besoin d’être seule. Elle s’est installée dans le parc qui entoure les étables, contre un tronc d’arbre. Elle se laisse porter par ses pensées, bercée par le bruit du vent dans les cimes. Et puis elle est interrompue par un rire cristallin, qui résonne familièrement à ses oreilles. Elle parcourt le parc des yeux et voit plusieurs créatures courir dans la même direction. Des crabes de feu. Varsovie n’en avait jamais vu avant d’arriver à l’Astronef, ni même entendu parler. Elle n’était pas très à l’aise avec les créatures magiques, et ces crabes – plutôt similaires à des tortues par ailleurs – lui faisaient même un peu peur. Heureusement, ils ne partaient pas dans sa direction, mais plutôt à l’opposé de là d’où provenait le rire. Varsovie distingua une touffe de cheveux bruns et un visage de profil. C’est son oiseau préféré, Cardinal. Un léger sourire étire ses lèvres sans qu’elle puisse s’en empêcher. Et puis soudain il semble enveloppé d’une gerbe de feu. Le cœur de la slave manque un battement et elle se lève presque par réflexe, mais Cardinal ne semble pas souffrir et continue de rire. Elle l’entend parler mais la distance l’empêche de comprendre.

Alors Varsovie ramasse son stylo plume, tapote la couverture de son carnet avec sa baguette et glisse le tout dans son petit sac qu’elle porte en bandoulière. Elle prend la direction de l’oiseau, sans se précipiter pour ne pas effrayer le crabe de feu. Mais ce dernier s’échappe des bras qui l’emprisonnent et prend la fuite… Tout droit vers la slave. Qui, rappelons-le, n’est pas la plus grande amie des animaux que l’on puisse trouver. Et puis il y a comme une fumée qui sort de la partie postérieure de son corps, comme s’il allait l’attaquer. Elle se fige, ne sachant pas vraiment quoi faire pour arrêter le crabe sans le blesser. De toute façon, elle n’a pas vraiment le temps de faire quoi que ce soit puisque la créature arrive sur elle en un éclair et la contourne au dernier moment. Ce qui n’est pas le cas de Cardinal, qui fonce la tête la première contre Varsovie. Les deux élèves se retrouvent donc au sol, l’un se frottant la tête et l’autre la clavicule. Heureusement, plus de peur que de mal. La slave lève les yeux vers le brun et ne peut s’empêcher d’éclater de rire. Il est planté devant elle, avec de la terre et de la paille un peu partout sur lui, ses cheveux ébouriffés et légèrement brûlés. « Ça va, tu ne t’es pas fait mal ? » La jeune fille se relève et tend la main vers Cardinal pour l’aider à se redresser. Elle remarque alors une tige de foin plantée dans les cheveux du jeune garçon. D’un geste délicat, elle approche sa main de la chevelure emmêlée et en retire le brin d’herbe séchée. Étonnamment, ce geste innocent lui provoque une étrange confusion. « Je… Tu avais du foin dans les cheveux… » Ses joues prennent une jolie teinte rosée alors qu’elle esquisse un large sourire pour dissimuler sa gêne.

Au loin, le crabe de feu qui continue sa course au loin. « Je suis désolée, le crabe est parti… Tu veux le rattraper ? » En réalité, la slave n’était pas vraiment passionnée à cette idée, mais si c’était pour faire plaisir à Cardinal, elle l’accompagnerait bien volontiers dans cette tâche. Et puis bon, ce serait aussi l’occasion pour elle de s’améliorer en créatures magiques !  

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Ven 5 Avr - 20:03
Cardinal
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Cardinal fait un sourire à la jeune femme. S’il aimait entendre les gens heureux, il devait admettre que le rire de Varsovie demeurait un des plus beaux qu’il n’ait jamais entendus. Les autres ne riaient pas comme elle. Alcyone donnait l’impression de cracher des boules de poils hors de ses poumons, quand il était amusé. Cela n’était pas étonnant, car s’il n’était pas un chat, il se trouvait bien être un pacha ~. ♡ Cardinal pourrait aussi citer l’exemple de Pollux qui lâchait des éclats gutturaux à en rendre jaloux toutes les moissonneuses-batteuses de ce monde.

Cependant, même si les étoiles étaient au centre de ses démonstrations, son univers ne tournait pas autour de ces dernières. Dans son monde, le plus beau des astres portait le prénom de Varsovie. L’entendre parler, rire et murmurer le nom des potions était aussi entrainant qu’une chanson heureuse. Tout ce qui sortait de sa bouche restait dans la tête de l’oiseau chanteur, comme le plus beau des refrains. Il ne comptait plus le nombre de fois où il pensait à elle rêveusement, la tête dans la paume de sa main, pendant les cours. En attendant, le jeune homme secoue la tête. « Non, tout va bien, je te remercie, Varsovie. » lui répond-il. Tout de même, il attrape la main de celle-ci pour se relever. S’il est plus grand que la jeune femme, il se sent tout petit face à cette dernière. Il a envie de lui demander si elle va bien, mais aussi, de lui poser toutes sortes de questions, certaines ridicules, d’autres, non, mais il sait que s’il ouvre la bouche, il ne pourrait rien sortir de cohérent. Alors, il se tait, même quand elle approche son bras de sa chevelure. L’oiseau a un mouvement de recul, peu habitué à se faire apprivoiser de la sorte, mais la capitale lui dit qu’il avait seulement du foin dans les cheveux. Cardinal, par réflexe, fronce le nez pour regarder vers le ciel, tentant de voir le sommet de sa tête à travers sa frange. Un crépitement le sort de son auto-observation et sa camarade lui demande s’il veut rattraper le crabe, qui s’aventure dans le parc. La panique se lit instantanément sur son visage, alors qu’il revient à la réalité.

