Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

sleeping beauty (alcyone & sherry)

 :: L'Astronef :: Dortoirs :: Ilvermorny Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Jeu 7 Mar - 0:04
Richie
Richie
Avatar : robert sheehan.
Crédits : av; DANDELION. sign; ASTRA.
Messages : 245
Points : 341
sleeping beauty (alcyone & sherry) Tenor
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
sleeping beauty

Sippin' on straight chlorine, let the vibe slide over me, this beat is a chemical, when I leave don't save my seat, I'll be back when it's all complete, the moment is medical. 
Le cours de Meryt-Neith, tu l’as pas apprécié. Pas à cause des points que vous aviez tous perdu, pas à cause de la nourriture gâchée. Ni même des substances illicites que t’as malheureusement dû utiliser pour sauver ta peau. Ou du moins, pour échapper à ces faux rafleurs. Là repose exactement la source de ton problème et t’es pas prêt de remettre les pieds dans son cours. Alors tu t’isoles, tu évites la populace et tu évites les cours à risque, tu te fais discret. Trop discret même, au point où ça ne te ressemble pas. En revanche, t’as pas honte d’avoir prit le parti de droguer tes camarades pour échapper à l’exercice ; ça, c’est le cadet de tes soucis, ils peuvent dire ce qu’ils veulent, ça te fait ni chaud ni froid. T’as fait cette erreur de te relâcher, de penser que t’étais sauf sur cette île de merde. Que le côté école ne serait qu’une chose à part que tu pourrais esquiver et que tu pourrais traficoter de ton coin. Logique de merde d’un addict aux choix de vie plus que discutables, forcément, fallait pas s’attendre à de la grande stratégie complexe et bien ficelée.

Et dans l’espoir de pouvoir te défoncer sans qu’on ne te tombe dessus, tu te balades, tu visites, sans jamais trop t’éloigner de peur de faire une mauvaise rencontre. Restant toujours en périphérie de l’Astronef. Shooté et alcoolisé, mais trop peureux pour prendre de trop grands risques, on te reconnaît bien là. La fatigue finit toujours pas se faire ressentir et c’est dans ces moments là que tu pourrais regretter de pas être resté non loin de ton dortoir ; ton lit, tes réserves, tes affaires. Tu te maudiras pour ça à ton réveil, pas avant, à présent seulement en quête d’une surface confortable où t’échouer lamentablement.

Les sens endormis et peu fiables, tu cherches pas à comprendre quand tu pousses la porte du premier chalet que tu parviens à atteindre. Celui des américains ; encore une preuve des décisions auto-destructrices et stupides que t’es capable de prendre. Quoi que. T’as plus l’esprit à prendre la moindre décision pour le coup. T’es trop loin, sûrement dans une autre dimension où les lignes ne sont plus droites et où les couleurs sont bien trop vives. Les couloirs sont familiers, tous identiques dans les différents chalets et tu commences d’ors et déjà à retirer ce qui pourrait nuire à ton sommeil, laissant ainsi une première chaussure au milieu du chemin, puis une seconde un peu plus loin. Tes chaussettes partent ensuite, et on peut désormais te suivre à la trace tandis que ton manteau est délaissé aussitôt la porte du dortoir franchie. Ta bouteille presque vide, la seule qui reçoit un minimum de respect est posée au pied du lit avant que tu ne te laisses lourdement tombé sur le premier couchage ; t’as pas réussi à retirer ton haut et la flemme t’a gagné avant que t’aies pu le retirer complètement.

Tout ce que tu parviens à décréter avant de sombrer, c’est que l’odeur est franchement pas déplaisante. Yup, ça sent bon.

CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 7 Mar - 4:23
Alcyone
Alcyone
Pseudo : ALRUINE.
Avatar : NEELS VISSER.
Crédits : NYMPHEAS.
Messages : 395
Points : 202
sleeping beauty (alcyone & sherry) 85ec87b5a877505c580245088536252a

C'est d'abord l'odeur qui le fait tiquer.
Désagréable, lourde et âpre, le genre qui saisit la gorge et retourne l'estomac. Bien loin du parfum neutre et aseptisé flottant habituellement dans le dortoir des américains. En esquissant quelques pas, le bois de rose déjà brandi de la main gauche, un tas de feuillets dans la dextre, il devient évident que ça empeste l'alcool, en plus d'autres fragrances qu'il se garderait bien d'identifier. Il en serait incapable s'il essayait. Garçon modèle n'a jamais approché la moindre substance illicite.

L'incident du cours d'infiltration mis de côté, évidemment. Il lui suffit d'y repenser pour que ses lippes se mettent à trembler, de courroux et d'injustice. Le plus gros de la colère a éclaté, déjà envolé. Pourtant le mal est fait. Première vexation d'une liste qui sera probablement sans fin, dans la course imposée à la réussite et à l'excellence. Autant s'y habiter dès maintenant, semble-t-il. Merlin sait comme c'est difficile de passer l'éponge, de pardonner si tôt ceux qui, non contents de se noyer, ont tenu à abîmer toute la classe avec eux.

Les cils s'agitent devant le bleu d'ordinaire limpide, que l'orage ne tarde pas à assombrir comme il avise les vêtements échoués et, surtout, la silhouette naufragée. C'est pas vrai. Pourtant tout y est. Les vapeurs, l'allure, le ridicule. La bouteille. Oh, boy. Le sang s'échauffe aussitôt, la tempête crépite sous la peau. La crise menace de revenir au galop. Alcyone inspire. Expire. Il s'approche un peu plus, ne cherchant plus à se faire discret mais au contraire aussi bruyant qu'il le peut - comme espérant que l'autre s'éveillerait sans qu'il ait à intervenir. Ses doigts commencent à se crisper sur le papier, qu'il s'empresse de rejeter sur le lit voisin, inoccupé. Il ne manquerait plus qu'on le prenne avec des notes pour rattraper les cours qu'il a dû manquer.

« Cinquante-Deux. Dégage. » Le ton est clair, l'ordre, impérieux. Indiscutable. Et pourtant discuté - ou plutôt, ignoré. L'épave ne montre aucun signe qu'il s'apprête à émerger des bras de Morphée. Apparemment pris dans le sommeil - dérobé - des justes. Un tas de sortilèges plus désagréables les uns que les autres affleurent à l'esprit du sorcier, pour lui faire passer l'envie de taper une autre sieste dans les quartiers de sa délégation.

Ils tournent rapidement dans son esprit aiguisé par l'affront, à l'affût de la meilleure réponse. Silencieuse, humiliante, si possible douloureuse. Et surtout, indétectable. Le sourire, jamais loin, s'impose de nouveau, en une variante cruellement déformée sur le faciès jusque-là plus que parfait. Fatigue, frustration et incommensurable agacement changent le jeune prince en tyran. Dont la mine se fait finalement amusée, comme ses yeux glissent sur la bouteille pas tout à fait consommée.

Il inspire une nouvelle fois avant de rejoindre le flanc du couchage, bien trop proche de l'énergumène pour son odorat délicat. S'empare de l'objet du crime - littéralement - d'une main assurée, pointant bien vite sa baguette dessus pour lancer un simple sortilège visant à le remplir de nouveau, plus ou moins à la demie. Il la débarrasse de son bouchon qui roule déjà au sol comme il lève la bouteille pour en jeter le contenu alcoolisé à la tête de l'intrus.

