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Mal de l'air (Odessa)

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Jeu 14 Mar - 18:57
Minsk
Minsk
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Semaine Trois, Mercredi, Heure du Goûter

Allongée dans l'herbe, yeux rivés sur le ciel bleu, elle se dit que pour rien au monde elle bougerait. Enfin presque : en cas de météorite, peut-être bien qu'elle changerait de secteur et encore, cela dépendrait du diamètre de la météorite, de sa vitesse et de la probabilité de survie de Minsk car, quitte à mourir écrasée, autant être vautrée au soleil. Non, le seul bémol est qu'ils ont fini les chocogrenouilles qu'elle avait piqué à la cantine un peu plus tôt. Les cours semblent lointains et futiles. Ils ont de toute façon étaient sacrifiés pour la sacro-sainte heure du goûter et le rituel allant avec. Au nom de toutes les collations de seize heures manquées dans sa vie précédente - parfois elle se demande si elle n'est pas morte et que l'Astronef n'est pas une sorte de purgatoire voire d'enfer - la slave met un point d'honneur à n'en rater aucun et même à partager. Avec Odessa par exemple, son poto de sieste et de confrérie, tous les deux planqués derrière les étables, dans un coin à l'abri des regards et des hippogriffes.

Un brin d'herbe lui chatouille les oreilles, les nuages sont aux abonnés absents, elle a déjà somnolé son quota de minutes. Alors sa voix s'élève, en russe bien évidemment. Elle ne va pas s'embêter avec une langue étrangère alors qu'elle gît à côté d'un compatriote. "Tu crois qu'on peut s'désinscrire du tournoi de sam'di ? Parce que franchement j'le sens pas..." Oui, clairement, tout indique que ce sera un massacre. La preuve ? Le meurtre de Monseigneur qui a décalé la sauterie d'une semaine. Il aurait pu, voire du, être annulé : il est clair que les dieux n'y sont absolument pas favorables.  "Genre j'ai entendu qu'il y avait quidditch. C'est pas mon truc ça." Encore moins que les duels contre les têtes du classement. Minsk, faut la payer pour qu'elle grimpe sur un balai. Puis rien que se souvenir que l'astronef est bordé de vide, ça lui file la nausée. Alors le quidditch...
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Ven 15 Mar - 16:28
Odessa
Odessa
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Mal de l'air (Odessa) Giphy
Les yeux rivés dans l'azur infini des cieux, la peau réchauffée par les rayons de ce maudit soleil qui avait chassé leur passe-temps favori, Odessa avait l'impression de redevenir jeune. Il se revoyait à Durmstrang, les quelques jours où le temps était clément. Généralement, c'était la dernière semaine avant le grand retour à la maison. C'était des moments idylliques. Ceux dont on avait jamais envie de connaître la fin. L'insouciance les caractérisait tous alors. Ils n'avaient pas sur leurs frêles épaules le poids d'un sauvetage qui leur semblait presque impossible, de méthodes d'apprentissage et d'une ambiance pour le moins hostile. Ces quelques moments volés, parfois à un prix très élevé, étaient les bouffées d'oxygène qui leur - lui - permettait de tenir le coup.

Il pourrait passer sa vie, bercé par une brise imaginée, chatouillé par l'herbe, l'odeur du foin environnant dans le nez.

Les sonorités enivrantes de leur langue le ramèrent sur la terre ferme. Avec tout ce remue-ménage, et les folles tentatives que certaines ont pu inventés pour s'en remettre, Odessa avait presque oublié ce fichu tournoi. Encore une brillante idée pour les liguer les uns contre les autres. C'était à se demander ce qu'était le but final de cette organisation.

" Crois moi que si on pouvait, je le ferais de suite," grogna-t-il, " mais si on demande à Mendeleïv d'interagir en notre faveur, on va se ramasser le plus gros coup au derch' qu'on a eu de notre vie. Qu'est-ce qui m'a pris sérieux... Et si on déclare forfait ?"