« Oui, il faut absolument ! Sinon, Che Guevara va se transformer en Che Guérilla et risque d’atteindre sa forme ultime, Che Guerre-est-là ! » Le jeu de mots est douteux, n’est pas du niveau intellectuel du cardinal, mais qui sait, il est peut-être plus intelligent que l’on ne pourrait le soupçonner. Si les gens avaient conscience de ses talents, tout le monde tenterait probablement de l’arrêter. ♡ En attendant, il se prépare à courir, mais s’arrête, se tournant vers la blonde, se demandant comment lui expliquer qu’il ne voulait pas l’abandonner, mais aussi, ne pas la forcer à entrer dans ses délires. Cardinal commençait à comprendre que les gens n’aimaient pas autant certaines choses que lui et il ne voulait surtout pas que Varsovie le trouve étrange. Alors, il décide de dire les choses aussi doucement et gentiment que possible : « Je sais que tu n’aimes pas vraiment les créatures magiques, donc ce n’est pas grave si tu ne veux pas m’accompagner, je comprendrai parfaitement ! » lui assure-t-il. « Il ne me reste que ce crabe et je le vaincrai ! » Il fait un sourire et pointe le cahier. « Je l’attraperai, comme ça, tu pourras le dessiner dans ton joli carnet ou écrire des histoires, comme tu le sens ! De toute manière, je sais que tout ce que tu feras sera merveilleux, parce que tu as trop de talents ! »

Sur ces compliments, Cardinal court derrière le crabe. L’avantage, c’était qu’il était facile à repérer en raison de sa carapace composée de pierres précieuses. Sentant son cœur se serrer à cette pensée, même s’il ne le voulait pas, il sort sa baguette pour jeter un sort. « Immobulus ! » hurle-t-il, en pointant sa baguette magique sur le crabe.

Citation :

1-10 : Le sort ne fait absolument rien. Cardinal, cependant, était si concentré sur la créature magique qu’il n’a pas vu l’arbre qui se dressait devant lui, et fonce bien dans son tronc. L’impact est fort, bien évidemment, sinon, ce n’est pas drôle.  

11-50 : Rien ne se produit. « Il faut un sortilège plus efficace ! » hurle-t-il à Varsovie. « Sinon, le crabe va brûler tout le dortoir d’Ilvermony et Luther King va nous manger tout crus ! » Il n’aimait pas impliquer la capitale dans ses histoires, mais il ne pourrait pas s’en sortir sans son talent. Même en bas du classement, la jeune femme était brillante et pourrait possiblement remédier à la situation.  

51-80 : Le sort fait effet. Cardinal arrive à la hauteur du crabe et le prend dans ses bras, retournant vers Varsovie. « Tout va bien, petit crabe, tu es en sécurité. » Des petites flammes s’échappent de ce dernier, il faut donc faire attention de ne pas se brûler.

80-100 : Le sort fait effet. Cardinal arrive à la hauteur du crabe et le prend dans ses bras, retournant vers Varsovie. « Regarde comme il est joli ! Sa carapace est incrustée de pierres précieuses. » lui explique-t-il. « Tu peux le toucher si tu le souhaites. Je l’ai immobilisé, il ne fera plus rien. »


 
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Ven 5 Avr - 20:03
Vivianne
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Mer 10 Avr - 21:24
Brynhild
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Varsovie
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Cardinal, c’est l’innocence.
Cardinal, c’est la douceur.
Cardinal, c’est la joie de vivre.
Cardinal, c’est la légèreté.
Cardinal, c’est la fantaisie.

Cardinal, c’est beaucoup de choses. C’est tellement de choses que Varsovie n’arrive pas à trouver un nom. C’est un enfant qui rit, un bonbon acidulé, un balbutiement d’oiseau, un hymne au bonheur. Des images positives, douces et réconfortantes. Et c’est pour tout ça que Varsovie aime tant la présence de Cardinal, presque depuis la première fois où ils se sont adressés la parole. Elle se sent légère et entière avec lui, comme si rien n’existait en dehors. C’est agréable ce sentiment qu’elle découvre. Et c’est précieux, tout comme l’oiseau.