« Debout. Chop, chop. A moins qu'tu veuilles goûter à un autre type de fumée. » L'extrémité du morceau de rosier est déjà incandescente, impatiente d'y mettre le feu. Oh, il ne compte pas vraiment incendier - au sens propre - le britannique, c'est évident. Lui coller une bonne frayeur lui suffira amplement.
Revenir en haut Aller en bas
Dim 10 Mar - 23:00
Richie
Richie
Avatar : robert sheehan.
Crédits : av; DANDELION. sign; ASTRA.
Messages : 245
Points : 341
sleeping beauty (alcyone & sherry) Tenor
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
sleeping beauty

Sippin' on straight chlorine, let the vibe slide over me, this beat is a chemical, when I leave don't save my seat, I'll be back when it's all complete, the moment is medical. 
Le pays des rêves est vide et c'est comme ça que tu le préfères. Calme. Paisible. Sans la moindre vague. En totale opposition avec cette agitation constante et ce besoin d’échapper à la réalité dont tu fais preuve chaque jour. Peut-être que c'était un peu pour ça que t'essayes de t'endormir toujours un peu plus défoncé. Pas que, certes. Mais ça fait partie de ces avantages que tu vois à n’être que très rarement sobre. Et tu dérives, pas près de te réveiller. Lointaine, est cette voix qui t'interpelle et que tu n’entends pas. Et encore plus lointain est ton instinct de survie. Lui a sûrement d’ailleurs quitté le navire en même temps que ta dignité, mais c’est une autre histoire. L’ordre s’estompe dans les méandres de ton inconscient, même pas enregistré et surtout pas prit en compte.

Et là, c'est le drame.

Tu tousses et t'étouffes quand l’alcool atterrit sur ta trogne et tu te redresses vivement, assis sur ce lit qui est loin d’être le tien, sorti de force d’un sommeil que tu chérissais. T’es perdu et il te faut un moment pour reprendre tes esprits, emmêlé dans ton propre tee-shirt, que tu finis d’ailleurs de retirer pour essayer de t’essuyer la tronche. Tu te figes pourtant quand cette voix s’élève au dessus de toi, tournant la tête vers lui dans une lenteur exagérée. T’as l’air plus que stupide, l’observant sans comprendre, le souffle court tandis que tu toussotes faiblement. Cette douce odeur que t'avais tant apprécié en t’endormant a été remplacée par celle plus familière et bien plus forte de l'alcool et tu plisses le nez, tirant une sale grimace. « Uuugh... » Tu grognes doucement, exprimant ton mécontentement sans la moindre gêne. « Pourquoi t’as fait ça… ça sentait bon. » Une petite moue sur la trogne, tu regrettes le parfum délicat du propriétaire de ce lit.

Puis tes pupilles se posent sur la baguette du blondin et la chaleur qui s’en réchappe déjà et t’en viens à vraiment étudier ton bourreau, clignant des paupières quand tu le reconnais plus ou moins. C’est donc chez les américains que tu t’es échoué. Oups. Il a d’ailleurs pas l’air très enchanté de te trouver là. « A-attends.. » T’as besoin de quelques secondes supplémentaires pour te ressaisir et tu relèves une main devant toi, gardant l’autre pour ne pas retomber en arrière, protection inutile alors que ça ne l’empêchera pas de t’enflammer si l’envie lui prend. Tu te recules comme tu peux, bien trop proche du bord du lit, bien parti pour vaciller et chuter. Il manque pas grand-chose, vraiment.

Tu clignes des paupières, tu galères et une évidence te frappe alors que tu pouffes, les prunelles brillantes et le regard joueur. « C'est le genre de fantasme que vous avez chez vous ? » Kinky le numéro trois tiens. La question s’impose, et t’as soudainement besoin d’obtenir une vraie réponse. Ça t’intéresse. Ce serait douteux comme fantasme, mais ça t’intéresse. « Merde, peut-être que j’aurais dû fuir là bas. » Tu te parles à toi même, pensif et presque sérieux avant de réprimer un gloussement. L’œil brusquement alerte, trop vif, t’en reviens à l’autre, penchant la tête de côté.

