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Politique, cours n°1 [Ouvert à tous]

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Sam 30 Mar - 2:54
Vivianne
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Vivianne
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Sam 30 Mar - 11:35
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Ambre ne se sent pas vraiment à sa place, lui était plus du genre à écouter en silence qu’à se faire écouter. Ce n’était pas un leader et il avait prit cette provocation du professeur comme un second tacle, une seconde manière de se moquer.
Mais il n’allait pas se faire démonter.
Et lorsqu’il se pose devant l’assemblée d’élèves, étrangement, il ne se sent pas mal à l’aise. Il n’est pas timide comme on pourrait le croire au premier abord, il est juste plus réservé que la moyenne.
Ambre, en plus de devoir prendre le lead, venait d’exposer une faiblesse devant tout le monde. C’était ça, où il allait se faire passer pour un con et pourtant, la première à parler fit un effort supplémentaire, respectueuse. L’africain du Nord la remercia d’un discret signe de la tête. Et puis tout est parti en cacahuète si vite qu’Ambre n’eut même pas le temps de proposer que chacun donne son avis et qu’ils travaillent ensemble sur la meilleure manière d’organiser un vote.
Alcyone. Sherry. Vicaire.
Eux trois contre l’assemblée, contre le monde.  
Les baguettes se lèvent, les sort fusent. Les gens s’échauffent. Certains tentent quand même de s’exprimer mais c’est la cacophonie. Ambre ne parvient pas à tout comprendre.
Et personne n’intervient.
Pourquoi ? Aucune raison évidente ne lui saute à l’esprit.
Même Malcom X ne réagit.
Ambre bombe le torse et d’une voix puissante lâche d’un calme effrayant : “Ca suffit.” Il s’avance, levant les bras en guise de paix et se pose entre les deux groupes qui s’étaient formés.
La coalition et la majorité.  
Baissez-vos baguettes.” Il passe un regard fermé sur les deux protagonistes avant de se tourner vers le plus grand groupe, percevant que certains avaient dégainé pour se défendre “Tout le monde.”
Une longue, terriblement longue seconde de silence flotte entre les deux parties. Ambre lui, marche calmement entre les deux groupes, de long en large, les mains derrière le dos à l’allure d’un vieux sage : “Quand je vous ai demandé de parler plus fort, ce n’est pas vraiment ce que je voulais dire.
De l’humour à présent ? Un faible sourire sarcastique se réveille sur ses lèvres. Ambre pouvait être gentil, mais fallait pas le prendre pour un con et abuser de sa qualité. Le métis haussa les épaules : “Au moins, on peut conclure qu’en l’absence de règles, c’est l’anarchie.” lança-t-il vers le professeur qui n’avait toujours pas bougé le moindre cil. Il semblait totalement se foutre de ce qui était en train de se passer.
Du geste de la main, Ambre désigna la porte. “Si vous voulez partir, personne ne vous retient. “ Ambre s’impose. Reste toujours entre les deux groupes, s’il devait se prendre un sortilège dans le dos ou dans le visage, tant pis. Il aura fait ce qu’il a estimé être juste. Ambre retrouve une place où il peut être vu de tous. “D’ailleurs, je propose que ceux qui veulent partir partent. Chacun devrait être libre de faire ce qu’il veut. Néanmoins, ceux qui veulent rester afin de rendre cet endroit plus agréable, je les invite à rester.” Pour confirmer ses paroles, Ambre attrape une fourche près d’une brouette. “Peut-être devrions-nous diviser le travail, nous mettre en groupe et en travaillant, réfléchir à plusieurs choses afin que tout le monde dans le groupe puisse trouver sa place ? Par exemple, certains peuvent réfléchir à une manière d’élire la plus juste possible, d’autres peuvent réfléchir à un cadre bientraitant, des lignes conductrices afin de rendre le plus agréable possible ?” Ambre continua d'empiler la paille dans la brouette. Il s’arrêta un instant, dévoilant brièvement la naissance de ses dents par un sourire plus large et sincère : “Et si vous voulez revenir, vous serez les bienvenus. Vous pourrez nous exposer vos besoins et ce que vous voulez réellement. Je pense sincèrement que tout le monde peut y trouver son compte.” Ambre se redresse et essuie la sueur qui perlait sur son front, la transpiration de l’effort mais aussi celle d’avoir pris une place qu’il n’aurait jamais cru pouvoir prendre un jour.
Et finalement, à cette place il s’y sentait bien.
S’il pouvait avoir ce rôle d'apaiser de conflits, de médiateur, de vieux sage sous les baobabs, alors peut-être qu’il se mélangeait enfin aux autres et se dévoilerait un peu plus comme il venait de le faire. De sa voix grave et calme il termina :
Nous sommes tous dans le même bateau, il serait peut-être temps que nous naviguions ensemble vers la même direction au lieu de percer la coque et d’avancer le temps de notre noyade ou de balancer nos pairs par dessus bord.
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Sam 30 Mar - 14:16
Malcolm X
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Hrp : Minsk, Odessa et Anh peuvent poster. Je réponds après.
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Dim 31 Mar - 18:53
Odessa
Odessa
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Cinq minutes. C'était approximativement le temps moyen avant qu'un cours sur l'Astronef ne dérapait. Souvent moins, parfois plus. Et le cours de politique, qui avait presque réussi à l'intéresser, ne serait pas l'exception qui confirmerait la règle.