Varsovie rigole quand il blague sur Che Guevara, mais comprend également qu’il est investi d’une mission de la plus haute importance ! Elle l’observe se préparer à prendre en chasse le crabe de feu, mais se stoppe en se tournant vers la blonde. Prévenant, il la met à l’aise vis-à-vis de son appréhension des créatures magiques. Et puis il évoque les talents qu’il croit qu’elle possède, et les joues de Varsovie rosissent. Cardinal a une trop bonne image d’elle, peut-être l’idéalise-t-elle trop… On ne peut pas vraiment dire d’elle qu’elle est talentueuse en quoique ce soit, mais plutôt qu’elle se débrouille comme elle peut. « Oh tu sais, ce n’est pas que je n’aime pas les créatures, mais surtout que je n’en connais pas assez sur eux… Alors je dois avouer que ça me met un peu mal à l’aise. Mais j’ai très envie d’apprendre, tu sais ! Je veux bien que tu me montres comment attraper un crabe de feu. »

L’oiseau s’élance alors à la poursuite de l’animal à la carapace scintillante, et Varsovie trottine derrière lui, sans se laisser distancer. Elle voit le crabe zigzaguer entre les buissons et les troncs d’arbres, et Cardinal le suivre à la trace avant de lever sa baguette. Le filet qui s’en échappe est bizarrement peu lumineux et, au lieu de filer vers l’animal, semble se dissiper dans l’air avant d’avoir pu l’atteindre. Mais la slave n’est pas concentrée sur l’animal ou le sortilège. Elle voit plutôt l’immense arbre vers lequel fonce son ami. « ATTENTION !!!! » hurle-t-elle, mais c’est trop tard. Elle se précipite vers Cardinal, occultant complètement le crabe de feu. « Cardinal, ça va ?! Oh la la, mon pauvre… » L’impact a été puissant, vu la vitesse à laquelle il courrait. Le jeune Mahoutokouro semble sonné et baragouine des paroles incompréhensibles. « Ne t'inquiète pas, je suis là. » La jeune fille se laisse tomber sur les genoux et plonge la main dans son sac et en sort une petite pierre à la pointe arrondie, qu’elle utilise pour tracer une rune sur sa paume. Une douce lumière s’en échappe, Varsovie passe la main au-dessus de l’oiseau. Cette technique, héritée de sa mère, lui permet de localiser les blessures. Sa paume devient chaude chaque fois qu’elle passe près d’une blessure. Et au final, elle ne trouve qu’une cloison nasale déplacée, une grosse bosse au front et une fracture légère du poignet. Elle sort sa baguette et effleure les ecchymoses naissantes en même temps qu’elle murmure les formules de soin. Au bout de quelques instants, les blessures disparaissent et Cardinal semble reprendre ses esprits. « Ça va mieux ? » lui demande-t-elle avec sa voix douce. La jeune fille l’aide à s’installer un peu plus confortablement contre l’arbre et s’assoit en tailleur à côté de lui. Tout s’est passé très vite, et dans l’agitation Varsovie a complètement occulté le crabe de feu…

Dé a écrit:
1-25 : Le crabe de feu, intrigué par la scène, s’approche discrètement des deux étudiants, sans animosité.

25-50 : Le crabe de feu profite de l’agitation pour projeter des flammes autour des deux étudiants !

50-75 : Le crabe de feu a fui vers les quartiers des américains et menace d’entrer dans le bâtiment !

75-100 : Le crabe de feu rameute ses copains qui foncent en bande vers les deux étudiants ! training wheels (ft. varsovie) 592278041


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Mer 10 Avr - 21:24
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'Dé 100' : 81
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Ven 12 Avr - 10:09
Cardinal
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Varsovie, c’est le bleu de la terre.
Varsovie, c’est le rouge du ciel.
Varsovie, c’est le vert de la mer.
Varsovie, c’est le jaune de la nuit.
Varsovie, c’est l’orange du matin.

Varsovie, ce n’est pas beaucoup de choses, Varsovie, c’est un nom, un éclat, qui a pour effet de bouleverser son monde. Varsovie, c’est un morceau de verre qui transforme la lumière en un millier de couleurs, des teintes qui ne peuvent pas être décrites parce qu’elles se déclinent en un million de nuances, flattant la rétine et apaisant le cœur. Varsovie, c’est celle qui lui ressemble, mais qui ne lui ressemble pas, c’est celle qui est une meilleure version de lui, qui peut tout réussir comme qui peut tout échouer, qui le motive à penser et à tout donner. Varsovie, elle est spéciale parce que Varsovie ne se lit pas, Varsovie se vit. D’ailleurs, même au sein de son surnom se cache la vie.

Le monde de Cardinal était noir avant qu’elle n’arrive.  

Varsovie, c’était les milliers de points de couleurs qui faisaient miroiter, à tous ceux qui l’avaient rencontrée, à quel point la vie valait la peine d’être vécue.
 
Cardinal, lui, ne voit pas bien, il murmure des paroles sans sens, il entend Varsovie lui dire de ne pas s’inquiéter et qu’elle est là pour lui. S’il avait été dans un meilleur état, il aurait dit qu’elle était là, même quand elle ne l’était pas, parce qu’elle se trouvait dans sa tête, dans son cœur, dans sa peau et dans ses narines qui le faisaient souffrir. La capitale prend soin de lui, traçant une rune dans sa paume, prenant soin de ses blessures. Elle lui demande si ça va mieux et Cardinal répond en italien, à moitié sonné : « Oui. » Manifestement, cela n’allait pas si bien, mais il reprendrait contenance.