C'était pas très difficile de savoir ce qui avait pris le slave... Un taux d'alcoolémie un peu trop élevé, l'idée d'être l'un des seuls de la Délégation à ne pas y participer et donc, les remontrances terribles qui allaient l'attendre. Maintenant, il se retrouvait embrigadé dans des duels contre il-ne-savait-trop-qui, dans une chasse au drapeau et, comme le rappelait Minsk, un match de quidditch. C'était la seule chose vraiment intéressante du weekend. C'était, encore une fois, le doux rappel d'une adolescence loin du chaos actuel. Les parties endiablées étaient légion dans ses souvenirs. Et puis cette sensation de hauteur. Cette impression d'ouverture sur le monde, le paysage qui les entourait. Le vent dans ses cheveux, sur son visage. La liberté, pure et simple. C'était infiniment meilleure que n'importe quelle autre crasse capable de les faire planer et s'oublier. Il en oublierait presque les malheurs qui s'abattent sur eux depuis quelques jours...

"T'imagines si on avait ramené des gens de Koldovstoretz avec nous ? La tête qu'ils auraient tirés, les autres ? Magique, j'en doute pas."

Mais il sentait bien que l’inquiétude était présent dans les mots de la jeune fille. Pour elle ? Pour les autres ? Pour leur sort ? Trop de tracas. Trop de possibilités. Trop d'histoires. Et ce ne sont sûrement pas des arbres déracinés volants qui allaient lui changer les idées. Alors, il tenta de la taquiner, pour déclencher d'autres émotions.

" Me dis pas que t'as peur... T'as peur de voler, Minsk ? Vraiment ?".

Le sourire taquin au lèvres, il se releva et lui tendit la main.

"Allez viens, on va attraper deux balais et tu vas me montrer comment tu vas tous les écraser ce week-end, MiniMin' "
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Dim 17 Mar - 22:41
Minsk
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Ouais, mauvais bail de demander à Mendeleïev sa bénédiction pour jouer les filles de l'air. Ils vont se retrouver en Sibérie à casser des cailloux avant même de bafouiller une excuse pour la flemmingite aiguë latente. "Si on déclare forfait, j'crois qu'il nous livre en pâture à Baba Yaga. Quoiqu'on est peut-être un peu vieux pour qu'elle ne nous mange." Et un peu grands. Et un peu plus en âge de croire aux histoires de cannibalisme perpétrées par une vieille sorcière slave. A moins que... Non, Minsk ne veut pas vérifier. Ils sont dans la merde, ils sont dans la merde. Ils ont même signé pour. Vive le masochisme. Ils n'ont plus qu'à se rendormir pour oublier, surtout la partie concernant le quidditch.

Sauf que non, elle a lancé le sujet et Odessa surenchérit. Bien sûr que ces gros malades de Koldovoretz seraient refaits avec leur tronc à la con là. Déjà, voler sur des branches un peu stylisées, c'est une idée de merde. Alors sur des troncs... A croire qu'ils ont un truc à compenser. Ouais, elle rage Minsk, mais c'est parce qu'elle n'est pas un putain de piaf ni un pokemon type air. Elle sent le rouge lui monter aux joues au fur et à mesure qu'Odessa parle. Il a touché juste ce con, mais ça doit pas être trop dur de toucher juste quand on voit quelle tronche Minsk tire actuellement. "J'ai l'vertige." qu'elle marmonne dans sa barbe fictive. Elle se dit que ça passe comme peur, que ce n'est pas une phobie à la con style petite araignée (grosse araignée, elle dit pas). Elle se laisse relever, se disant qu'elle n'aurait pas du en parler. Parce que maintenant, son camarade a la mauvaise idée du siècle et que, pour une fois, elle n'est pas très chaude pour suivre ce genre de trucs. "J'crois pas avoir grand chose à te montrer du coup." Qu'il est joli le bout de ses chaussures. "Puis on est bien là. Pourquoi on irait s'embêter à déranger les nuages ?" Puis pour les archives, elle n'est pas mini, merde.