Lui qui avait cru qu'en fin, en quatre semaine de vie commune sur cette satanée île, il venait de rencontrer le premier professeur a peu près sain d'esprit, le voilà bien déçu. Il fallait saluer l'audace dont il avait fait preuve. Ces manières pédagogiques devaient être tout à fait intéressante sur un autre groupe. Composé de gens ayant une maturité plus élevée. Un poil plus d'intelligence également. Mais ce n'était pas leur cas. Ce n'était qu'une bande de gamins essayant d'oublier qu'on les avait choisi pour les envoyer au casse-pipe.

A quoi donc s'attendait Malcom X ? A ce que les "leaders naturels" se dégagent et arrivent à en désigner un sans encombre ? Qu'Ambre, qui n'avait visiblement pas envie de se retrouver sous les projecteurs, arrive à les tenir ? Au vu des événements, cela était sans doute l'idée la plus censée. Le jeune homme avait quelque chose de naturel, de frais, dans la gestion d'un groupe. Idéologiquement parlant, il lui plaisait bien. Ils avaient sûrement leurs différences mais ils pourraient avoir des débats, des discussions intéressantes. Ils pourraient même travailler ensemble, sans que ça ne dégénère. Une future bonne équipe ? Odessa ne put qu'approuver sa décision de faire confiance à Sherry et les paroles réfléchies qui franchirent ses lèvres après ce coup d'état plus que foireux.

Le ton montait et la tension également. Odessa leur en voulait d'avoir mouvementé sa matinée. A Alcyone, de l'avoir pris pour un de ces imbéciles dont on pouvait acheter la voix, comme cela devait être lors des élections aux États-Unis. A Sherry, d'avoir rompu la confiance qu'un de leurs camarades avait été près à lui accorder. A ces gens pour qui les cris et la violence étaient l'unique réponse. A Malcom X surtout, garant de leur éducation, qui ne valait pas mieux, au final, que les autres.

Doigts crispés sur sa baguette au fond de sa poche, il se tourna, foudres dans le regard, vers celui qui devait, en principe, assuré qu'ils aient un semblant d'avenir.

"Qu'est ce que ça peut vous foutre qu'ils sortent ou pas ? Pourquoi vous autres, les profs, vous êtes tellement attachés à votre cadre d'enseignement ? Ça vous tuerait de réfléchir un peu, d'apprendre à nous connaître et de vous rendre compte qu'on a tous des profils différents ? D'arrêter de nous forcer dans des moules parce que vous avez décidez qu'un bon petit soldat de l'Astronef devait savoir ça et ça ? On ne sera pas tous de bons politiciens. On ne sera pas tous des sorciers bons en corps-à-corps ou en je sais pas trop quelle autre connerie. Parmi nous, y a des brutes sans cerveau qui feront de bons suiveurs, des pseudo leaders pourris, des gens qui vous semblent inutiles. Qu'ils aillent profiter de leurs vies, c'est pas comme si elle allait être longue.  La politique, ils l'apprendront peut-être pas enfermé quelque part avec vous. Ils s'y intéresseront quand ils auront envie. Ils s'y intéresseront peut-être seuls, dans les dortoirs, dans la bibliothèque. Qu'ils sortent, et qu'on recommence là où en était. Que ceux qui veulent apprendre avec vous, apprennent et qu'on arrête de perdre ce temps qui vous semble si précieux. Quand vous serez disposé à nous écouter, peut-être alors qu'on pourra vous expliquer pourquoi Voldemort nous en veut ou pourquoi je pense que les élections ne nous mèneront à rien. "