Varsovie l’installe contre l’arbre et Cardinal bouge ses membres. Il avait tant fait attention à ne pas se blesser pour finir par foncer dans un arbre. Par contre, il venait de comprendre pourquoi Varsovie avait pris le nom d’une capitale. Ses pensées sont interrompues par des bruits de pas. Fronçant les sourcils, il tourne la tête en direction de leur provenance. Ses yeux s’agrandissent comme des soucoupes quand il voit une armée de crabes de feu. « Varsovie, je pense qu’ils viennent vers nous. » Il est trop tard pour grimper dans un arbre et il n’est pas en état de les combattre. Cardinal sort sa baguette et lance un sort de protection, de manière à former un dôme autour d’eux.

Maintenant, les crabes ne pouvaient plus entrer dans leur bulle.

Manifestement, ils étaient furieux. Les créatures crachaient du feu et faisaient tout pour briser la protection, mais sans succès. Un peu penaud, le jeune homme se gratte l’arrière du crâne. « Je sais que j’avais dit qu’il fallait que je les attrape, mais je pense qu’ils ne m’aiment pas beaucoup. » confie-t-il à la jeune femme. « Je crois que c’est plus prudent de rester ici un moment, en attendant qu’ils cessent de vouloir nous cramer. Je suis vraiment désolé de ne pas pouvoir t’avoir appris comment on attrapait un crabe de feu. » Che Guevara allait devoir ramasser les dégâts, mais elle comprendrait que c’est pour la bonne cause.

Cardinal cherche quelque chose dans les poches intérieures de sa veste. « En attendant, j’ai deux barres de chocolat, si tu veux. » Il en donne une à sa camarade et ouvre la sienne. Relevant les yeux vers Varsovie, il a un sourire amusée. « Je crois qu’elles sont toutes brûlées. » Il finit par rire avant d’ouvrir la sienne. La croquant, il mâche un moment, pensivement : « Ne t’en fais pas, elles sont encore bonnes ! »  Penchant la tête par en-arrière, il déclare, dans un grand élan de poésie : « Ça goûte la fondue au chocolat sans fruits ! »

Cardinal, c’est beaucoup de choses, mais ce n’est qu’un oiseau. Varsovie, ce n’est pas beaucoup de choses, mais c’est une ville, un ciel brillant, un territoire, une capitale à l'importance capitale pour lui.

 
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Mar 16 Avr - 17:25
Brynhild
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Varsovie
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Il y a un conte slave qui s’appelle Le langage des oiseaux, dans lequel un petit garçon a la capacité de comprendre ce que lui chantent ces animaux à plumes. Au fil de ses péripéties, le petit Basile rend des services aux adultes, passant de fils de marchand à époux de la princesse. Mais plus qu’une jolie histoire, ce compte est la métaphore de tout un langage secret, utilisé par les alchimistes et autres adeptes de sciences occultes.

Varsovie n’est pas comme Basile, elle ne comprend pas les oiseaux. Elle écoute leur gazouillement dans les arbres, leur piaillement sur le rebord de la fenêtre, leurs hululements dans la nuit. Mais il y a certains oiseaux qui se laissent apprivoiser, pour qu’on puisse les comprendre sans parler le même langage. Et certains de ces oiseaux n’en sont pas vraiment, ils se dissimulent juste sous leurs traits pour ne pas révéler qui ils sont vraiment.



Cardinal et Varsovie sont dans le parc et les crabes de feu semblent les avoir pris pour cible. D’un coup de baguette de l’oiseau, une bulle protectrice les entoure. Elle les isole à la fois des crabes, mais également de tout le reste. Ici, on ne pense plus à ce qui s’est passé avant et on ne pense pas à ce qui se passera après. Mais Varsovie n’est tout de même pas très rassurée de voir les six créatures foncer vers eux et tenter de percer leur bulle. « Peut-être qu’ils voulaient jouer ? » mais leur manière de foncer délibérément contre la paroi transparente et les flammes qui sortaient de leurs postérieurs venaient réfuter cette possibilité. « Ou alors il faut les apprivoiser. Est-ce que tu connais Le Petit Prince ? C’est un livre français, tout le monde le croit destiné enfants, mais les adultes peuvent en apprendre beaucoup… Enfin bref, dedans il y a ce renard qui se fait apprivoiser jour après jour par le Petit Prince. Pour que ça fonctionne, il faut que ce soit réciproque. Toi, tu as besoin que les crabes n’entrent pas dans les étables pour qu’ils n’embêtent pas les chevaux. Et eux, de quoi ils ont besoin ? Est-ce que tu sais pourquoi ils rentrent dans les étables ? » La blonde avait toujours été passionnée par les livres pour enfants. Petite, elle ne pouvait s’endormir sans une histoire. Un peu plus grande, on cachait les livres pour ne pas qu’elle reste éveillée toute la nuit. Beaucoup plus grande, elle se replongeait dans ces contes pour y découvrir leurs sens cachés ainsi que pour retrouver une part d’enfance et d’innocence. « Ne t’en fait pas, on réessaiera jusqu’à réussir ! Che Guevara sera fière de toi ! »

Cardinal sort de sa poche deux barres de chocolat et en tend une à Varsovie. Elle l’attrape, et ses doigts s’enfoncent dedans quand elle les resserre autour. « Merci beaucoup Cardinal ! » Elle rit avec l’oiseau et ouvre la sienne. Le chocolat fondu dégouline un peu, mais cela reste tout à fait mangeable. « C’est boooon ! Mais je n’ai jamais mangé une fondue au chocolat… Mais si c’est pareil avec des fruits, ça doit être délicieux alors ! » On dirait pas comme ça, vu sa gourmandise, mais Varsovie n’a pas souvent mangé du chocolat avant d’arriver à l’Astronef. Son truc à elle, c’était plutôt les pâtes de fruits. « J’ai des pâtes de fruit dans mon sac ! Tiens, prends-en autant que tu veux. Les vertes sont à la pomme, les rouges à la fraise, les violettes à la prune, les jaunes à l’abricot et les orange… à l’orange ! » Elle avait sorti son petit sachet en papier, qu’elle allait remplir tous les matins dans les cuisines pour tenir la journée.