« Alors ? Tu vas le faire ? J’comptais partir sur une overdose mais l’feu c’est bien aussi. » Tu marques un temps d’hésitation, prenant le temps de réfléchir, pesant presque le pour et le contre quand tu reposes ton attention sur le semi-vélane, prit d’un intérêt soudain pour son avis. « Peut-être qu’c’est plus douloureux ? J’sais pas.. » Puis tu finis par simplement hausser les épaules parce que y a quand même un élément qui vient relever le tout, peu importe l’issue de cette réflexion. « Mais j’avoue que j’partirai pas sur une vue trop dégueu. » T’es diablement sincère, ricanant doucement. Ses grands airs ne te font rien, tu devrais peut-être le craindre et t’inquiéter pour ta survie, mais non, t’es là à rire de ta propre connerie et de tes conclusions hasardeuses. Et peut-être que, maintenant que t’y penses, t’es un peu nauséeux aussi.

CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
Mer 13 Mar - 4:06
Alcyone
Alcyone
Pseudo : ALRUINE.
Avatar : NEELS VISSER.
Crédits : NYMPHEAS.
Messages : 395
Points : 202
sleeping beauty (alcyone & sherry) 85ec87b5a877505c580245088536252a

Le rictus s'étire comme l'intrus se voit vivement arraché aux bras de Morphée, tousse, crachote. Entrain presque malsain pour les souffrances du désinvolte au-delà du supportable. Il jubile, la vengeance est aussi basse que légère, et pourtant elle fait mouche. Le plaisir est au rendez-vous. L'astre recule vivement, satisfait mais n'oubliant pas de se protéger. Des effluves, d'un éventuel contact physique. Des nuées de morpions qu'il promène sans aucun doute partout où il va.

Les sourcils se dressent à la remarque sur le parfum - son parfum. Absurde, mais aussi presque couillu pour un type trouvé à pioncer sans aucune gène dans des quartiers où on ne l'a pas invité. Boucle d'or dans le plumard du Grand Ours. Le doute le saisit brièvement. Est-ce qu'à présent il doit le bouffer ?

Les élucubrations s'enchaînent sans qu'il n'en saisisse toute la profondeur, n'en retient que des bribes. La pique sarcastique, un peu limite, trouve évidemment preneur. Tout comme l'ébauche de compliment. Du reste, c'est la provocation qui taraude. Est-ce qu'il va, doit, le faire ? Il voudrait répondre oui. Mais pas sûr d'assumer les conséquences, surtout après les ratés qui se sont enchaînés. Il recule encore, jusqu'à rencontrer le lit voisin sur lequel il se laisse tomber.

« ... Non. J'aimerais juste que tu la fermes. » Il secoue sa crinière, pas loin d'être assommé par le flot de paroles décousues. S'il pouvait juste se taire. S'effacer. La baguette s'abaisse doucement : le jeu n'en vaut pas la - oh, oh - chandelle. La journée a eu son lot d'éclats négatifs, il n'ira pas se prendre un avertissement pour avoir attenté à la vie d'un autre participant. Même, ou surtout, celui-ci. Le plus insignifiant, le plus agaçant. Et il n'est pas certain que sa famille imposée se montre loyale au point de l'aider à se débarrasser du corps sans émettre de jugement. Sans en profiter pour le faire tomber. Cruelle atmosphère établie sur l'Astronef, où l'on ne prévoit rien tant que la trahison.

Les iris couleur de ciel se décollent et glissent le long du corps errant, vacillant, abandonné. Elles détaillent sans s'en cacher, mesurent avec un sérieux presque professionnel. Terminent sur le vêtement dont le britannique s'est défait, si largement imbibé qu'il s'étonne de ne pas chanceler rien qu'à se tenir si près. Les doigts dirigent aussitôt la brindille de rose brûlante dans sa direction, s'agitent à peine et l'extrémité du tissu prend feu. Les flammes magiques s'emballent à la rencontre du combustible, lèchent l'habit dont elles se nourrissent avec appétit, grésillant de plaisir consommé. Consumé. Le festin est interrompu d'un geste presque similaire, les langues chatoyantes soufflées juste avant d'avoir goûté à la peau de l'autre sorcier.  

