| Skopje Avatar : mendes.
Crédits : lumos solem.
Messages : 268
Points : 300
| Nuit noire. Morphé tient de trop nombreux esprits dans ses bras, Skopje lui, se refuse à la berceuse. Tête tremblante, les pensées nombreuses sifflent dans la tête éloignant tout repos qui serait pourtant fort nécessaire. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’il se retrouve dehors. Pieds effleurent sol sans en tirer le moindre bruit, marche spectrale sur la pierre froide. Garçon n’est qu’une ombre qui semble pas vraiment vouloir être vu peut-être parce qu’il tient tête à ce que la Vivianne pouvait nommer un couvre-feu. Il refusait de toute façon de se plier à la moindre de ses volontés, du moins plus aussi facilement qu’il aurait pu le concevoir par le passé, le Slave n’avait aucunement aimé être prisonnier puis le jeune n’avait pas de temps à perdre avec ce genre de règles futiles, il savait exactement ce qu’il lui fallait pour se calmer. Et s’il se faisait tuer ou attraper en le faisant qu’importe. Bien des gens l’attendent de l’autre côté de toute façon qu’il se dit d’abord, mais ils mourraient sûrement une fois encore si l’enfant osait venir dans l'ailleurs les mains vides. Je les aurais qu’il leur murmure même s’il sait que la promesse tient plus du fantasme que d’une quelconque réalité. Il n’était un réel danger pour personne. Il arrive sur le terrain de quidditch éclairée par les étoiles et leur mère argentée. Garçon s’en va récupérer ses affaires dans les vestiaires.
Un fois son balais dans ses mains l’enfant s’envole, libérant au passage le vif d’or dont il se lance à la poursuite. Skopje n’était nullement un poursuiveur mais il préférait s’essayer au plus de positon possible, on lui avait trop de fois répété que la la polyvalence était la clé pour s’en sortir. L’élite ne se contentait sûrement pas de ce qu’ils avaient à moins qu’ils n’aient tout simplement des facilités avec tout ce qu’ils touchent ce qui serait d’autant plus étrange et dérangeant. Skopje n’avait rien contre les têtes de liste mais l’aisance dont ils semblent faire preuve faisait pâlir le gamin qui arrive parfois à peine à allumer un feu de cheminée. Au moins il n’avait pas tout perdu qu’il se permet de penser, gamin sait toujours voler sur son balais. Il s'engouffre entre deux courants, la balle dorée brillent sous les rayons de la lune. L’astre d’argent est un miroir immense qui l’avalerait vivant au moins il lui permet de distingue sa proie qu’il ne lâchera pas. Chasse est ouverte. Il ne saurait dire combien de temps il reste dans les airs mais quand il descend, il se dit qu’il ne voudrait que remonter. Bruit sous arbre, le garçon sursaute, gamin croit entendre un bruit dans l’ombre. "Il y a quelqu'un ?" d'autres âmes viendraient-elles traîner dans la nuit ? Garçon peut rassurer, cœur battant dans l'attente.
|
| Odessa Pseudo : Non-défini
Avatar : Hozier
Crédits : Tumblr
Messages : 203
Points : 191
| Il était bien trop tard pour se trouver dehors, caché sous les arbres pour observer la voute étoilée sans se faire repérer trop rapidement. Et ce n’est certainement pas un couvre-feu qui allait faire renoncer Odessa à cette idée. Il savait bien que cela lui couterait cher, si le corps professoral lui tombait dessus. Très cher, vu la bande de fou furieux qui composait l’Astronef. Parfois, il se disait que l’excuse de la rébellion contre Voldemort, c’était juste une excuse pour mieux leur faire accepter l’internement, parce qu’ils étaient tous fous.
Alors, Odessa s’était levé et avait quitté le chalet. Sans bruit. Sans prêter attention aux quelques lits qui se refroidissaient, vides de leurs locataires. Rien ne pouvait l’arrêter. Rien ne pouvait le distraire. Il était fixé. Il devait sortir, voir les étoiles, profiter du calme, s’enivrer des espaces vides. Ça lui rappelait la maison. On avait beau accepter de plein gré d’aller servir sa nation, l’humanité, sous les armes, on ne pouvait pas s’empêcher d’être nostalgique. Alors, Odessa se raccrochait comme il le pouvait à la moindre sensation qui lui rappelait sa petite campagne.
Il avait perdu la notion du temps, adossé à cet arbre. La fraicheur nocturne l’avait bercé hors de l’île, profondément dans ses souvenirs. Le balai aérien de cette silhouette anonyme, qui se découpait par instant de la lueur argentée de la Lune, le ramena sur terre. Il l’observa quelques temps, juste assez pour sourire en se rappelant de la séance de vol qu’il avait soutiré de Minsk. Ce n’était peut-être pas la maison, mais ce n’était pas si mal. Il y avait rencontré des personnalités différentes.
Le spectacle s’arrêta et il comprit qu’il était temps pour tout le monde de rejoindre le doux confort de leur couche. Une voix au sonorité connue l’interpella. Il n’était donc pas le seul slave dehors. Il n’était pas le seul à avoir ressenti l’appel de la nuit, l’appel du réconfort.
« C’est moi » lui répondit-il, toujours sous le couvert des hautes cimes. Il aurait peut-être dû déclarer son identité autrement. Mais c’était Odessa, on ne s’attendait pas forcément à mieux de sa part. Il se décida finalement d’avancer de quelques parts, pour permettre à son camarade de le voir. Pour le rassurer. Pour se rassurer. Pour revenir complétement dans l’instant présent.
« Joli vol. Tu te débrouilles bien. T’en jouais avant ? » rajouta-t-il. Odessa ne savait trop quoi dire. On racontait quoi exactement, quand on rencontrait ses camarades de chambrée, aux petites heures de la nuit. Surtout qu’il avait surpris le jeune homme, qui s’attendait certainement comme lui à être seul. Quitte à rentrer ensemble aux dortoirs, autant faire connaissance et voir ce qui les rapproche. Pas l’acharnement, ça, c’était certain. |
Accueil 
Sam 16 Mar - 1:34