Elle avait complètement oublié la menace des crabes, dont les flammes venaient toujours lécher la bulle protectrice sans parvenir à la percer. « J’ai l’impression que rien de mal ne peut nous arriver ici, dans cette bulle. Comme si rien d’autre n’existait. Tu ne trouves pas ? » Était-ce vraiment grâce à la bulle, ou grâce à la personne qui se trouvait à côté d’elle ? Parce quand elle était avec Cardinal, elle avait l’impression que tout était possible et en même temps que rien n’avait plus d’importance que le moment présent. C’était comme si son cœur battait plus fort, comme si elle était plus vivante. Comme si elle était vraiment elle, après toutes ces années à se chercher partout sauf au bon endroit. Ici.



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Le conte russe:
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Mer 17 Avr - 23:30
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Parfois, Cardinal se demande ce que sa vie aurait été, dans une autre école de magie, et le nom qu’il aurait porté. S’il avait été à Poudlard, il aurait porté le nom Rhum, pour faire la blague de rhum de Pirates des Caraïbes, à chaque fois qu’il quittait une pièce. Il aurait aussi pu aller voir ses camarades et leur expliquer, pour justifier sa forte présence, que tous les chemins mènent à Rhum.

S’il avait été à Beauxbâtons, il aurait été blond et bien moins maladroit, il aurait été un noble venant d’une famille riche, un combattant qui avait son propre cheval. Passionné des animaux, il se serait appelé Dauphin, parce qu’il aurait été appelé à briller. Aussi, sa couleur favorite serait le bleu, lui rappellerait la mer près de laquelle il aurait grandi, en mangeant des croissants et en parlant paresseusement sur une terrasse. S’il avait été à Durmstrang, il aurait été une autre personne en conservant son grand cœur. Son teint pâle et son regard de glace auraient inquiété, mais il aurait vite fait de montrer au monde qu’il avait le cœur sur la main. À défaut d’être pragmatique, il aurait été Prague.

À Ilvermony, il aurait été Soleil. Des cheveux blonds auraient caché son visage, il aurait eu un teint doré et il aurait probablement été dans le haut du classement, mais il ne se serait pas fait remarquer, disparaissant dans la masse de tous ces miracles. À Uagadou, il aurait eu la peau plus foncée, il aurait aimé danser, il aurait été surnommé Lapis Lazuli, mais il l’aurait écrit L’Happy Lazuli. Enfin, à Castelobruxo, il aurait aimé se nommer Merengue parce que c’est doux comme de la Meringue, et il aurait été un explorateur.

Après avoir vécu toutes ces vies, plus vieux, il aurait été Sun Tzu, un grand général chinois recouvert de mystères, aimé seulement pour ce qu’il a accompli, avec des rides et, il l’espérait vainement, une longue barbe blanche.

Cependant, en ce moment, il ne voulait être nul autre que Cardinal de Mahoutokoro.

Dans leur bulle, pour une rare fois, il se sent en sécurité sur cette île qui devient de plus en plus menaçante au fil des semaines. Son amie le remercie et approuve le choix de la friandise. « C’est délicieux avec des fruits. La prochaine fois, nous pourrons en manger. » Cardinal avait lâché spontanément les mots, sans réfléchir à leur portée. Sans s’en rendre compte, il avait promis une nouvelle rencontre et cela fait monter le rose à ses joues. Fort heureusement, Varsovie ne semble pas s’en être rendue compte, lui tendant des pâtes de fruits, affirmant qu’il pouvait en prendre autant qu’il n’en voulait. Le regard de l’oiseau s’éclaire devant ces gourmandises, qu’il n’avait pas l’habitude de manger. Prudemment, il en prend une à la prune, la saveur qui lui rappelait plus la maison, et croque dedans. « C’est trop bon ! » fait-il en prenant la première bouchée, portant la main à sa bouche, ne pouvant retenir le sourire innocent qui se glissait sur ses lèvres, alors qu’il mâchait. Prenant une pâte de fruits à l’abricot dans son autre main, il la croque à son tour. « C’est vraiment trop bon ! » Comme Rémi, le rat dans Ratatouille, il croque dans les deux pâtes à la fois, afin d’apprécier le mélange de saveurs. La tête tournoie et Cardinal regarde le ciel. « C’est vraiment trop trop bon ! ♡ » s’exclame-t-il.