 
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Dim 31 Mar - 19:51
Malcolm X
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Il regarda Ambre se lever pour prendre sa place et sentit aussitôt le malaise qui s'emparait de son corps. Ambre avait du charisme, mais le regard des autres lui pesait, c'était évident, et une des raisons à cela ne tarda pas à vibrer dans l'air. L'enseignant comprit, trop tard, qu'il venait de faire une bourde, que la pédagogie qu'il voulait employer ne serait, sur lui, pas la bonne. Il en discuterait avec lui plus tard pour lui présenter des excuses. Ambre décida de tendre le joint à Sherry et de le tacler sur le surnom qu'il donnait aux étudiants de sa délégation. Malcolm X eut un léger sourire et continua son travail en silence attentif. La démocratie allait donc s’exercer par un appel au vote pour la fonction qu'il venait de déléguer. Pourquoi pas ? Si ça ne prenait pas trop de temps, ça pouvait être instructif. Anhinga se manifesta aussitôt pour l'y encourager et se proposa à ce poste. Clairement, elle avait un tempérament plus affirmé, elle avait quelques chances, mais il doutait, comme pour Ambre, qu'un seul étudiant suffise à maintenir l'ordre. S'entourer rapidement de personnes de confiance était la voie la plus sûre s'ils voulaient respecter ses consignes. Les choses se passaient bien jusque là. Il n'avait pas pensé que le chaos se manifesterait avec autant de vigueur juste après.
Brandon tenta un coup d'éclat, talonné par deux compères, Sherry et Vicaire. Des petits chefs tous les trois, ce n'était pas une chose étonnante. L'étoile tenta un sortilège impardonnable sur Anhinga pour la forcer à battre en retraite et se planta lamentablement. Malcolm X eut un petit rire et continua sa besogne, toujours en retrait. Il n'avait aucun remord avec les sortilèges autrefois interdits, en ce que les étudiants avaient intérêt à les connaître, mais ils restaient délicats à maîtriser. Une voie plus sobre aurait été plus efficace. Sherry brandit une petite boule en verre face à l'assemblée, et les yeux de l'enseignant se durcirent. Il avait entendu parler de ça, et la dernière chose dont il avait envie, c'était bien de se retrouver drogué avec la totalité de la promotion. Vicaire, lui, lança un expiliarmus contre un étudiant qui sortait sa baguette et le mit en joue un instant. Le sort était correct, un peu faiblard. Le mettre en joue cependant, juste après Sherry, était une très mauvaise idée. Malcolm X s’accroupit, et attendit encore un petit peu, pour voir ce qui allait se passer dans cette situation de crise, si soixante et quelques étudiants arriveraient à en maîtriser trois.  Moineau les couvrit d'insultes et se lança dans une leçon de morale. Pas le bon moment, pas utile. Novgorod, du fond de la salle, partit calmement dans la théorie politique, intéressante et pertinente elle aussi, mais complètement déconnectée de la réalité à cet instant présent. Ils avaient pas vus la même chose tous ou quoi ? Il se passait quoi ?
Ambre finit par se manifester et essaya de calmer les tensions. Il leur proposa de sortir des étables, afin de ne garder dans la pièce que les personnes de bonne volonté. Et, appuya Moineau dans une jolie morale, comme quoi ils étaient tous sur un radeau en train de sombrer ou quelque chose comme ça. Malcolm X poussa un soupir et se saisit de sa baguette, toujours accroupi. Puis, ce fut au tour d'Odessa, de se lancer dans un long discours – pertinent lui aussi, en soit, l'accablant de tous les maux. Soit. Il avait tenté une approche, elle ne convenait pas. On commençait à penser qu'on pouvait lui chier dessus à gré, mais ce n'était pas tout à fait le cas. Il était temps, donc, de mettre un terme à tout ça.