Haussement d'épaules débordant d'arrogance face à son propre tour. Avec son apparence plus qu'approximative, il ne saurait trop souffrir du manque d'un haut de goût aussi douteux. Douloureux pour la vue et l'esthétique précises, luxueuses, princières. Princesse, plutôt. L'azur vient vite retrouver le visage abhorré. L'appel au jeu trop vif ne peut être ignoré par quelqu'un comme lui.

« Mais si tu voulais tellement venir dans mon lit, il suffisait de demander. Le sourire aguicheur suit presque de lui-même. Peut-être que je t'aurais montré ce qui nous chauffe vraiment. » Il n'y a aucun intérêt, et pas plus de logique à entamer ce genre de joute avec quelqu'un comme lui. Et pourtant. Tout en s'y lançant, il espère presque que quelqu'un rentre à l'instant, prêt à accepter l'humiliation d'être trouvé en si terrible compagnie s'il y gagne un moyen de se dérober.
Revenir en haut Aller en bas
Sam 23 Mar - 1:50
Richie
Richie
Avatar : robert sheehan.
Crédits : av; DANDELION. sign; ASTRA.
Messages : 245
Points : 341
sleeping beauty (alcyone & sherry) Tenor
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
sleeping beauty

Sippin' on straight chlorine, let the vibe slide over me, this beat is a chemical, when I leave don't save my seat, I'll be back when it's all complete, the moment is medical. 

Le petit prince américain s’échoue sur le lit adjacent et tu penches la tête de côté, prêt à enchaîner sur un torrent de conneries dont toi seul a le secret. Mais non. Il veut plus. Il t’arrête bien vite et tu restes immobile et silencieux quelques secondes, bouche qui s’ouvre, se referme immédiatement. Paupières qui papillonnent, tu pinces les lèvres, hochant finalement le chef. « Oh. D’accord. » Et sur ces mots, tu la fermes. Juste ça. C’est ce que l’éphèbe a demandé alors tu t’exécutes simplement. Peut-être qu’il sera gentil comme ça. Et peut-être qu’il te laissera revenir squatter son lit, qui sait ? Un brin d’espoir, ça n’a jamais tué personne et t’es bien trop paumé pour ne pas te voiler la face. Face qui ne dépeint d’ailleurs plus que curiosité et contemplation. Tu t’es redressé, juste un peu, avec une lenteur exagéré, te mouvant jusqu’à finir en tailleur. Et t’aimes moyen de faire dévisager alors tu baisses les yeux, zieute sur ton haut que t’hésites à remettre ; idée de merde ou pas ? Pas le temps de décider alors que celui-ci prend feu. Feu ? Oh shit. Tu glapis, couines face à la violence et à la gratuité de l’acte.

Putain de psycho. Tu restes là, ahuri, à regarder les flammes danser, bien trop proches de toi, dévorant sans pitié aucune ton vêtement. Merde. Tu l'aimais bien celui là. Tu ouvres la bouche comme pour répliquer, mais nan, rien ne sort, trop choqué encore alors que t'en reviens au bout de tissu -que tu rejettes enfin au sol alors que le feu n'est déjà plus ; trop lent tu es, t’aurais pu cramer avant que l’info te remonte au crâne. Reste plus qu’un bout de tissu bien cramé que tu pourras plus jamais porter. Gé-nial. Et qu'on ne te réprimande même pas sur ta tendance à te servir chez les autres ; on s'amuse à brûler tes fringues et il paraît qu'il faut pas avoir l’air trop débauché quand on se balade par ici.