Varsovie lui dit qu’elle se sentait bien ici, comme si rien ne pouvait leur arriver. « C’est vrai. » Le jeune homme laisse tomber sa tête contre l’épaule de la blonde, regardant les crabes et pensant au conte que lui avait raconté son amie. Si les créatures magiques voulaient jouer, ce serait méchant de ne pas tenter de les approcher. Cette fois-ci, il tenterait de procéder avec douceur. Cardinal se relève, essuie les paumes de ses mains sur ses cuisses et se tourne vers Varsovie.

« Je pense que je me sens d’attaque pour les apprivoiser. Les friandises m’ont redonné toute ma puissance. » Se tournant vers le dôme, il hoche la tête et inspire pour retrouver un peu de confiance. Tendant le bras devant lui, il donne un coup de baguette pour laisser tomber le mur protecteur. Rangeant son instrument, il se tourne vers son amie et prend une pâte de fruit à la pomme. Il y avait une expression qui disait qu’une pomme par jour éloignait le médecin pour toujours et ce serait pratique s’il ne voulait pas finir à l’infirmerie.

Le jeune homme se retourne vers les crabes et les approche avec précaution. « Je suis désolé si je vous ai fait peur. Je voulais que vous sortiez des étables parce que les chevaux ont aussi peur de vous que vous n’avez peur de moi. » explique-t-il, aussi simplement que possible, jetant un regard à Varsovie, pour savoir s’il faisait les choses bien. « Je suis désolé d’avoir été aussi méchant avec vous. » Le jeune homme s’accroupit et émiette le morceau de pâte de fruits, juste devant lui, tout en regardant les crabes. « Je pense que vous rentriez dans les étables parce que vous aviez faim, et que c’est là que nous cachons la nourriture, donc je vous donne cette pâte de fruits. C’est aux pommes et elle est verte comme l’herbe dans le parc. »

Citation :
1-25 : Les crabes s’avancent vers Cardinal, mangent la pâte de fruits et l’attaquent, enflammant le bas de ses pantalons.
26-50 : Les crabes n’avancent pas et ne reculent pas.
51-75 : Les crabes avancent, lentement, mais ne mangent pas la pâte de fruits.
76-100 : Les crabes avancent et mangent la pâte de fruits. Cardinal est heureux. ♡

 
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Mer 17 Avr - 23:30
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Dim 28 Avr - 8:44
Brynhild
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La poupée qui sourit plus #MerciCardi
Elle devrait se sentir coupable. D’être là et de ne se soucier de rien. A cet instant précis, elle avait oublié ce qu’ils faisaient ici et ce qui se passait dehors. Et aussi ce qui se passait au sein même de l’Astronef. C’était comme si elle redevenait une enfant, comme si rien n’avait d’importance. Mais au fond d’elle, elle savait que ce moment était passager. C’était une parenthèse dans ce monde brutal, un moment essentiel pour rester sain d’esprit. A parler friandises et à essayer d’apprivoiser des crabes de feu.

La slave acquiesça avec plaisir à la proposition de Cardinal concernant la fondue au chocolat. C’est une si jolie perspective ! Mais pas autant que de voir l’oiseau se régaler avec les pâtes de fruit. C’était anodin, mais pas tant que ça. Les pâtes de fruit, c’était sacré pour Varsovie. Ça lui rappelait des souvenirs et c’était comme un bout de son passé qu’elle partageait. « C’est juste des fruits, du sucre et un peu de gélifiant ! C’est super facile à faire, je pourrais te montrer si tu veux. Je suis sûre qu’on pourrait emprunter les cuisines, ils nous connaissent bien maintenant avec Minsk. Et on pourra en profiter pour emprunter du chocolat et des fruits ! » Et leur petit moment hors du temps continua. L’oiseau déposa même sa tête sur l’épaule de Varsovie, et cette dernière ferma les yeux, juste pour apprécier la beauté et l’extrême douceur de cet instant. Les secondes passaient silencieusement et calmement.

Et finalement, Cardinal se leva pour aller une nouvelle fois à l’encontre des crabes de feu. Le chocolat et les pâtes de fruit semblaient l’avoir remis d’aplomb. La slave se releva, prête à prendre ses jambes à son cou si les crabes venaient à les attaquer, pendant que son ami faisait disparaître le mur. Malheureusement, malgré toute sa bonne volonté, l’oiseau ne parvint pas à provoquer une quelconque réaction chez les crabes de feu. Ils continuaient de le regarder, et Varsovie avaient l’impression que leurs yeux étaient aussi faits de flammes. Leurs postérieurs frétillaient, signe qu’ils allaient sûrement bientôt attaquer. Mais Varsovie s’en fichait, elle voyait juste la déception de Cardinal, qui malgré tous ses efforts n’arrivait pas à mener à bien sa mission.