Les étables se retrouvèrent soudainement plongées dans une fumée épaisse, lourde et humide. [HRP : A partir cet instant et pendant deux ou trois minutes, quoi que vous fassiez, Alcyonne, Sherry et Vicaire, vos baguettes ne sont plus fonctionnelles. La boule de Sherry non plus.]  Un rire sans joie s'élève dans la salle, un claquement de doigts résonne, la fumée s'envole. Malcolm X est debout, la baguette pointée vers le torse d'Alcyonne. Qui s'envole, projeté avec violence contre une poutre au plafond. Sherry connaît le même sort, de l'autre côté de la salle. L'enseignant pivote vers Vicaire, se rue sur lui. Une main vient lui prendre le bras droit pour le coincer dans son dos, une seconde le prend au cou, l'obligeant à se plier par effet de levier. Un craquement. Son genou vient percuter avec violence son torse. Il le pousse dans le purin. Malcolm X range sa baguette, le visage tendu, et se dirige vers la porte dans un regard aux trois étudiants. « Ambre, merci de ta participation, je reprends le choses en main. » Il s'arrête, regarde l'assemblée. Sa voix se fait plus forte, vibrante de colère. « Ouais, c'est pas démocratique, ouin ouin. Ya quelqu'un qui a toujours envie de contester ma place ici ? Pas de souci, j'suis chaud. » Silence. « Vous avez échoué, tous autant que vous êtes. Lamentablement. Ambre, je me suis retiré à certaines conditions. Ne pas laisser sortir une bande de guignols, c'en était une. Pourquoi donc ? Parce que je suis un sale con qui a envie de tous vous faire chier avec mon cours ? Vous pouvez le croire, Odessa, Ambre, c'est légitime. Vous pouvez me le reprocher. C'est comme ça, je peux pas me résoudre à laisser qui que ce soit derrière. Parce que vous êtes destinés à connaître des affrontements atroces, et que vous ferez de votre mieux, dans toutes les matières, pour vous élever, pour être meilleurs que nous. C'est une mentalité, en dehors de putains d'intitulés. Je pensais que vous étiez assez intelligents pour le comprendre, visiblement pas, donc je vais faire mon sale con. Personne ne quitte mon cours. Personne ne glande. Personne ne me manque de respect en fumant ou en buvant. Vous allez en chier. Vous allez en chier ensemble. Vous allez former la résistance de demain. » Il se tait, toujours adossé à la porte. « On reparlera de la démocratie et d'élections et de bien-bien-pensance une autre fois. On repasse au cours de base. Qu'est ce cherche Voldemort en opprimant les moldus et les nés-moldus ? »
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Dim 31 Mar - 20:19
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C’était pire que tout. Alors qu’Ambre eut l’impression que les choses s'arrangeaient d’elles-mêmes, Malcom X retrouva don de langage et plongea tout le monde dans le noir. Ambre n’eut même pas le temps d’approuver certaines tirades du discours d’Odessa qu’un rire sans joie résonna dans l'atmosphère, Ambre frissonna et dégaina instantanément sa baguette. Lorsque le brouillard noir se dissipe une scène avec une violence sans nom se produit sous les yeux impuissants du métis.
L’injustice. La prise de pouvoir. Un combat de coqs ridicule.
Ce n’était qu’un jeux. Est-ce qu’ils méritaient ça ?
Clairement que non.
Ambre, si calme bouillonne. Si Malcom X avait su gagner l’interêt du jeune Ambre, il l’avait définitivement perdu.
Les trois volent, la violence de la scène lui fait serrer les doigts sur sa baguette. Il n’allait pas jouer à ce jeu stupide.
Malcom X parle.
Ce type avait un profond soucis d’estime de lui-même.
Ambre s’avança, tant pis si lui aussi devait voler à travers la pièce. Il marcha en silence près du corps inconscient de Sherry. Ambre attrapa Sherry et le porta telle une princesse. Ce gars avait vraiment la peau sur les os.
Il leva les yeux vers Malcom X et lâcha :
Il veut diviser pour mieux régner. Instaurer un climat de peur pour avoir plus d’emprise. La violence appelle la violence, et s’il a connu un tel climat, il tente de se venger de reproduire un schéma. Il reste un être humain et n’est pas excusé de psychologie.” Ambre s’avança vers Alcyone à qui il tendit la main. Il était conscients mais semblait être sous le choc. Il l’invita à s’appuyer contre lui.
Ambre se posa devant Malcom X, le regard glacial et une voix rauque s’échappa de ses lèvres : “Vous me laissez passer. Je vais les conduire à l’infirmerie. Sur tous les terrains de guerre, les soldats ont droit à des soins. Alors, Dictature ou démocratie, Voldemort ou professeur, ils ont droit à être soignés.
Ambre gigota pour replacer Alcyone sur son bras et ajouta : “S’il vous plaît, Monsieur
Le jeune Africain espérait que quelqu’un allait s’occuper du pauvre Vicaire.
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Dim 31 Mar - 20:33
Malcolm X
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HRP : Je vous laisse tous poster pour vos réactions. MX va accepter d'ouvrir les portes pour les blessés, et va préférer reporter le cours pour que tout le monde ait la tête froide la prochaine fois. Le cours sera donc clos dans la semaine Politique, cours n°1 [Ouvert à tous] - Page 2 2367144170
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Dim 31 Mar - 20:39
Odessa
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Le slave écoutait. Voyait. Rageait. De la violence pour la violence. Quel bel exemple que venait de donner le professeur de politique. Un coup d'état renversé par une autre tyrannie. Il s'attendait à des remontrances, à une manifestation d'autorité. C'était légitime, son cours venait de partir en cacahuètes. Mais un sortilège d'entrave aurait suffit. Couplé à un silencio, s'il le désirait vraiment. Odessa ne digérerait pas de sitôt la démonstration excessive de pouvoir.

