[DURMSTRANG] VARSOVIE N.47

Varsovie. On se demande un peu ce qu’elle fait là, parfois. Elle paraît trop précieuse, trop fragile, trop naïve. Trop rêveuse. Comme si, en la touchant, elle allait se briser en un million d’éclats de cristal.

Jusqu’à ce que Varsovie parle. Jusqu’à ce que Varsovie bouge.
Elle aime rire aux éclats. Elle ne peut s’empêcher d’être maladroite. Elle est avenante et volubile. Elle est loin d’avoir des manières de dame. Elle chante. Elle racle le fond des plats pour ne rien gâcher.

Varsovie est inégale, imprévisible. Elle peut exceller aussi bien qu’échouer. Brillante en potions, désastreuse en désamorçage magique. Elle est dans le dernier tiers, et elle n’en parle pas. Elle travaille, pourtant. Mais c’est aussi une artiste. Avec sa voix et avec sa plume.

La philosophie de Varsovie. La vie, la justice, l’entraide, l’amitié, la magie, la loyauté, la famille, le bonheur, l’amour, la nourriture, les rires, l’art.

Et puis Varsovie et les autres. C’est celle qui écoute, celle qui rassure, qui comprend. Elle s’attache vite, trop parfois. On lui fait confiance, parce qu’elle est fondamentalement quelqu’un de bien. Le regard des autres, qu’elle ne cherche pas mais dont elle se préoccupe. Même si elle parle beaucoup, elle ne distille ses pensées et sentiments qu’au compte-goutte. Essayer de lire en elle, c'est lire un livre où chaque mot est coloré et où toutes les phrases sont mélangées.

L’ombre de Varsovie, que l’on devine malgré son naturel solaire. Son regard parfois perdu dans le vide. Ses blocages face à certaines situations. Son besoin d’être seule, de temps en temps. Et ses réactions parfois disproportionnées.