Elle prit son courage à deux mains et s’avancer vers les créatures, s’arrêtant au même niveau que l’oiseau. « Vous ne savez pas ce que vous ratez ! Cardinal est probablement la personne la plus gentille sur cette île. C’est une chance que ce soit lui qui ait été désigné pour s’occuper de vous. D’autres étudiants vous auraient simplement chassés à coups de sortilèges explosifs. Il veut juste protéger ses chevaux, mais sans vous nuire. Et vous, vous vous contentez de l’attaquer et de refuser ses présents ! Les pâtes de fruits c’est délicieux. » Elle en attrapa une poignée dans son sac et les laissa tomber aux pieds des crabes. Elle n’aurait qu’à aller en chercher d’autres en cuisine. « Voilà, tenez ! Et tant pis pour vous, vous auriez pu gagner un ami fidèle et quelqu’un qui vous protège face aux autres. Cardinal ne prend pas ses responsabilités à la légère, c’est quelqu’un de sensible et drôle. J’espère que vous y réfléchirez et que la prochaine fois qu’il viendra vous voir, vous réagirez autrement avec lui. »  

Elle n’avait aucune idée du niveau de compréhension des crabes. Peut-être avait-elle parlé dans le vide ? Mais bon, puisque Cardinal s’adressait à eux, c’était qu’ils devaient certainement être des êtres dotés d’une certaine intelligence. Elle fit quelque pas en arrière, pour leur montrer qu’elle ne leur voulait aucun mal. « Peut-être que la prochaine fois ça se passera mieux, Cardinal. Mais plus tu attends ou plus la tâche est difficile, plus le résultat sera beau. J’ai confiance en toi, je suis sûre que tu atteindras ton objectif ! Peut-être qu’on pourrait trouver un livre à la bibliothèque pour nous aider. Pour savoir ce qu’ils préfèrent manger, où ils préfèrent dormir, comment les calmer… Oh, regarde !!!! Ils mangent les pâtes de fruits !!! » Et effectivement, les crabes s’étaient mis en cercle autour du petit tas de friandises. Des petites flammes de bonheur sortaient de leurs postérieurs. « Une seule n’était peut-être pas assez, ils voulaient en avoir pour tout le monde… Ils doivent avoir un fort esprit communautaire. On en ramènera encore plus demain ! Et on réussira à les apprivoiser, tu verras. Les chevaux n’auront plus peur d’eux ! »
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Mer 1 Mai - 8:15
Cardinal
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training wheels (ft. varsovie) Original
Vous êtes libre pour l'amour, Vous devriez me faire la cour. J'ai des liens, mais entre nous, Je les briserai pour vous. Au bord de la Volga, J'ai une ravissante isba. J'y vais avec Ivan Et j'aimerais mieux avec toi. (@pinocchio // beerus)
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training wheels.

Il ne se sent pas coupable de se trouver avec une de ses personnes favorites dans tout l’univers. Cela faisait des années qu’il n’avait pas ressenti cette émotion, lui qui assumait tous ses actes et ses comportements et qui affirmait qu’il fallait aimer tout le monde de la même manière. ♡ Cependant, il ne peut retenir une moue triste quand il remarque que les crabes ne veulent pas venir vers lui. Même s’il sait qu’il ne peut pas plaire à tout le monde, que les chevaux l’adorent et qu’il a de nombreux amis, il aurait tout de même voulu se faire aimer par ces créatures magiques. Les flammes menaçaient de sortir de leurs derrières, l’avertissant qu’au moindre mouvement déplacé, il finirait en grillade de poulet (il serait plus juste de parler de poulet général tao ♡), ce qui était dommage, puisqu’il venait en paix, leur donner de la pâte de fruits.

Varsovie s’avance vers les crabes. Même si elle semble avoir conscience du danger, elle n’a pas peur, et Cardinal ne peut s’empêcher de lui jeter un regard admiratif, de la voir comme la septième merveille du monde. La demoiselle fait un discours, disant qu’il était la personne la plus gentille sur cette île et par la suite, le jeune homme n’écoute plus, suspendu à ses lèvres toutes roses et disant des choses toutes douces. Même si elle vient du froid, que sa voix possède des connotations slaves, elle est comme un cocon de chaleur, dans lequel il pourrait s’emmitoufler pour ne pas prendre froid, si les crabes ne contribuaient pas à la température des environs, et qu’il ne faisait pas presque trente degrés. Cependant, cela le réconforte et lui donne la vigueur dont il manquait si cruellement, à l’instant présent, lui qui s’était laissé défaire par un arbre et des créatures magiques un brin rancunières.

La blonde dépose des pâtes de fruits devant les haineuses. Cardinal se redresse et regarde le tout avec curiosité, ne pouvant s’empêcher de jeter un regard à Varsovie, quand il se rend compte qu’elle a donné toutes les pâtes de fruits aux créatures magiques, alors qu’elle les adorait. C’était une grande preuve de générosité pour quiconque comprenait leur amour de la nourriture, des collations et des goûters. Apparemment, les crabes n’en avaient pas consciences et venaient de perdre un ami fidèle. Il ne sait pas si les crabes comprennent leur langage, lui, il parle à tout le monde, que ce soit les humains, les peluches, les chevaux ou les fleurs. Tout le monde méritait un brin de conversation dans sa journée. ♡ Il note, cependant, plus le fait qu’il soit sensible et drôle, que Varsovie parle bien, et presque autant que lui quand elle s’y met. Ça lui fait se gratter la nuque, lui demander si les gens qui se ressemblaient s’assemblaient, ou si les contraires s’attiraient, lui qui n’avait jamais rien compris aux sentiments du cœur.

Varsovie lui assure que la prochaine fois sera mieux. Plus il attend ou plus une tâche est difficile, plus le résultat sera beau. Il ne dit rien, mais ses joues parlent pour lui, rouges comme de jolis pivoines, écarlates comme l’oiseau dont il avait pris le nom.