Il ne digérerait pas l'affront également. L'incompréhension qu'il existait désormais, entre eux deux. La déformation de ses paroles. Une étincelle au fond de lui voulait approuver ce discours. Il ne pouvait qu'approuver qu'on souhaite leur donner les armes nécessaires pour remplir leurs missions. Mais il ne pouvait que se révolter des moyens utilisés. Encore une fois, le professeur se laissait aveugler par sa vision des choses. Le jeune homme n'avait pas pensé qu'il ne s'agissait que d'intituler, que d'un cours pour les occuper. Il ne pensait juste pas qu'il fallait obliger le monde à se formater.

Voyant Ambre s'occuper des deux autres compères, il s’avança vers Vicaire et le releva, malgré la crasse et l'odeur. l aurait pu le nettoyer d'un sort mais il craignait que Malcolm X, dans sa rage, ne pensait qu'il sortait sa baguette pour lui régler son compte.

Il rejoignit son camarade. Il replanta ses yeux dans ceux de l'américain et répondit, comme ce dernier le souhaitait, à sa question.

" La satisfaction. La même satisfaction, bien que certainement décuplée, que vous venez d'éprouver en laminant ceux qui s'opposaient à vous. Ou comme le suggère mon très cher camarade, il reproduit des schémas qu'il a lui même vécu. Vous voulez en parler, peut-être, professeur ?".

Le ton était acerbe. Froid. Plein de rancoeur. Il savait sa réponse à côté de la plaque, aveuglé par l'énervement. Alors il attendit, patiemment, qu'on daigne enfin leur ouvrir les portes.

"Besoin d'aide ? Tu veux que je t'aide avec un des deux ? " demanda-t-il à Ambre, respect dans les yeux.
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Dim 31 Mar - 21:22
Richie
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Politique, cours n°1 [Ouvert à tous] - Page 2 Tenor
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well, shit.

Sippin' on straight chlorine, let the vibe slide over me, this beat is a chemical, when I leave don't save my seat, I'll be back when it's all complete, the moment is medical. 
Le jeu ne dure qu’un temps. Bien trop vite remplacé par le sérieux du cours. Bien trop vite remplacé par la réalité. Pourtant c’était drôle. Presque dans le thème. Une simulation presque fidèle d’un putsch en bonne et due forme. Mais Malcolm il a pas l’air d’aimer. Pas que lui d’ailleurs. Tout le monde est pas content. T’es pas loin d’allumer ton joint pour aller continuer de bouder plus loin.

Sauf que t’as clairement pas le temps d’y penser. Nuage qui brouille la vue, t’as même pas le réflexe de lever ta baguette, quand bien même ça te servirait à rien. Tu suis plus rien, t’as seulement le temps de couler un regard nerveux sur Alcyone que déjà les événements s’enchaînent. Tu sais pas ce que t’attends. Une directive, un ordre. Un commentaire sarcastique, rassurant, n’importe quoi. Mais Malcolm X est déjà face à ton étoile gardienne. C’est l’heure du jugement pour les révolutionnaires en carton.

Tu voles. Plainte muette qui s’échappe de tes lèvres, craquement désagréable au choc, douleur qui irradie ton corps, chute inévitable. Noir se fait.

Fin de l’acte.  

CODAGE PAR AMATIS
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Dim 31 Mar - 21:57
Dymphna Blavatsky
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Les yeux d'Anhinga lance des éclairs. Oh, pas à cause de la tentative pitoyable d'impero d'Alcyone, loin de là. En fait, elle aurait presque de la peine pour lui ; elle n'a jamais eu besoin d'un impero pour se faire obéir, et ce par qui que ce soit. Ce devait être la différence entre une personne avec du charisme, et une personne persuadée d'en avoir. Si seulement il avait autant de cheveux que de dignité ... seulement, la suite des événements se passa si rapidement qu'Anhi eut un instant l'impression de perdre le fil. Clairement, ça part en baston. Au moment où Malcolm X intervient, elle a le malheur d'espérer de sa part calme et sagesse ... à croire qu'elle l'a mal jugé. Sa colère est perceptible, et voilà que les trois idiots qui ont tenté un coup d'état se retrouve inanimé. Anhinga n'approuve pas. Lorsqu'on lâche du leste, on ne peut ensuite reprocher aux gens d'avoir tenté d'en profiter. Malcolm a peut-être fait une erreur, mais il aurait dû l'assumer. "Je suppose que c'est ça aussi, la guerre" cracha la nepali, mauvaise. Son regard sombre se pose sur son professeur, qui vient de sévèrement dégringolé dans son estime "Vous savez, professeur, nous sommes destinés à des affrontements atroces, et nous n'y survivrons pas si nous ne sommes pas capables de régler nos différends par nous-mêmes. Et faire voler des gens dans les airs, ce n'est pas ce qu'on appelle 'régler nos différends', j'osais espérer qu'un professeur en politique était un peu plus sage que ça". Le ton était calme, presque courtois, mais l'insulte présente. Elle se rapproche alors d'Ambre, et plus particulièrement d'Alcyone "Tu peux t'appuyer sur moi, ça fera un poids en mois pour Ambre". Qu'importe qu'il ait essayé de lui jeter un impero quelques minutes plus tôt, aux yeux d'Anhinga, il était son coéquipier, comme chacun des élèves que comptait l'Astronef, et bien davantage que le seraient jamais leurs professeurs. Après tout, Malcolm l'avait dit lui-même : ils étaient la résistance de demain.
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Dim 31 Mar - 23:22
Alcyone
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Politique, cours n°1 [Ouvert à tous] - Page 2 85ec87b5a877505c580245088536252a