Sauf que c'est têtu un russe qui s'est mis une idée dans la tête alors bientôt Minsk se retrouve avec un balai entre les pattes - au moins elle ne l'a pas dans le cul, c'est déjà ça de gagné - et le teint livide. "Dire que j't'aimais bien Odessa." Puis il n'a plus qu'à lui lancer le sortilège de l'imperium pour qu'elle décolle.
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Ven 5 Avr - 20:34
Odessa
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Elle avait le vertige et lui grimaçait. Il ne pouvait qu'imaginer ce que cela faisait. Il s'estimait heureux que ce ne soit pas son cas. Il avait bien du mal à s'imaginer, les pieds toujours cloués sur terre. Elle ronchonnait, marmonnait, râlait. Et lui rigolait. La slave sortait les griffes, féroce comme ils sont. Toujours se méfier d'un Durmstrang. Mais il ne pouvait s'empêcher de la taquiner. Un peu comme il le ferait à une petite sœur. Peut-être qu'un jour, ils auraient l'impression de former une grande famille.

Il la tirait, la trainait, pressé d'aller chercher deux balais et de lui donner goût au vol. Déranger les nuages, accompagner le vent. Titiller la cime des arbres, gazouiller avec les oiseaux. Ne pas penser au futur match de quidditch et aux complications qu'il y aurait certainement. Lui apprendre à voler seule, pour son seul plaisir.

Il souriait, rigolait et finit par réussir à la faire grimper sur ce foutu balai. Mais ses pieds restaient rivetés au sol, pendant qu'elle le foudroyait du regard et le maudissait certainement sur des centaines de générations. Dommage pour la malédiction, il allait certainement mourir avant d'avoir une progéniture.

"Allez Minsk, quitte le sol. Genre 5 centimètres. Puis si tu tombes, je te rattrape. Tu me fais confiance, non ?"

Il voletait autour d'elle, pas très haut. Il pouvait tendre le pied et toucher le sol. Il verrait plus tard, pour les vols plus proches des étoiles. Il tournait, comme un prédateur autour de sa proie. Il ne la laisserait pas fuir. Sauf si c'était sur son balai. Il affichait toujours ce grand sourire sur ses lèvres. Elle devait certainement avoir envie de lui faire ravaler. Mais le slave était têtu. Quand il était motivé par quelque chose, il était bien difficile de lui faire lâcher prise.

"Tu ne veux quand même pas que je t'attrape et que je foute sur mon balai, avec moi ? Si ? Parce que si tu décolles pas, je le fais."

S'il fallait cela pour la rassurer, c'était toujours mieux qu'un impero. Il n'aimait pas les lancer sur des camarades...
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Ven 12 Avr - 13:19
Minsk
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Elle se laisse traîner, mine boudeuse de gamine, partagée entre l'effroi puis la curiosité aussi. Faut savoir surpasser ses peurs après tout, non ? NON lui dit la partie frileuse de son cerveau. Elle a bien assez d'emmerdes les deux pieds au sol. Elle grommelle en russe son mécontentement. Elle trouve qu'Odessa a l'air crétin à sourire ainsi. Il ne peut pas aller voleter plus loin ? Elle, elle ne compte pas décoller de sitôt en tout cas. Elle a les mains agrippées aux manches du balai, elle est en position, elle n'a qu'à taper du pied mais elle reste figée. "C'pas un problème de confiance." Mais un problème d'altitude. De possibilité de chute. D'ailleurs, si le slave pouvait rejoindre le sol la tête la première, ça arrangerait la brune. Qu'il ravale son air fanfaron et ses menaces à la con. Elle sent qu'il ne va pas la lâcher. Elle regrette d'avoir abordé le sujet quidditch. Déjà, elle a révélé une de ses faiblesses alors qu'ils sont censés se la jouer ultra secret sur eux-même. Elle soupire, marmonne. "Ok, mais que de cinq centimètres alors. Puis après on arrête." Parce qu'il ne faut pas déconner, parce qu'après il y a la tentation de se laisser tomber qui se mêle à l'épouvante de voir le sol s'éloigner. Les cours de vol sont loin derrière elle, c'est d'un coup de pied mal assuré qu'elle s'élève dans les airs. Teint livide, phalanges des doigts blanchies à force de s'agripper comme si sa vie en dépendait. Rien que la sensation de décoller lui file la nausée. Pourtant, elle n'est pas loin du sol, elle l'effleure presque. Elle prend une grande inspiration avant de s'élever un peu plus, au niveau d'Odessa. Oui, elle lui fait confiance. "Tu jures que tu m'rattrapes, hein ?" Voix qui tremblote, reste du corps aussi. Cerveau qui peste contre les sorciers qui ont inventé le balai et les sorciers qui en sont fans.
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