Peut-être que tu réalises un peu à présent et tu tires la tronche. C’est pas cool. Vraiment pas cool. Tu rentres un peu ta tête entre tes épaules, t’oses pas vraiment dire quoi que ce soit et tu te renfrognes, évitant son regard tout aussi charmant et charmeur soit-il. « C'était pas... » -ton intention ? Prévu ? Tu finis même pas ta phrase parce que tu sais pas te justifier. Tu balbuties juste et tu déglutis. Stupide, stupide, stupide.  Et ça dure juste le temps qu'une certaine information te fasse enfin réagir, l’éclat revenant bien vite dans tes prunelles et ton sourire revient, visage illuminé comme si on venait de te présenter un joint. « Oh. Ça fonctionne encore si je demande maintenant..? » C'est purement scientifique comme démarche après tout. « C’pas qu’ça m’intéresse hein… ‘fin. Si. Un peu. » Beaucoup plutôt. Menteur va. Tu trompes personne, abruti. Surtout avec ce sourire plus que flagrant. Bien joué Sherry, heureusement que t’avais déjà laissé ta dignité à l’entrée.

Le coude posé sur un genou, t’es avachi comme le dernier des tas, battant des cils alors que tu lorgnes sur l’américain. Puis t’en reviens aux restes de ton haut, tirant la tronche alors que tu te mordilles la lèvre inférieure. « T’abuses quand même… ‘vont me brailler dessus parce que je serais pas… décent. » Un long soupir t’échappe ; t’as pas peur des ennuis en soi, mais t’as clairement mieux à faire que de te faire remonter les bretelles par Vivi, ou pire, par les deux daddies de Poudlard. Tant pis, tu t’arrangeras. En attendant, t’es plus occupé à reposer ton regard sur le blondin ; histoire de mater un peu ‘voyez.

CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
Ven 29 Mar - 5:35
Alcyone
Alcyone
Pseudo : ALRUINE.
Avatar : NEELS VISSER.
Crédits : NYMPHEAS.
Messages : 395
Points : 202
sleeping beauty (alcyone & sherry) 85ec87b5a877505c580245088536252a

Éclat de rire face à sa mine déconfite, cristal qui carillonne devant son air imbécile. Ça fait du bien, ça soulage un peu les nerfs usés par la journée. Tyran vindicte s'adoucirait presque en le voyant si démuni, si loin de la façade railleuse qu'il affichait dans l'après-midi. La tête dorée penche un peu de côté. Il en a peut-être trop fait. Curieux emportements qui le saisissent lorsqu'il s'agit de blesser. Sourire point rit encore pour saluer la question osée, au démenti qui suit. Clin d’œil appuyé répond seul à la proposition. Plus fort que lui, incapable de refuser la moindre avance. Sérieuse ou chiquée. En permanence il joue et parfois donne jusqu'au bout.

« T’abuses quand même… ‘vont me brailler dessus parce que je serais pas… décent. » Sourcils se haussent surpris. Depuis quand se soucie-t-il d'être décent. Azur glisse paresseux sur le vêtement massacré puis l'anglais bougon, et finalement l'ameublement sommaire. Mordille le bout de la langue, réflexion se peint sur les traits. Et puis soleil revient, il s'étire bondit sur ses pieds, se hâte vers l'armoire. « Ouais. Bien vu. J'aurais l'air de quoi si on pense que je t'ai dessappé. » Ricanement gentillet comme il tire le battant et dévoile ses trésors. Farfouille d'une main experte dans les tissus entassés, savamment mélangés qui manquent de déborder. Fouillis qui révèle un certain comportement, une habitude bien ancrée de tout éparpiller au matin pour décider de son allure avant de feindre de ranger une fois l'approbation des grands miroirs obtenue. Bien essayé de laisser ses effets en vrac sur les lits, le sol et toutes les surfaces disponibles, mais les camarades étriqués ne l'entendent pas de cet œil. Grognent gueulent et tempêtent. Insultes et sortilèges fusent parfois dans le dortoir étoilé lorsqu'il lève tout le monde aux aurores pour travailler la dégaine souveraine.