Au moins Poudlard n'a pas perdu les pédales. Soulagement détonne du chaos ambiant. Astre a déjà vu compagnon d'infortune paniquer, et n'y assisterait une nouvelle fois pour rien au monde. Le reste glisse comme l'eau sur la roche, attaques ne pénètrent pas le cœur impassible. Jusqu'au regard terrifié de Sherry, qu'il lui rend assuré attendant la riposte. Not on my watch, que semble jurer protecteur improvisé. Pourtant la baguette se pointe, et la sentence s'abat. Guillotine pour la monarchie auto-proclamée.

Membres ne répondent plus et dos heurte le bois, fracasse contre le sol. Os craquent et s'éparpillent à l'intérieur, or s'échauffe mais pas assez pour brûler. Pas assez pour riposter. Tout est flou, tout est lourd et il voudrait hurler. Pourtant le masque tient, sourire déplacé n'a pas fini de briller. Douleur irradie dans les côtes, dans le bras qu'on semble prendre plaisir à meurtrir, dans le palpitant qui ne demande plus qu'à se reposer. Il pourrait rester là. Sauf que l'azur glisse sur l'épave qui en porte dignement le nom aujourd'hui, la mâchoire se crispe un peu. Quelques mouvements pour le rejoindre, avant qu'Ambre ne vienne le cueillir dans ses bras. Tant mieux. Prince dépossédé accepte la main qu'on lui tend sans un remerciement, use de la force du géant pour se maintenir debout. Bénit en silence lorsqu'il négocie une sortie.

Pas un regard pour la princesse, pas un mot non plus tandis qu'elle soupire. Il se contente de partir avec Uagadou, lutte chaque pas pour faire taire l'affliction.
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Lun 1 Avr - 0:10
Vidame
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Il est futé, faut se dire la vérité. Faut aussi avouer que si t'avais pas raté ce bras de fer mental contre toi-même, tu ne serais juste pas allé à ce cours. Tu serais resté au lit, tranquille avec ta bouteille. Tu n'aurais pas eu à prouver ton amitié aux tiens. Et ça aurait été dommage, pendant vos quelques secondes de coup d'état, tu as compris qu'à tes côtés tu avais de vrais vrais frères. C'était beau. Non à la place, tu as vu la bouteille mourir. Puis ça a senti l'embrouille, comme une grenade flash dans ta gueule. Plus rien, des bruits de corps qui tombent. Tu t'es mis en garde, mais il a été plus rapide. Crac. Une grosse douleur, tu serres les dents pour l'absorber. Une seconde dans ton torse, tu t'étales dans la merde. Il t'a brisé le bras ce con. Probablement deux côtes. Tu regardes les autres au sol. De ton point de vue, t'as pris le plus cher, mais c'est parce que tu es le plus solide. C'est probablement universellement connu. Tu continues à grimacer, ton bras indemne récupère ta baguette. Une main se tend, t'aide de son mieux. C'est Odessa. Le mec a qui tu as volé un goûter. Visiblement les russes sont des gens beaucoup trop cools. Mais tu douilles un peu trop pour le remercier de façon autre qu'un vague grognement. Il s'éloigne aussitôt. Tu récupères ton polo, tu t'aides de tes dents, tu noues et tu mets ton bras en écharpe dans l'étoffe bien trop cher. Finalement, vu les restes de paille et de déjections qui te maculent, ton Lacoste est foutu. Le reste aussi. Tu regardes à droite, à gauche. Le soutient général s'arrête là. Alors tu sors torse nu et nombril bombé de sorti en direction de la chambre, pas par pas, laissant ta doudoune sans manche. Tu te dis que tu ne reviendras pas à ce cours débile... T'es déjà si loin que t'as très peu d'amis proches.  
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Lun 1 Avr - 20:24
Minsk
Minsk
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Politique, cours n°1 [Ouvert à tous] - Page 2 Tumblr_inline_nqe3ruBx4O1rub9ai_250
La deuxième pomme est toujours moins bonne que la première, qu'elle pense Minsk, même qu'elle se dit que ça vient de là le "jamais 2 sans 3", parce que du coup, t'es obligé d'en remanger une pour relever le niveau. En parlant de relever le niveau, le mot chocogrenouille est prononcé alors la slave remonte la tête. Bon, on les fait miroiter contre de l'allégeance à un trop blond-trop pédant-trop ricain mais ça se discute. La brune hésite mais voilà que Brandon se met en action. Et vas-y que ça balance un Impero sur la princesse, et vas-y que ça veut se la jouer dark en mode je lance des impardonnables et que ça se rate. Sourire moqueur qui se fait sourire tout court devant les actions de Sherry. Oh, la bombe droguante, elle veut même bien qu'il la fasse exploser même si tout le monde se rend. Voilà que même le Vicky s'y met alors qu'elle finit sa pomme et que tout le monde jacte trop. Et d'un coup...