Les crabes mangent les pâtes de fruits. Cardinal, toujours aussi expressif, plaque les paumes de ses mains contre ses joues, non seulement surpris, mais surtout, aux anges. Son amie venait de réussir un miracle. Prenant ses mains dans les siennes, il la regarde, une lueur étincelante dans le fond de ses yeux bridés. « Tu es la meilleure, Varsovie ! » Il ne lui a jamais donné de surnom. Habituellement, il ajoutait une connotation affectueuse à tous les noms de ses camarades, que ce soit par le biais d’une extension ou d’un diminutif, mais il n’avait jamais rien trouvé pour Varsovie. Son nom sonnait comme la vie, son nom sonnait déjà comme ce qu’il y avait de plus précieux.

Elle lui laisse comprendre qu’une friandise n’était pas assez, mais qu’il fallait penser à l’ensemble du groupe. Cardinal hoche la tête. Il était aimable, affable, il aurait dû savoir, il fallait croire qu’il n’avait pas toute sa tête, en ce moment, qu’il n’était pas totalement lui-même, avec la pression, toutes les tâches et les responsabilités. ♡ Cependant, il retient la leçon pour la prochaine fois. Comme il avait appris, il n’y avait pas de défaite, il y a seulement des victoires et des apprentissages. Varsovie lui dit que demain, ils pourront ramener encore plus de pâtes de fruits, afin que les chevaux n’aient plus peur d’eux. Cardinal approuve, et il ne peut pas cacher son emballement, ne cessant de bouger sur place. « Je trouve que c’est une excellente idée. Cela nous laissera du temps pour les préparer ensemble ! D’ailleurs, nous pourrions même inventer des nouvelles saveurs ! Je ne sais pas si tu as goûté, mais j’adore le litchi ! C’est un fruit qui ressemble aux crabes de feu, à l’extérieur, c'est tout piquant, mais à l’intérieur, c’est tout doux ! C’est délicieux ! » Cardinal jette un regard aux crabes. « Est-ce qu’on retourne aux étables ? » Il fait quelques pas et jette un regard en arrière de lui. Les crabes semblent suivre la blonde, mais l’oiseau ne sait pas s’ils la suivront sur une aussi longue distance. «Je crois qu’ils t’aiment bien et qu’ils te suivraient, peu importe où tu iras. Moi aussi, je te suivrai, parce que je sais qu’avec toi, rien ne peut m’arriver et que je suis en sécurité. » Cardinal se fiche totalement des rôles de genre, il est authentique et n’a rien à cacher. Il tend la main en direction de sa camarade, liant ses doigts aux siens, l’invitant à faire le chemin du retour avec lui, afin de retourner à la maison. ♡

 
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Dim 19 Mai - 6:00
Brynhild
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La poupée qui sourit plus #MerciCardi
Et si tout n’était qu’éphémère ? Tout semblait trop beau, à quelques petites exceptions près. Enfin, les exceptions étaient tout de même importantes, mais elles ne touchaient Varsovie que de loin pour le moment. Peut-être qu’un jour tout prendrait fin brutalement… Mais la slave ne voulait pas penser à cette éventualité, elle voulait simplement profiter de ce qu’il lui était permis de vivre pour le moment.



Au compliment de l’oiseau, ses joues rosirent légèrement et elle laissa échapper un « Merci Cardinal ! » aussi timide que sincère. Son ami semblait tout excité à l’idée de cuisiner des pâtes de fruits, et cette perspective faisait également chanter le cœur de la slave. « Je n’ai jamais goûté les litchis, en fait je ne sais même pas à quoi ça ressemble… Mais si c’est délicieux, je suis sûre que nous pourrons en faire des pâtes de fruits qui seront tout aussi bonnes ! On en donnera aux crabes de feu, mais il faudra aussi en garder pour nous… » Son sourire, qui ne l’avait pratiquement pas quitté depuis qu’elle était avec Cardinal, arborait maintenant un petit air malicieux. « Après les crabes, je veux bien que tu me montres comment m’occuper des chevaux ! J’espère juste que nos nouveaux amis ne les effraieront pas… » Ils prirent donc la direction des étables, avec les crabes qui les suivaient à une distance raisonnable. Ils semblaient décidés à suivre la slave, mais sans trop s’approcher pour ne pas lui faire peur.



Un agréable frisson remonta depuis sa main lorsque Cardinal attrapa sa main. Elle resserra sa prise, comme pour faire passer par leurs mains tout ce qu’elle ne pouvait pas lui dire. Elle ne savait pas vraiment s’ils étaient en train d’enfreindre la deuxième règle de l’Astronef. La proximité et l’attachement étaient seulement déconseillés, mais qu’entendait le règlement par relation intime ? Cela voulait tout et rien dire en même temps… Mais puisque Varsovie n’avait pas l’impression de faire quelque chose de mal ou qui puisse nuire à la cause qu’ils défendaient, elle décida qu’ils avaient le droit d’être heureux. Pour une fois.

« Je ne veux pas que tu me suives, je veux juste que l’on marche l’un à côté de l’autre dans la même direction. Tant qu’on est ensemble. »
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