Doigts agiles rencontrent le tissu convoité, se referment et tirent. Opération presque tactique pour empêcher la pile de s'écrouler. Puis, sourire de la victoire placardé sur les traits il se retourne vers son « invité », lui lance le vêtement sans tarder. Le ciel crépite déjà d'anticipation, de la plaisanterie qu'il sera le seul à véritablement saisir. T shirt sobre marqué aux couleurs de l'équipe sportive de l'académie du MACUSA. Apollon ravi. « Tiens, prends ça. Par contre.. Évite de le porter devant Meryt-Neith, elle appréciera pas que tu t'serves dans mes affaires. » Regard appuyé dément le ton léger. Surtout, fais le s'il te plaît, demande-t-il en silence.

Mine se fait plus sérieuse mais reste avenante. Bon prince rejoint la lie des étudiants, s'assied sur le bord du lit occupé - son lit, jusqu'à ce soir du moins il l'était. Prend un peu sur lui pour se tenir aussi près, bloque l'azur sur la silhouette égarée. « Pourquoi t'as fait le con ? » Ne s'encombre pas à préciser quelle situation précise est incriminée. Parce qu'en soit, il est toujours con. Veines palpitent encore agacées pour le cours ravagé. L'attaque injustifiée sur les sens innocents.
Revenir en haut Aller en bas
Sam 6 Avr - 21:50
Richie
Richie
Avatar : robert sheehan.
Crédits : av; DANDELION. sign; ASTRA.
Messages : 245
Points : 341
sleeping beauty (alcyone & sherry) Tenor
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
sleeping beauty

Sippin' on straight chlorine, let the vibe slide over me, this beat is a chemical, when I leave don't save my seat, I'll be back when it's all complete, the moment is medical. 

Gloussements font écho à l’américain. Oh, ça t’aurait fait rire qu’on pense ça. Sûrement parce que c’est pas ta réputation qui est en jeu. Et que jouer avec celle d’une étoile a quelque chose d’excitant. Logique voudrait que tu craignes un peu pour ton intégrité physique après coup, mais c’est clairement le dernier de tes ennuis. Surtout au point où t’en es. « Si tu l’avais fait pour de vrai, promis qu’j’aurais rien dit. » Malice ne quitte jamais tes pupilles, regard d’ailleurs plissé alors que tout n’est rien de plus qu’un jeu. Et curiosité est de mise quand tu l’observes fouiner dans ses affaires. Peut-être que tu reviendrais bien pour piquer deux ou trois affaires à son insu. T’es même persuadé qu’il remarquerait rien.

Réception foireuse, tu zieutes le haut sans plus t’y attarder, penchant la tête de côté à l’évocation de Meryt-Neith. Un sujet qui te paraît plus intéressant que les fringues de la tête blonde. Qui est plus intéressant. Un petit sourire déjà plus doux étire tes commissures. Plus rêveur aussi. « Meryt ? J’l’aime bien Meryt. J’pense que c’est ma préférée. J’suis sûr qu’elle s’en fiche d’où j’pique mes fringues. Elle se fiche de plein d'trucs. » Et quand bien même. Tu réfléchis jamais bien longtemps au moment de choisir tes tenues. Sûrement que ça explique en partie les mélanges douteux que tu faisais parfois. Ça ajouté à un pur désir de provocation et à un caractère je-m’en-foutiste plus que flagrant.

Une petite moue pensive revient se ficher sur ta face quand il vient se poser non loin de toi, et tu manques pas l’occasion pour te rapprocher. Question reste sans réponse pendant quelques secondes et tu finis par te laisser basculer contre ton hôte. Il te doit au moins ça. Tant pis si il venait à râler. Il te dégagera de là bien assez tôt. Et tu hausses doucement les épaules. Comme si tout ça ne comptait pas. Acte que tu tâches d’oublier. Un peu comme tout. T’aimes pas garder des souvenirs dans ton crâne. Tu préfères le vide. Alors tu soupires, relèves un peu les yeux vers lui. « T’as d’jà croisé des Rafleurs ? Des vrais j’veux dire ? » Question presque trop sérieuse, qui dénote presque trop avec ton attitude. Tu plisses les yeux, tirant une moue maussade. « C’pas d'ma faute si j’ai paniqué. » Tant pis si c’était un exercice, tant pis si t’aurais dû faire la différence avec la réalité. Survie passe avant tout.