Deus ex machina violent. Rien de si étonnant de la part d'un gars qui a choisi Malcolm X en pseudo, hein ? Fumée, rire sinistre, bruits de corps qui tombent, baguette qui lui tombe dans la main, il se passe quoi là ? On y revoit de nouveau et le tableau ne lui plaît pas trop. Bordel. Sherry. Puis Vicaire et Brandon. Elle en reste figée un temps : à quel moment ça a dérapé à ce point ? C'est quoi ce prof ? Ils ne sont pas censés apprendre des choses de sorciers badass aptes un minimum à enseigner ? Et pourtant, depuis qu'elle est ici, Minsk a juste l'impression de se faire bizuter. La voix d'Anhinga la sort de sa torpeur. Ambre est parti avec Sherry dans les bras et le blond qui s'appuie sur lui. Odessa n'est plus dans les parages, restent que des gens à qui la slave n'a rien à dire et une veste moche. Et inutile. Sérieux, il n'y a même pas de manches. Elle la ramasse et se dirige vers la sortie. "Au revoir m'sieur..." qu'elle lance par réflexe avant de presser le pas rejoindre Vicaire pour lui refiler sa doudoune moche. "Ça ira ?"
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Sam 6 Avr - 16:58
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Demokracie.

cours

Novgorod n'écoute pas vraiment, seul l’intérêt d'une tâche bien faite occupe son esprit. Son balai passe et repasse sur le sol de l'écurie, chassant des brins de pailles qui ont tenté de s'échapper des stalles. Il semble que personne n'ai daigné l'écouter , il se demande s'il a bien fait de parler, d'exposer, d'autant que les esprits s'échauffent toujours un peu plus . Du coin de l’œil , il surveille Ielets qui semble stoïque face à cet agitation. Des humains qui se battent entre eux , des hommes surtout, c'est du petit lait pour elle. Elle n'aime pas les humains, Ielets. A part de son frère. Mais la querelle semble s'éterniser et partir dans tous les sens , cela devient un peu dangereux. Il a l'impression de voir des gens qu'on aurait abandonner dans le labyrinthe du minotaure, prêt à s'entretuer plus que de s'allier et de trouver la sortie avant que le monstre ne s’aperçoive de leur présence. D'un geste du bras , le jeune homme protège son double d'âme , aux aguets. Et il fait bien. Un nuage de fumée envahi la salle. Sa main agrippe celle de sa sœur et il la cache de sa carrure, une main tenant le balai qu'il garde en main et l'autre se portant sur sa baguette cachée le long de sa ceinture, prêt à la dégainer en cas de danger imminent. On combat les hommes par le corps et la magie par la magie, question d'équivalence des forces.

Vla que le prof s'énerve, il envoie les trois contrevenants dans les choux, commençant à s'énerver. Novgorod fronce les sourcils. Quelqu'un a remis en cause l'autorité du prof ou ... Il se persuade de n'avoir rien entendu de la sorte. Note dans un coin de la tête . Ce prof là est soupe au lait, il faudra veiller à bien le prendre à l'avenir, pour éviter tout problème. Seconde note. Ce genre de personne a souvent une faiblesse dans le caractère qui fait qu'on peut les inciter à aller dans un sens. Pas que cela serve maintenant et dans l'immédiat, il n'est pas en position d'entuber un prof mais disons qu'à l'avenir, au vu de l'ambiance. Surtout avec les envies de dictature du professeur aussi. Danger, c'est ce que lui hurle son esprit depuis tout à l'heure. Il se tient au silence , mais la dernière question lui trotte dans l'esprit . Ce que veux Voldemort. Il lance un grand regard à sa soeur , suffisant pour comprendre qu'elle pense plus ou moins la même chose. Ils sont peut être les mieux placés pour le savoir, c'est statistiquement probablement même si ces dernières ont été un peu mise à mal par le processus de recrutement. On ne recrute pas les gens de l'astronef au hasard et le danger sous-jacent de l’endroit en est la preuve. Paradoxalement, lui et Ielets n'ont jamais été autant en sécurité depuis des années. Depuis ces quatre semaines déjà passée ici . Ce que veux Voldemort . Il tique, préfère garder sa réponse pour lui . S'exprimer n'a pas été la meilleure des stratégie jusqu'à présent. Parler , c'est se rendre visible.

Du coin de l’œil, il observe tout le monde bouger . Il n'a aucune réaction quand on aide Sherry à bouger. Ce n'est pas un mauvais bougre, ce type , il l'a montré pendant le tournoi. Il semble cependant déjà bien entouré, il ira s'enquérir de son cas plus tard , s'il est assez sombre pour aligner trois mots. Peu d’intérêt pour Alcyone , par contre quand Vicaire pose un de ses pieds crottés sur le sol anciennement propre, le russe grogne fortement , grommelle même en le menaçant d'un nouveau coup de point s'il gache encore plus son travail . Un regard désespéré vers le sol de nouveau maculer , reprenant le bal lancinant du nettoyant , concentré  et appliqué, ignorant tous le reste . Cela ne serait pas correcte en laisser tout comme ça , vraiment.


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Mar 9 Avr - 20:56
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game on : drapeau
event
Ennuyée, Ielets n'a rien dit du cours. A à peine bougée. La politique, elle la vit depuis sa plus tendre enfance. Royauté, noblesse, empire, sang, révolution, démocratie, communisme, peu lui importe, au final, ces mots sont des chaînes, des concepts pour que chacun reste à sa place. Car toujours il y en a qui s'élèvent au dessus des autres. C'est naturel, humain. Comment diriger dans l'égalité. Bah. Elle dessine vaguement sur son cahier entre quelques notes griffonnées en cyrillique, d'autres en turc, d'autres en anglais. Ses longs cheveux forment un rideau autour de son visage, pas assez opaque pour filtrer le long regard de son frère. Que veux Voldemort ? Il veut le chaos et la dispersion, il veut la peur, il veut l'obéissance et le pouvoir. Ce que veux Voldemort ? Ils ne le savent que trop bien, eux qui ont grandi dans l'ombre de son pouvoir. Comprendre l'ennemi est une idée séduisante et comme tout ce qui plait, elle est dangereuse car il y a un fond de logique dans son discours, évidemment. Tous ses serviteurs ne sont pas idiots, il faut bien les convaincre quand on ne peut pas les acheter. Elle soupire. La violence dont a fait preuve leur professeur ne l'a même pas faite sursauter. Tout au plus avait-elle échangé son crayon pour sa baguette avant de reprendre ce dernier. Rester invisible, là est le secret de la survie. Si l'on ne connait pas votre pouvoir, vos motivations, ce qui vous fait vous lever le matin et coucher le soir, alors on ne peut vous détruire. Si un jour quelqu'un détruit Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, il est certain que ce sera cette envie de gloire qui l'aura tué. Incapable qu'il est de ne pas tenir le devant de la scène.

Debout derrière son frère, elle le regarde reprendre son mouvement de balai, agacé de voir son travail défait par des pieds indélicats. Elle a toujours détesté le ménage. A quoi bon chasser une poussière qui revient toujours ? C'est un reste de sa toute petite enfance. Un elfe est bien plus efficace pour ce genre de tâches. Pas qu'elle soit pour l'esclavage, elle a toujours traité toutes les créatures avec la même froide politesse. Hommes bêtes, tous identiques et elle le voit encore ce jour avec le professeur hurlant et les élèves paniqués, insouciants, stupides. Elle note, presque malgré elle, les informations importantes sur les réactions d'un tel ou d'un tel, son esprit notant, jugeant. Et elle les laisse passer, en silence, tranquille, dans son coin. D'un coup de baguette elle a effacé ses propres traces sur le sol. Les siennes uniquement. Nov s'occupera du reste mais jamais elle ne détruirait le travail de son double. Puis, une fois le gros du troupeau passé, elle jeta un regard sobre sur la pièce.

« Préviens moi quand tu auras terminé »

Elle s'assied sur un bureau, fait venir un livre de géopolitique du Moyen Orient à elle et commence à lire.
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