Tu soupires et te détaches de lui, te redressant lentement. « J’finirai plus dans ton lit sans ton autorisation. » T’as pas trop envie de parler de tout ça. Clin d’œil adressé au prince, tu t’éloignes un peu et passes son t-shirt. Tu t’arrêtes pour observer l’habit, haussant les épaules alors que tu sembles presque convaincu. Peut-être bien que tu le reporteras. Regard plissé, tu cherches tes quelques possessions égarées, recommençant à mener ta vie comme si l’américain n’était plus là, prêt à filer pour finir ta sieste au sec et loin d’un quelconque élément perturbateur.

CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
Sam 13 Avr - 21:57
Alcyone
Alcyone
Pseudo : ALRUINE.
Avatar : NEELS VISSER.
Crédits : NYMPHEAS.
Messages : 395
Points : 202
sleeping beauty (alcyone & sherry) 85ec87b5a877505c580245088536252a

Les doigts se glissent dans les boucles ébène, légère grimace point sur les traits du prince lorsqu’il les rencontre humides, encore imbibées. Caresse pourtant, geste rendu nécessaire par la moue de l’anglais décharné qui s’est subitement rapproché. Il n’aime pas l’expression passée sur son faciès. Il peut frapper, blesser, brûler, tant que douleur n’est que physique. La détresse émotionnelle le dérange, il voudrait effacer toutes les mines sombres ou contrites pour n’avoir plus que des rires ou des cris. Âme et corps sont bien distincts dans l’esprit. « T’as d’jà croisé des Rafleurs ? Des vrais j’veux dire ? » Silence. La main ne fait que continuer son manège dans la tignasse, réponse trop évidente pour s’encombrer à la formuler. Évidemment que non. Pas son pays, pas son héritage, pas sa menace. Il ne peut qu’imaginer la peur constante dont on lui a parlé, les fuites et la certitude que l’on ne sera jamais en sécurité. Il peut à peine essayer. Ne sait rien du véritable danger, celui qui tiraille et laboure tout en dedans, la peur insidieuse qui glace et orage.

Alors Adonis s’adoucit. Il ne souffle toujours mot, il ne pardonne pas tout à fait mais il peut peut-être comprendre. Accepte que Sherry n’a pas volontairement bousillé leurs journées, pauvre geste détresse d’un homme terrifié. Sûrement qu’à sa place, avec l’affliction profonde, la terreur gronde, il aurait eu pareil réflexe fou à lier. Lui-même ne s’en serait pas si bien tiré sans l’étoile brasier, confronté à ses propres craintes. Ridicules sans doute comparées à celles des Européens mais aussi réelles. C’est l’horreur de perdre l’être le plus cher et sa meilleure arme réunies. Il ne serait plus rien sans le parfait.

Poudlard se redresse et il ôte vivement ses doigts brûlants comme s’il craignait soudain que l’autre s’en aperçoive. «J’finirai plus dans ton lit sans ton autorisation. » Il n’aime pas, il n’aime pas du tout, visage déconfit avait été drôle un instant mais il dure depuis trop longtemps. Azur suit la silhouette mince qui se rhabille, efface les traces de son passage – il s’assurera ensuite qu’il n’en reste plus rien, question d’éthique -, s’apprête à disparaître dans les ombres. Alors l’astre esquisse sourire fin, revêt l’expression joueuse et l’œillade moqueuse. « Recommence, si tu t’sens courageux. » Il veut entendre un éclat, une remarque graveleuse, une boutade hasardeuse. Pas pour apaiser l’étranger mais bien alléger le cœur et effacer la journée catastrophe.  
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :